Le site internet stcom.net se présente comme défendant la cause des musulmans.

Que cache ce qui n'est d'évidence qu'une façade.

 

Voici deux incitations à l'assassinat (l'un de masse, l'autre individuel), trouvées sur le site stcom.net :

 

1 - Article publié sur le site stcom.net le 11 février 2006 :

L'introduction de cet article recèle une menace explicite de génocide des israéliens, et insinue qu'il existerait des armes nucléaires cachées dans des pays arabes, ce qui est l'argument des américano-sionistes pour justifier leur guerre dans les pays du proche-Orient :

" Eux ou Nous : Le Procès du lobby juif sioniste AIPAC et la troisième guerre du Golfe ...

"Lorsque viendra la fin de l'entité sioniste, cela ne prendra que quelques secondes, volant plus rapidement que des balles de fusils, les missiles thermonucléaires, tires depuis des endroits tenus secrets au Moyen Orient approcheront de Tel Aviv, Haïfa et toutes les grandes villes sionistes, à trois fois la vitesse du son, explosant dans un flash blanc aveuglant de 250 kilotonnes, conçus pour transformer instantanément, tout végétal, minéral et animal en chaleur et lumière..."

Article visible via le lien suivant :

 

http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=1928

 

[ il ne peut y avoir qu'un esprit malade qui a écrit un tel texte ]

(voir en - 3 -, l'article et cette introduction, laquelle est sans aucun rapport avec l'article).

 

 

2 - Article du site stcom.net référencé par google, qui contient, outre une série d'injures contre une personne nommée, une menace de mort explicite. Cet article a été publié sur le site stcom.net le 2 janvier 2006 :

La Voix des Opprimes - SARKOZY, un Caractériel et un Souffre ...
Même le « michel dakar le RG provocateur et ingrat » qui semblerait bosser sans
grande conviction pour les RG a été surpris de la tournure des événements de ...
news.stcom.net/modules.php?name=News& file=article&sid=1868 - 47k

(Le paragraphe contenant la menace de mort arrive au milieu de cet article, et est sans aucun rapport avec l'article)

.... / ...

Ils omettent toutefois de dire que leur service (Renseignements généraux) ont été incapables et incompétents pour prévenir et juguler la contestation sociale généralisée qui a touché  l'ensemble des couches populaires défavorisées, livrées à elles-mêmes et sans compter de l'expansion exponentielle  de la paupérisation que les gouvernements de droite comme de gauche ne sont jamais parvenus à résorber. Même le «  michel dakar le RG provocateur et ingrat » qui semblerait bosser sans grande conviction pour les RG a été surpris de la tournure des événements de MAI 68 Bis et doit indubitablement mesurer les conséquences et surtout les servitudes de ce métier à risque lorsqu'on a toujours en mémoire les deux agents de la DST  liquidés physiquement par le révolutionnaire CARLOS. D'ailleurs on comprend très mal que les RG se soit doté et encombré d'un tel élément peu recommandable qui n'a jamais fait ses preuves, qui n'a pas la vocation et qui a l'air de se prendre pour un Rambo sans grande envergure vu les tares énormes et les failles perceptibles au niveau de sa personnalité qui se dédouble et sa déficience intellectuelle.

... / ...

 

(Voir en - 4 - la totalité de l'article)

 

 

Nota :

le site stcom.net est lié au site internet http://politiquedevie.net,
qui est dirigé par Christian Cotten. Le site politiquedevie.net n'est qu'un instrument de manipulation du lobby des sectes, dont de la scientologie.

Les sectes collaborent étroitement avec certains services spéciaux étatiques.

On a relevé des accointances entre le site stcom.net, et le milieu sioniste niçois.

De plus, l'affaire stcom.net semble être en liaison avec les milieux tchétchènes, tant sur Nice, que sur la région parisienne, milieux tchétchènes qui sont noyautés et manipulés par les services spéciaux occidentaux.

 

 

3 - Menace de mort n° 1 Article publié sur le site stcom.net le 11 février 2006.


USA Occupés : Scandale du lobby juif sioniste americain : la fin annoncee d'Yisrael

Eux ou Nous : Le Procès du lobby juif sioniste AIPAC et la troisième guerre du
Golfe ...

"Lorsque viendra la fin de l'entité sioniste, cela ne prendra que quelques secondes, volant plus rapidement que des balles de fusils, les missiles thermonucléaires, tires depuis des endroits tenus secrets au Moyen Orient approcheront de Tel Aviv, Haïfa et toutes les grandes villes sionistes, à trois fois la vitesse du son, explosant dans un flash blanc aveuglant de 250 kilotonnes, conçus pour transformer instantanément, tout végétal, minéral et animal en chaleur et lumière...

Par James Petras

Août 2004 : le FBI et le bureau de contre-espionnage du Ministère de la Justice des Etats-Unis annoncent qu'ils enquêtent sur un analyste de haut rang du Pentagone, Larry Franklin. Celui-ci est suspecté d'espionnage au profit d'Israël et d'avoir remis à l'AIPAC des documents hautement confidentiels sur la politique américaine vis-à-vis de l'Iran. L'AIPAC les aurait remis à son tour à l'Ambassade d'Israël.

