TEXTE :

Qu’est-ce que la Secte Sioniste, qu’est-ce qu’une secte, qu’est-ce qu’une religion ?

« Il est vital pour tous de comprendre au plus vite que le mouvement sioniste est une secte » Rabbin Lévy-Lelouche, Montréal, 1952.

 

ANNEXE :

1 – Définition de la secte (selon les organisations de lutte anti-sectes).

2 – Article du Réseau Voltaire paru sur le site internet voltairenet.org/fr, le 6 décembre 2006.

3 - Vue d'un membre de la SS (Secte Sioniste), prise au cour d'une manifestation antisioniste à Paris.

 


TEXTE :

 

Qu’est-ce que la secte sioniste, qu’est-ce qu’une secte, qu’est-ce qu’une religion ?


 

Préambule :

 

Ce qu'on décrit comme étant un mouvement sioniste mondiale est typiquement une secte.

Le sionisme n'est ni un mouvement politique, ni une religion, ni un mouvement ethnique.

Les membres du mouvement sioniste sont des adeptes de secte. Ils ne se définissent ni comme membres d'une religion, ni comme membres d'une ethnie ou d'une "race".

C'est le "vice" des dirigeants de cette secte, de faire l'amalgame fallacieux entre le sionisme et une religion, ou un mouvement ethnique, ou "racial". Ils le font dans le but unique de dévoyer les lois de la République qui protègent les individus de persécution, appel à la haine, ou injure, exactions prenant pour prétexte l'origine ethnique, ou religieuse ou "raciale" de ces individus.

Il n'y a pas d'ethnie sioniste, pas de "race" sioniste, pas de "religion" sioniste.

Le sionisme est le dogme de la Secte Sioniste, et les sionistes sont les adeptes de cette secte, et comme tout adepte de secte, ils sont les victimes de cette Secte Sioniste.

Les dirigeants de la Secte Sioniste, comme ceux de nombreuse autres sectes (voir le cas de la Scientologie qui a réussi à faire disparaître une partie de son dossier judiciaire du Palais de Justice de Paris), infiltrent et noyautent l'appareil judiciaire français et subjugent certains de ses magistrats. Les dirigeants de la Secte Sioniste visent particulièrement les magistrats des chambres dites de la presse, pour que ces magistrats acceptent de pratiquer l'amalgame entre sioniste et juif, entre sionisme et judaïsme, de façon à pouvoir condamner ceux qui s'opposent à la Secte Sioniste, et particulièrement au génocide des Palestiniens opéré par les dirigeants de la Secte Sioniste, comme coupable d'appel à la haine "raciale", ethnique et religieuse.

Ces magistrats dont le juge Nicolas BONNAL est l'exemple typique, le modèle parfait, accompli, juge qui siège à la 17ème chambre du TGI de Paris, pratiquent ouvertement l'amalgame entre sioniste et juif, entre sionisme et judaïsme, et aussi pratique ouvertement le négationnisme du génocide des Palestiniens par les sionistes, et même le négationnisme des crimes dits de guerre, dont les sionistes sont les auteurs (voir les attendus du juge Nicolas BONNAL lors d'un jugement daté du 16 novembre 2004 : "Cette imputation de génocide, ou tout le moins de graves crimes de guerre, est également diffamatoire" ... "il n'est pas contestable qu'en utilisant des vocables construits à partir du substantif "sioniste", le prévenu entend viser les juifs en tant que tel ".

De plus, le juge Nicolas BONNAL exprime dans les attendus de ce jugement, que le fait de dessiner un drapeau israélien pour dénoncer le crime des sionistes en Palestine, drapeau qui contient en son centre l'étoile de David, étoile de David qui est l'un des principaux symboles religieux du judaïsme, revient à viser les juifs en tant que membres du judaïsme, à cause de la présence de cette étoile dans ce genre de dessin, ce qui autorise ce juge à condamner les auteurs de ce genre de dessin, pour dénigrement des juifs en général, soit pour diffamation et appel à la haine raciale, ethnique et religieuse.