Le FBI a mené pendant plusieurs années, avant de les inculper pour espionnage, des investigations secrètes sur le chef-analyste du Pentagone, Larry Franklin, et sur les dirigeants de l'AIPAC, Steven Rosen et Keith Weissman.

29 août 2005 : Comme l'on s'y attendait, l'Ambassade d'Israël rejette formellement les accusations d'espionnage. Le même jour, Larry Franklin est accusé publiquement d'espionnage. Il faut savoir que Franklin travaillait en étroite collaboration avec Michael Ledeen et Douglas Feith. Ce dernier étant alors sous-Secrétaire à la Défense au Pentagone et en train de monter de toutes pièces le dossier qui conduisit à la guerre d'Irak. Franklin, lui, était chef-analyste sur les questions iraniennes — l'Iran figurant sur la liste de l'AIPAC en tête des cibles de guerre.

Au moment où l'enquête procéda à des inculpations officielles pour espionnage, le lobby pro-israélien (l'AIPAC) se joignit aux idéologues néoconservateurs pour donner une réponse à deux niveaux. En premier, ils émettaient un doute sur le fait que "transmettre des documents" constituait un crime, prétendant que cela impliquait des "échanges routiniers d'idées" et qu'il s'agissait de lobbying ; ensuite, les officiels et les médias israéliens rejetaient tout lien entre Israël et Franklin, minimisant l'importance de ce dernier dans les cercles de décision, tandis que d'autres se portaient garants de son intégrité.

À Washington, l'enquête du FBI sur ce réseau d'espionnage s'est renforcée et a conduit à l'interrogatoire de deux membres de haut rang du Bureau des Plans Spéciaux ( Office of Special Plans — OSP ), dirigé par Douglas Feith : William Luti et Harold Rhode. L'OSP avait pour tâche de fournir les renseignements bidons qui conduisirent les Etats-Unis à attaquer l'Irak. Le chef-enquêteur du FBI, Dave Szady, fit remarquer que l'investigation du FBI impliquait des écoutes, une surveillance secrète et une photo prouvant le transfert d'informations classifiées de Franklin vers les hommes de l'AIPAC, puis vers les Israéliens.

L'investigation "Franklin-AIPAC-Israéliens" était bien plus qu'une simple affaire d'espionnage. Elle mettait en jeu l'avenir des relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient. Et tout particulièrement, elle remettait en cause la capacité des "néocons" à pousser les Etats-Unis vers une confrontation militaire avec l'Iran. En tant qu'analyste supérieur du Pentagone, spécialisé sur l'Iran, Franklin avait accès à toutes les délibérations de la branche exécutive sur tout ce qui touchait l'Iran. Le lobbying de l'AIPAC et sa collecte d'information avaient pour but de promouvoir de façon agressive l'agenda israélien en vue d'une confrontation USA-Iran, et cela malgré l'opposition forte du Département d'Etat, de la CIA, du renseignement militaire et des commandants sur le terrain.

4 mai 2005 : Arrestation de Franklin.

4 août 2005 : Arrestation du directeur de la recherche en politique étrangère de l'AIPAC, Steve Rosen, et du spécialiste de l'Iran et directeur-adjoint de l'AIPAC en charge de la politique étrangère, Keith Weissman.

Ces arrestations furent un coup direct terrible porté sur l'agenda guerrier Israël-AIPAC pour les Etats-Unis. L'enquête du FBI se déroula prudemment avec l'accumulation, pendant plusieurs années, de renseignements détaillés. La prudence était dictée par l'influence politique énorme que l'AIPAC et ses alliés de la Conférence des Présidents des Principales Organisations Juives exerçaient sur le Congrès, les médias et au sein des Chrétiens Fondamentalistes. En effet, ces derniers auraient pu exercer leur influence lorsque ceux qui étaient accusés d'espionnage seraient conduits au tribunal.

29 août 2004 : Le premier coup contre l'enquête est porté lorsque CBS rendit publique l'investigation du FBI, juste au moment où Franklin confessait avoir transmis des documents hautement confidentiels à un membre du gouvernement israélien et qu'il commençait à coopérer avec les agents fédéraux. Franklin était prêt à conduire les autorités jusqu'à ses contacts au sein du gouvernement israélien. Après cela, Franklin cessa de coopérer. Abe Foxman, de la ligue contre la diffamation [ Anti-Defamation League ] (un groupe de pression juif pro-israélien de premier plan), réclama la nomination d'un procureur spécial pour enquêter sur les "fuites" relatives à l'enquête du FBI, au prétexte qu'elles "ternissaient" l'image d'Israël.

Ensuite, le ministre de la justice, John Ashcroft, intervint pour tenter de freiner l'enquête qui se répandait à l'intérieur du nid de néocons du Pentagone ; Douglas Feith, Paul Wolfowitz, Richard Perle et Michael Rubin furent "interviewés" par le FBI. Le néocon Michael Rubin, ancien spécialiste du Pentagone sur l'Iran et "spécialiste" permanent à l' American Enterprise Institute , a descendu Bush en flammes pour son "inaction dans cette affaire d'espionnage". Il a déclaré que cette enquête était "une chasse aux sorcières antisémite" (Forward, 10 septembre 2004). L'AIPAC a lancé une campagne contre cette enquête et pour soutenir ses activités et ses dirigeants. Résultat : quantité de membres importants du Congrès des deux partis se sont portés garants de l'intégrité de l'AIPAC et ont témoigné leur confiance et leur soutien à l'AIPAC.

Jamais, dans toute l'histoire des Etats-Unis, il n'y a eu autant de membres importants des deux partis au sein du Congrès qui ont témoigné leur soutien à une organisation soupçonnée d'espionnage, en se basant sur la seule information fournie par le suspect et en ignorant totalement le dossier du procureur fédéral. Contrairement au soutien bipartisan du Congrès à l'AIPAC, un sondage effectué auprès d'un panel d'électeur a montré que 61% d'entre eux pensaient que l'on devrait demander à l'AIPAC de s'inscrire en tant qu'agent d'une puissance étrangère et qu'il perde son statut l'exemptant de taxes. Seuls, 12% étaient en désaccord. Parmi les Américains juifs, 59% ne savaient pas, tandis que 15% étaient fermement d'accord et 15% fermement en désaccord (Zogby International, 25 septembre 2004). Il est clair que de nombreux Américains, contrairement à leurs représentants élus, émettent de sérieux doutes quant à la loyauté de l'AIPAC et à la nature de ses activités. Sachant qu'elle était soutenue par la grande majorité des citoyens américains, l'enquête fédérale pour espionnage s'est poursuivie malgré l'opposition de l'Exécutif et du Congrès.

Décembre 2004 : le FBI assigne à comparaître devant un grand jury quatre cadres supérieurs de l'AIPAC et fouille le bureau à Washington du lobby pro-israélien pour rechercher des documents additionnels sur Rosen et Weissman.

L'AIPAC continue de nier tout méfait et déclare : "Ni l'AIPAC, ni aucun membre de notre personnel, n'ont enfreint la loi. Nous pensons que tout tribunal ou grand jury conclura que les employés de l'AIPAC ont toujours agi légalement, correctement et de façon appropriée" (AIPAC, le 1er décembre 2004). Pourtant, après quelques mois d'enquête et l'arrestation des deux principaux dirigeants, l'AIPAC a mis fin à leur emploi et quelques mois plus tard, il a cessé de payer leurs frais de défense. De la même manière, les démentis catégoriques d'Israël pour espionnage se sont évaporés lorsque les vidéos et les transcriptions sur leurs agents de renseignements qui avaient reçu des documents classifiés ont fait surface.

Janvier 2005 : Un grand jury est convoqué. Tandis que l'enquête d'espionnage du FBI s'étend aux recoins intimes entre l'AIPAC et le Pentagone, les supérieurs de Franklin — l'espion qui s'était confessé —, Paul Wolfowitz et Douglas Feith, annoncent leur soudaine démission des postes de numéros 2 et 3 du Pentagone.

Février 2005 : Bush annonce que l'ancien criminel reconnu coupable, défenseur des escadrons de la mort en Amérique Centrale et fanatique sioniste de longue date, Elliott Abrams, va être en charge de la politique au Moyen-Orient au Conseil de Sécurité Nationale. Abrams servira de canal pour adresser les politiques israéliennes à la Maison-Blanche et de source quotidienne pour les décisions et les discussions politiques les plus importantes. Apparemment, Abrams était assez malin pour garder ses distances avec les opérations Franklin/Feith et AIPAC/Ambassade d'Israël et négociait directement avec Ariel Sharon et son chef d'état-major, Dov Weinglass.

Avril 2005 : l'AIPAC licencie Rosen et Weissman, sous prétexte que leurs activités n'étaient pas conformes aux normes de l'organisation.

4 mai 2005 : Franklin est arrêté sur l'accusation d'avoir révélé illégalement une information hautement classifiée à deux employés d'un lobby pro-israélien.

22-24 mai 2005 : Bien que l'AIPAC soit citée dans une inculpation majeure pour espionnage impliquant Steve Rosen — le chef de son département de politique étrangère — et Keith Weissman — le chef du bureau à l'Iran — la Secrétaire d'Etat, Condoleeza Rice, prononce le discours principal lors de la Convention de l'AIPAC. Des chefs de file du Congrès ainsi que des dirigeants des partis Républicain et Démocrate y ont aussi fait des discours, déclarant leur soutien inconditionnel à l'AIPAC, à Israël et à Ariel Sharon. La liste comprenait la Sénatrice Hillary Clinton, le chef de la majorité au Sénat Bill Frist (Républicain) et le chef des Démocrates au Sénat Harry Reid. Si l'on se base sur la participation de l'année précédente, plus de la moitié du Sénat américain et un tiers des membres du Congrès y aurait participé.

13 juin 2005 : une inculpation étendue cite nommément l'AIPAC et un "pays étranger" (Israël), ainsi que son agent du Mossad, Naor Gilon, qui s'est entre temps enfui vers Israël.