Il faut savoir que le juge Nicolas BONNAL suit les stages de "formation" que donne le CRIF, (Conseil représentatif des institutions juives en France), CRIF dont l'action réelle est de persécuter les antisionistes, et particulièrement ceux qui défendent les Palestiniens contre les activités de génocide des sionistes Les persécutions des antisionistes sont exercées par le CRIF sous le prétexte de "défendre" les juifs de l'antisémitisme, alors que le CRIf, au contraire embrigade les juifs dans la Secte Sioniste. Le CRIF tente de faire reconnaître la Secte Sioniste comme étant la communauté naturelle et unique des juifs. Le CRIF n'est guère autre chose que l'un des organes directeurs de la Secte Sioniste en France. Le CRIF se sert de l'antisémitisme pour à la fois dominer les juifs, les soumettre à la Secte Sioniste, et pour persécuter les opposants au sionisme, qu'ils soient juifs ou non-juifs, et ceux qui s'opposent au génocide des Palestiniens, génocide opéré par les dirigeants de la Secte Sioniste.

On peut légitimement parler de complicité objective dans le génocide des Palestiniens dans le cas du juge Nicolas BONNAL, de même dans son cas, de complicité d'incarcération et d'exploitation d'une population dans une secte, soit la population juive dans la Secte Sioniste.

En ce qui concerne l'appareil policier français, que la Secte Sioniste noyaute (comme la secte AUM au Japon, laquelle était informée à l'avance et dans le détail des opérations en préparation dirigées contre elle, grâce à des policiers membres de la secte), il suffit pour se rendre compte de son degrè d'infiltration au sein de l'appareil policier français, de prendre connaissance de la déclaration récente d'un responsable du syndicat CFDT de la police, qui se prononce contre la dissolution des milices de la Secte Sioniste (Bétar, Tagar, Ligue de défense juive), dont l'un des membres a pourtant poignardé un commissaire de police.

 

 

Cette Secte Sioniste (SS) est semblable aux deux plus redoutables sectes contemporaines (Scientologie, AUM), ce qui signifie qu’il s’agit d’une organisation :

dont l’objet est la prise du pouvoir par ses dirigeants sur la société normale,

qui exerce une emprise abolue sur ses membres,

qui est un enclos totalitaire,

qui n’a pas vocation à l’universalisme, c’est à dire à élargir son recrutement à l’ensemble de la population, et à imposer sa loi interne à la population normale,

qui limite même, tant que faire se peut son recrutement,

qui n’existe que par son opposition à la société normale, qui cesserait même d’exister si la société normale disparaissait, et si il ne restait plus dans le monde que des membres de la secte.

 

La différence entre secte et religion est sans doute que toute religion tend à exercer une emprise directe sur l'ensemble de la population normale, et agit comme instance de légitimation du pouvoir politique en place, auquel elle ne cherche pas à se substituer.


Cette différence est clairement evoquée dans les Evangiles, par les déclarations du Christ impliquant une séparation des pouvoirs, tels : « Mon royaume n’est pas de ce monde », et : « Il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».


Toute religion a pour objet la recherche du pouvoir par l’assujetissement des esprits, tandis que le pouvoir dit « temporel », domine par l’assujetissement des corps. La prétention des sectes est d’opérer à la fois sur les deux plans.


La Secte Sioniste (SS) est une création récente, datant du milieu du 19ème siècle. Le dogme de cette secte est constitué d’éléments issus de la religion juive, et des doctrines racistes et colonialistes européennes.


Les autres sectes les plus connues et les plus agressives, sont La Scientologie et AUM, qui comme la SS, soit au niveau mondial pour la première, soit au niveau du Japon pour la seconde, typiquement, noyautent tous les cercles proches du pouvoir, tels ceux de la finances, des médias, de la classe politique, et des appareils répressifs policiers et judiciaires (lire l’article du Réseau Voltaire, en fin de texte, sur la puissance des sionistes aux USA, sachant que cette puissance est sans doute aussi étendue en Europe).