Il est clair que l'AIPAC, avec 60.000 membres aisés et 60 millions de dollars de budget annuel, avait plus d'influence sur l'attitude politique de l'Exécutif américain, des partis politiques et des représentants élus qu'une inculpation fédérale impliquant ses dirigeants, pour espionnage au profit d'Israël. Y aurait-il des fondements pour accuser nos dirigeants politiques de "complicité d'espionnage" si les dirigeants de l'AIPAC étaient reconnus coupables ?

4 août 2005 : Paul McNulty du Département de la Justice reconnaît formellement les dirigeants de l'AIPAC, Steven Rosen et Keith Weissman coupables d'avoir reçu et transféré des documents hautement confidentiels à l'Etat d'Israël par l'intermédiaire de son ambassade à Washington. Leur procès est prévu pour le 25 avril 2006. Le procès de Franklin devait se dérouler le 2 janvier 2006 mais il a été repoussé. Franklin a coopéré avec le FBI et le Département de la Justice dans leurs investigations sur l'AIPAC et les 'Israël Firsters' du Pentagone qui ont préparé l'invasion de l'Irak et les plans additionnels d'attaquer l'Iran. Ces inculpations sont basées sur une enquête prolongée. L'AIPAC était visé par l'enquête dès 2001, tandis que l'inculpation de Rosen et de Weissman cite des activités illégales depuis avril 1999.

Après que Rosen et Weissman furent placés sous enquête fédérale intensive en tant que co-conspirateurs dans l'affaire d'espionnage Franklin, l'AIPAC décida d'enrayer ses pertes et de couvrir ses arrières en les jetant par-dessus bord : l'AIPAC les vira en mars 2005, prétendant que leur "conduite ne faisait pas partie de leurs attributions, et qu'elle était en dessous des standards demandés aux employés de l'AIPAC" (Forward, 23 décembre 2005). En effet, l'AIPAC s'est servi de Rosen et de Weissman comme "lampistes" afin de se débarrasser d'une enquête fédérale plus approfondie sur ses activités. De plus, l'AIPAC a cessé de payer les avocats de Rosen et de Weissman, les laissant avec près d'un demi-million de dollars de frais juridiques. L'AIPAC n'a pas l'intention de payer les frais tant que le procès n'est pas terminé, pas par manque de moyens (ils ont levé plus de 60 millions de dollars en 2005 et sont exemptés de taxes) mais pour des raisons politiques . L'AIPAC veut voir comment le procès se déroule : s'ils sont acquittés, il sera alors sans danger de payer leurs avocats. Mais s'ils sont déclarés coupables, alors l'AIPAC refusera de payer (avançant les technicités du règlement intérieur de l'organisation) afin d'éviter d'être impliqué avec des espions reconnus coupables. Les dirigeants de l'AIPAC placent les intérêts de leur organisation et leur capacité à faire la promotion des intérêts d'Israël auprès du Congrès et des médias au-dessus de la loyauté à leurs anciens officiels.

Risquant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement fédéral, confrontés à des accusations détaillées, bien documentées, basées sur des écoutes téléphoniques, des vidéos et le témoignage d'un espion auto-confessé, Franklin, leur contact au Pentagone, Rosen et Weissman ripostent avec une véhémence inattendue.

On s'attend à ce que les avocats de la défense plaident que recevoir une information de la part d'officiels de l'administration était quelque chose pour laquelle ils étaient tous deux payés et encouragés à faire et quelque chose que l'AIPAC fait régulièrement (Forward, le 23 décembre 2005). En d'autres termes, Rosen et Weissman diront que soutirer des mémos confidentiels à de très hauts fonctionnaires du gouvernement et de les repasser à des fonctionnaires israéliens était une pratique habituelle parmi les agents de l'AIPAC. Pour renforcer leur dossier consistant à dire qu'ils "suivaient juste les ordres de l'AIPAC", les avocats de Rosen et de Weissman assigneront à comparaître les dirigeants de l'AIPAC pour témoigner devant la cour à propos de l'accès qu'ils ont eu dans le passé à des documents confidentiels, de leurs contacts avec des fonctionnaires haut-placés et de leur collaboration avec des fonctionnaires de l'Ambassade d'Israël. De tels témoignages auraient toutes les chances de donner une exposition tant nationale qu'internationale au rôle que l'AIPAC a joué en tant que courroie de transmission à deux sens, de et vers Israël.

Si Rosen et Weissman réussissent à lier l'AIPAC à leurs activités et s'ils sont reconnus coupables, cela ouvrira une enquête fédérale bien plus vaste sur le rôle de l'AIPAC dans l'assistance et la complicité de comportements criminels pour le compte de l'Etat d'Israël. Durant les deux années ou presque où Rosen et Weissman ont été publiquement suspectés d'espionnage, l'AIPAC a réussi à repousser toute publicité hostile en mobilisant des dirigeants politiques, des chefs de parti et des membres haut-placés de l'administration Bush pour témoigner en public en leur faveur. L'AIPAC a laissé tomber Rosen et Weissman et a persévéré à aligner le Congrès américain avec l'agenda de guerre d'Israël contre l'Iran. Et ensuite, à brûle-pourpoint, Rosen et Weissman menacent de faire tomber leur couverture "nous ne sommes qu'un simple lobby" travaillant à la promotion des intérêts mutuels américains et israéliens en matière de sécurité.

La défense de Rosen et de Weissman fera certainement ressortir le fait que l'AIPAC n'a, à aucun moment, informé leurs employés sur ce que la Loi dit en matière d'obtention et de transfert d'information hautement confidentielle à une puissance étrangère. Weissman et Rosen plaideront qu'ils ne savaient pas que le fait de recevoir une information confidentielle de la part de fonctionnaires de l'administration et de les remettre à Israël était illégal puisque tout le monde le faisait. Ils argumenteront aussi que leur prétendue activité d'espionnage n'était pas une 'opération véreuse' qu'ils avaient menée indépendamment de l'organisation, mais qu'elle était connue et approuvée par leurs supérieurs. Ils se référeront aux procédures de reporting de l'AIPAC.

Selon un ancien employé de l'AIPAC ayant des liens avec l'actuelle direction de l'organisation, Rosen et Weissman sont perçus comme ayant agi "comme Samson essayant de faire s'écrouler la maison sur tout le monde" (Forward, le 23 décembre 2005).

"Tout le monde" qui est impliqué dans l'exploitation de la richesse, de la puissance et des forces militaires des Etats-Unis pour servir les intérêts expansionnistes d'Israël. Ce qui a commencé comme un procès d'espionnage à petite échelle, pas différent d'autres procès récents, est en train de croître en une cause célèbre [en français dans le texte] majeure, impliquant le lobby le plus puissant parmi ceux qui influencent toute la direction de la politique au Moyen-Orient. Si Rosen et Weissman sont reconnus coupables et s'ils plaident réellement qu'ils suivaient les ordres et qu'ils informaient l'AIPAC de leurs activités criminelles, il est possible que cela écarte de nombreux et riches donateurs et activistes juifs. Peut-être que cela jettera un peu de honte sur les politiciens qui font des courbettes et s'abreuvent dans l'auge de l'AIPAC. Avec un AIPAC affaibli et des alliés au gouvernement peu enclins de continuer à "faire la liaison" avec les renseignements israéliens sur la politique au Moyen-Orient, il est possible qu'un débat libre et ouvert, basé sur les intérêts des Etats-Unis, prenne place. Avec un débat public relativement libre des contraintes imposées par les lobbies et les idéologues d' "Israël d'abord", peut-être l'opposition du public américain aux guerres et aux occupations du Moyen-Orient pourra-t-elle devenir le discours dominant au Congrès, voire même à l'Exécutif. Peut-être que les 3 milliards de dollars et plus d'aide étrangère annuelle au bénéfice d'Israël — plus de 5 milliards en tout — peuvent être réalloués vers la reconstruction de toutes les villes industrielles ravagées du Michigan, de la partie Nord de l'Etat de New York et d'ailleurs.
* * *
Ancien professeur de sociologie à l'Université de Binghamton, dans l'état de New York, James Petras reconnaît ses 50 années d'adhésion à la lutte des classes. Conseiller des sans-terre et des sans-emploi au Brésil et en Argentine, il est co-auteur de "Globalization Unmasked" [LA Globalisation Démasquée

http://questionscritiques.free.fr/edito/CP/James_Petras/AIPAC_080106.htm

Transmis par abu-suleyman le 11 février 2006 à 18:25:48 EST
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4 - Menace de mort n° 2 Article publié sur le site stcom.net le 2 janvier 2006.

 

Europe: SARKOZY, un Caractériel et un Souffre-douleur pour les Renseignements Généraux

«  SARKOZY, LE TRUBLION NOTOIRE FANS LE COLLIMATEUR DES RENSEIGNEMENTS GENERAUX ».

Nul n'est prophète dans son pays et point besoin de se lancer dans des discours emphatiques grandiloquents pour expliquer que les trois semaines d'agitation urbaine qui ont fortement ébranlé la société française, les institutions de la République, et le gouvernement se retranchant sur une probable accalmie sur lequel il avait misé avec  un éventuel retour des choses à la normale après les nombreuses bavures de SARKOZY, était visiblement et terriblement pris de vitesse face au mouvement de contestation qui avait pris toutes les apparences d'un deuxième MAI 68. Comment expliquer que le premier flic de France, responsable des graves troubles qui se sont propagés sur tout le territoire français soit ménagé par ses supérieurs et demeure la coqueluche et la colombe d'un certain « électorat » français qui se porte garant de ce trublion qui poserait un sérieux problème au RG (Renseignements généraux) ?

De surprise en déclaration fracassante, le ministre de l'Intérieur n'en a pas finit de surprendre et de provoquer la nausée lorsqu'en développant son argumentaire sur son rôle désastreux de la gestion qui a succédé à la profonde crise qu'a traversé la France, ou plutôt PARDON, un certain côté caché « honteux » de la France que les politiques français ne veulent pas dévoiler dans toute son étendue pour ne pas avoir à rendre des compte et  donner les raisons pour lesquelles ils se sont désintéressés à ce point crucial du problème des banlieues et de la « France du bas  » qui a sérieusement pris à partie un gouvernement incapable de prendre les bonnes décisions destinées à une certaine couche populaire de la nation française vivant dans des bidonvilles, endroits squattée et ghettos, le fils d'immigré hongrois a cru bon de mettre en exergue l'organisation de bandes mafieuses sévissant dans les « cités dépotoirs » et dortoirs en tout genre ou tout le monde s'entasse, créant de facto l'explosion de la cellule familiale, la promiscuité et la montée des fléaux.  Le Sieur Sarkozy a donc décidé de sortir sa dernière arme après sa déconfiture politicienne à gérer une situation drastique, arme ultime qui aurait motivé tout une levée de boucliers partisans d'un « renforcement draconien du dispositif policier et d'un durcissement en matière d'interpellation et de contrôle d'identité ». Le dispositif supplémentaire mis à la disposition des forces de sécurité implantes déjà sur place et relevant de la gendarmerie et des forces de police spécialisés pour contrer le mouvement d'insurrection populaire a été mis en place par le pyromane SARKO qui a désigné d'emblée la main de bandes mafieuses organisées tout simplement pour ne pas avoir à se justifier sur cette crise interminable, mal gérée, qui a régressé péniblement en raison de la lenteur du gouvernement et du premier flic de France a trouver une sortie de crise honorable.

- SARKOZY, UN NOVICE POLITIQUE INSTABLE SUR LA SELETTE APRES L'EFFET BOULE DE NEIGE QUI A DEFERLE SUR TOUTE LA FRANCE.

Avec des discours parlant de haine, d'incitation à la haine raciale, de « racaille » et autres indispositions à «  nettoyer au karcher  », on ne comprends pas pourquoi les principaux dirigeant de ce pays n'ont pas imputer l'entière responsabilité des tragiques révoltes et débordements prévisibles au premier flic de France. Avec un silence obstiné quand il s'agit de s'excuser auprès des populations, le gouvernement n'a pas montré pas tous les signes réelles et tangibles d'une volonté de calmer le jeu

Aux débats houleux et croisés faisant référence à la « Paix revenue » qui a succédé à l'orage et trop longtemps aux émeutes conjuguées aux poussées de fièvre, on se perdait en conjectures en tachant à déterminer les facteurs qui avaient allumé la mèche banlieusarde avant d'en servir de combustible alors que bizarrement, pourquoi ne pas affirmer péremptoirement que les propos injurieux, racistes et  répugnants  suffisent déjà à eux seuls à expliquer ce qui a motivé de détonateur au deuxième mouvement de révolte et de contestation après celui de MAI 68 ?.. Et surtout, ne comptez pas sur COHN-BENDIT pour défendre ce mouvement d'insurrection populaire, lui qui a changé de veste et redorer son blason pour opter pour une politique des Verts. On a même vu d'autres mouvements sociaux se joindre à la spirale de violence qui a fortement commotionné toute la France entière aux seuls fins de rejeter en bloc la politique obsolète de Dominique de VILLEPIN et du gouvernement en général qui n'a jamais répondu aux attentes et aux préoccupations primordiales des masses populaires confrontées à l' « URGENCE SOCIALE ».

Les RG s'inquiéteraient du rôle néfaste de ce prétentieux trublion déterminé  à gravir plus tard et le plus tôt possible le perron de l'Elysée en temps que futur président de la République française bien que les Renseignements généraux, corps du Renseignements français sous tutelle  du patron de la place BEAUVAU ne soient pas sur la même longueur d'onde que leur patron. Les RG ne comprennent pas  que l'idée n'est  jamais taraudée la miniscule boîte crânienne de Sarkozy pour s'attirer les sympathies du peuple français, de rechercher une solution consensuelle à cette crise que lui-même a volontairement déclenché, a faire amende honorable en s'excusant publiquement et  surtout à donner des droits aux communautés.

Loin de faire écho à l'argumentaire développé par Sarkozy, les « RG » ont un tout autre point de vue  sur la question en avançant que les émeutes urbaines n'étaient ni manipulées, ni organisées et mettent plutôt en avant des facteurs déclenchants relatives à la « précarité, l'exclusion sociale et la condition sociale d'exclus de la société française ainsi que la discrimination ». Les « RG » qui se sont donc adonner à une lecture différente, voire même totalement contradictoire désignent donc implicitement le novice SARKOZY comme premier responsable des trois semaines de nuits  enfumés, d'affrontements et de voitures calcinés. Les « RG » attestent que bien au contraire, il n'y a jamais eu  agissement d'aucune mafias ou d'une quelconque manipulation de la mouvance islamiste. Les renseignements généraux pessimistes sur l'avenir des banlieues et des jeunes interpellent le premier flic de France sur d'autres risques similaires tout à fait prévisibles a ceux qui ont embrasé la France si un simple incident (bavure ou violence policière, décès d'un jeune) se produisait pouvant provoquer de nouveau une nouvelle flambée de violence généralisée. Les RG précisent que les jeunes des quartiers sensibles se sentent pénalisés par leur pauvreté, la couleur de leur peau et leurs noms et que ceux qui avaient saccagé les cités avaient en commun des gestes desperados et l'absence de perspectives et d'investissement par le travail dans la société française ou ils leur est interdit de s'intégrer même avec toute la bonne volonté qu'ils y mettraient, corps et âme compris.

Ils omettent toutefois de dire que leur service (Renseignements généraux) ont été incapables et incompétents pour prévenir et juguler la contestation sociale généralisée qui a touché  l'ensemble des couches populaires défavorisées, livrées à elles-mêmes et sans compter de l'expansion exponentielle  de la paupérisation que les gouvernements de droite comme de gauche ne sont jamais parvenus à résorber. Même le « michel dakar le RG provocateur et ingrat » qui semblerait bosser sans grande conviction pour les RG a été surpris de la tournure des événements de MAI 68 Bis et doit indubitablement mesurer les conséquences et surtout les servitudes de ce métier à risque lorsqu'on a toujours en mémoire les deux agents de la DST  liquidés physiquement par le révolutionnaire CARLOS. D'ailleurs on comprend très mal que les RG se soit doté et encombré d'un tel élément peu recommandable qui n'a jamais fait ses preuves, qui n'a pas la vocation et qui a l'air de se prendre pour un Rambo sans grande envergure vu les tares énormes et les failles perceptibles au niveau de sa personnalité qui se dédouble et sa déficience intellectuelle.

- POUR UNE POLITIQUE PLURALISTE, UNE SOLIDARITE NATIONALE, DEVANT INTEGRER TOUTE LA DIVERSITE CULTURELLE ET TOUTES LES COMPOSANTES ETRANGERES  DE LA FRANCE.
    Les violences qui ont secoué l'ensemble de la France suite aux graves propos du Ministre de l'Intérieur, connu aussi sous le sobriquet de premier flic de France traduisent un profond malaise de la société française défavorisée contrainte à vivre au jour le jour, des jeunes qui se savent condamnés à un avenir incertain car au lieu de prôner une véritable politique d'intégration, les politiques français ont tous mis œuvre tout un processus politique favorisant bien au contraire la désintégration qui s'avère être un échec patent. Et pire, Sarkozy, plutôt que de calmer le mécontentement populaire et d'être préoccupé par les raisons inhérentes aux émeutes qui se sont propagées, telles une traînée de poudre à préféré opter pour l'état d'urgence, choisir le répression et pratiquer la bastonnade et la castagne. Ainsi que c'était d'ailleurs tout à fait prévisible, et faisant suite aux déclarations lapidaires du Ministre de l'Intérieur à l'encontre de ce qu'il a toujours qualifié en son for intérieur et dans certaines proportions, publiquement « d'indigènes, de sous-développés, de voyous, de racaille et de minorités », le gouvernement a décidé de soumettre au vote des deux assemblées la prorogation pour trois mois de l'état d'urgence dans le but explicite de donner « tous les moyens aux forces de l'ordre pour ramener le calme » par des moyens exceptionnels bien qu'on ait frôlé de peu l'état d'exception après avoir réactiver la loi de 1955 remontant à la guerre d'Algérie et ce, par des méthodes dignes du stalinisme pour annihiler tout mouvement de contestation, brimant la liberté et le droit de s'exprimer dans un état de droit ou le délit d'opinion s'oppose foncièrement aux systèmes démocratiques.

Suite aux graves propos du Ministre de l'Intérieur, connu aussi sous le sobriquet de premier flic de France, la contagion qui s'est propagée dans l'Hexagone a traduit un profond malaise de la société française défavorisée contrainte à vivre au jour le jour et a motivé des jeunes qui se savaient condamnés à un avenir incertain à manifester pour exprimer leur ras-le-bol. Car au lieu de prôner une véritable politique d'intégration, les politiques français ont tous mis œuvre tout un processus politique favorisant bien au contraire la désintégration qui s'avère être un échec patent. Et pire, Sarkozy, plutôt que de calmer le mécontentement populaire et d'être préoccupé par les raisons inhérentes aux émeutes qui se sont propagées, telles une traînée de poudre à préféré opter pour l'état d'urgence, choisir le répression et pratiquer la bastonnade et la castagne. Ainsi que c'était d'ailleurs tout à fait prévisible, et faisant suite aux déclarations lapidaires du Ministre de l'Intérieur à l'encontre de ce qu'il a toujours qualifié en son for intérieur et dans certaines proportions, publiquement « d'indigènes, de sous-développés, de voyous, de racaille et de minorités », le gouvernement a décidé de soumettre au vote des deux assemblées la prorogation pour trois mois de l'état d'urgence dans le but explicite de donner « tous les moyens aux forces de l'ordre pour ramener le calme » par des moyens exceptionnels bien qu'on ait frôlé de peu l'état d'exception après avoir réactiver la loi de 1955 remontant à la guerre d'Algérie et ce, par des méthodes dignes du stalinisme pour annihiler tout mouvement de contestation, brimant la liberté et le droit de s'exprimer dans un état de droit ou le délit d'opinion s'oppose foncièrement aux systèmes démocratiques.

Dans le même temps, était annoncée la décision d'installer les CRS d'hostilité déguisés en police de proximité dans les banlieues, de redoubler les effectifs après des débordements imputables à la politique raciste sarkozienne qui a conduite à expulser les étrangers dont il est leur est reproché d'avoir manifesté et de s'être retrouvé aux premières lignes de la confrontation avec les force de police. L'escalade sécuritaire tout azimut et répressive s'était donc confirmé alors que les politiques français et à leur tête Jacques CHIRAC faisait comme si de rien n'était ou attendait soit la démission du turbulent SARKO ou que les choses empiraient alors que tout laissait penser au troisième jour des troubles que la situation loin de s'atténuer ne pouvait que se rallumer davantage et aller crescendo. Alors que l'ultralibéralisme, la politique libérale du gouvernement, la réduction des services publics, l'aggravation des disparités sociales et le renforcement des textes législatifs au détriment du citoyen français, source de tous les maux de la société française ont entraîné des frustrations associées à la grogne populaire qui ont débouché sur un deuxième MAI 1968 et sur des ripostes sociales importantes, Chirac et son gouvernement ont choisi comme seule alternative à la profonde crise que son pays a traversé, l'option « état d'urgence » qui,  s'additionnant au plan Vigipirate permettait d'habituer la population à vivre dans un régime d' « exception », à créer des automatismes psychosociaux, des réflexes de repli, d'appréhension, voire l'instauration de mesures d'exception mettant en péril les partisans farouches et les chantres mêmes des irréductibles de la démocratie.
Quel aveu d'impuissance, de faiblesse de la part d'un pouvoir qui a mis en place tout ces dispositifs draconiens inhumains alors qu'il disposait de la majorité absolue au Parlement !. Quelle aberration et manque de cartésianisme dont ont fait preuves les politique français confrontes à l'urgence sociale, à la progression de la fracture sociale en s'illustrant par des procèdes relevant du totalitarisme et du peu d'engouement à établir un plan d'urgence nationale face aux défavorisés, parias et exclus de la société et à proposer de vraies réformes en adéquation avec la réalité afin de distribuer équitablement et de façon impartiale les richesses accumulées depuis des décennies par ce pays ( qui a dilapidé et fait main basse dans les anciennes colonies) alors qu'on constate avec une profonde amertume que la fondation pour la mémoire n'existe toujours pas, exception faite pour se remémorer et se souvenir de l'holocauste des juifs, véritable fonds de commerce intarissable et lucratif.

Le droit de manifestation, de circulation, d'expression, le droit de faire grève a été supplantés par des mesures de renforcements des effectifs policiers, de contrôle d'identité incessant à plusieurs reprises et chaque jour dans la capitale Française qui vont aux antipodes des libertés individuelles et ont été suspendus aux décisions des préfets.

Face à la prorogation de l'état d'urgence qui est en réalité  le bras armé et le fer de lance du libéralisme pour faire taire ou empêcher que les salariés puissent agir, que les organisations politiques syndicales rebroussent chemin, que les associations n'aient plus de liberté de manœuvre et pour rétablir la double peine,  on a vu une partie de la gauche persister dans sa complaisance vis-à-vis du pouvoir en ne votant pas contre la prorogation de l'état d'urgence.

/br> Face à la révolte des banlieues et aux réponses définitives que les politiques et toutes les associations françaises confondues devraient ou auraient du apporter (alors que tout le monde connaissait le caractère particulièrement non viable, inharmonieux,  inhumain des cités) , on a vu le Gouvernement, par la voie de Villepin calquer ses réponses sur les méthodes de l'extrême droite en privilégiant la réactivation des couvre-feux, l' augmentation de 20 % des effectifs de police déjà fortement implantés sur le terrain,des Interpellations musclées, des arrestations massives et procès arbitraires.

Il est clair que face à la grogne populaire, le manque de logements pour les défavorisés et les SDF, le Chômage persistant, la discrimination en matière d'embauche au travail, des entretiens inexistants lorsque l'employeur est allergique face à des noms à consonance étrangère (magrébine, noir entre autres) (Opter pour le CV anonyme), l'égalité des chances n'est pas d'actualité et se révèle bien au contraire  une utopie et Chirac, Villepin et Sarkozy en persistant dans l'application de politiques libérales et ultra répressives qui touchaient l'ensemble de la population parquée dans les cités ne mesuraient pourtant pas suffisamment le foyer de tension allumée par l'incendiaire impénitent du nom de Sarkozy. Les actes de rage et de désespoirs sont ceux d'une population qui aura connu plus que toute autre l'échec scolaire, le chômage et la précarité, le rejet et l'oubli des gouvernements successifs qui se sont toujours occupes de la prolifération des profits au détriment des masses laborieuses et des sans-emplois qui n'aspirent qu'à trouver un job permanent et non des solutions de rechange précaire que le gouvernement leur promet et qui est visiblement loin de se soucier de l'égalité des droits et de la dignité des citoyens en combattant les politiques libérales, de véritables cancers qui ne peuvent qu'engendrer de graves désagréments et dysfonctionnements dans la société française.

MINOU99
Altermondialiste, Cadre, Militant pour la paix et la coexistence pacifique
Pour LVO
Le 13  Décembre 2005"

Transmis par admin le 02 janvier 2006 à 17:04:10 EST
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Voir à ce sujet, le fichier suivant, sur le site aredam.net :

14 février 2006, Plainte au Procureur de la République, pour appel public à l'assassinat, paru sur le site stcom.net le 2 janvier 2006. Lire la plainte.