La différence entre les sectes couramment définies comme telles, et la SS, est que la SS empêche la prise de conscience généralisée de son état de secte (la Secte Sioniste - SS, se présente comme un mouvement de libération nationale, et se réclame même du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, concept issu de la décolonisation, alors que le sionisme est une forme de colonialisme, et pratique l’élimination totale d’un peuple), comme la SS interdit par le déni, la prise de conscience de l’importance de son influence (voir en fin de texte l’article du Réseau Voltaire relatif à Noam Chomsky, qui déni l’importance de l’influence de la Secte Sioniste aux USA, révélant par là sa propre appartenance à cette secte).

Pour finir, la Secte Sioniste (SS) est la seule secte à avoir réussi à établir une base « off-shore », son siège : Israël, dénommée par certains de ses voisins l’ « Entité », hors de l’atteinte des lois internes aux Etats, et même hors de toute atteinte du droit et des lois internationales.


Le siège de la secte jouit d’un statut d’Etat (la Scientologie, elle, avait installé son siège sur une flotille naviguant dans les eaux internationales, la See-org, la secte AUM japonaise, qui a battu sans doute pour des siècles – espérons-le, tous les records de d’agressivité et de nuisance, a voulu brûler les étapes, et a été décapitée avant d’avoir pu établir son siège hors de toute atteinte, dans l’impunité).


A l’instar de la secte AUM japonaise, dite de la « vérité suprême », qui pendant sa brêve existence n’a eu de cesse de se créer un arsenal d’armes biologiques, chimiques et nucléaires, de pointe, ainsi que d’armes conventionnelles, la SS possède un armement de destruction de masse qui la place juste après les USA et la Russie. Elle contrôle de fait les appareils gouvernementaux et médiatique des USA, ainsi que ceux européens, et exerce une influence importante au sein de l’oligarchie capitaliste mondiale, qui règne actuellement sur la planète (lire à ce sujet l’article du Réseau Voltaire en fin de ce texte, article écrit par un ex-membre du Congrès des USA, et qui décrit comment l'intégralité de la classe politique des USA se plie aux ordres des sionistes, via la pression des médias et les financements politiques. Il en est de même - très sûrement - en France, mais il nous manque un homme politique intégre et courageux, pour nous en faire ainsi l'exposé).


A l’instar des sectes de la Scientologie et d’AUM, la SS use de tous les moyens possibles de persécution envers ses détracteurs, telles les procédures judiciaires, la diffamation publique et l’agression physique.


A l’instar de ces deux sectes, les membres de la SS sont entièrement soumis aux dirigeants de cette secte, ne jouissent plus de la moindre autonomie de pensée, ni d’individualité. Ils répondent exactement à la définition du mot « fanatique », dont l’étymologie latine signifie serviteur du temple (de fanaticus : inspirés, en délire, provenant de fanum : temple).


A l’instar de ces deux sectes, les membres de la SS ont été conditionnés à croire qu’ils sont l’élite de l’humanité, que leur mission est de sauver l’humanité du mal, que le monde entier leur est hostile, que la secte à laquelle ils appartiennent mène un combat mortel pour sa survie, contre tous les autres humains.


Les déterminations psychologiques essentielles de ces sectes, telles la paranoïa (délire de persécution), et la mégalomanie (folie des grandeurs), conduit mécaniquement les membres de ces sectes à mobiliser la totalité de leurs énergies et à orienter l’ensemble de leurs activités, vers la prise du pouvoir et l’anéantissement de ceux qui leurs résistent. C’est ce qui a été clairement mis en évidence par les exemples de la Scientologie et d’AUM vérité suprême.


Il n’est pas étonnant dès lors de constater que ces trois sectes emploient aussi l’arme de la psychiatrie pour combattre ceux qui dévoilent leur réalité, et font passer leurs adeptes pour des malades mentaux, tant l’enfermement dans cet univers clos qu’est la secte, en rupture avec le monde, et la privation de tout rapport humain vrai, soit à l’intérieur de la secte, soit à l’extérieur de la secte, finit par faire paraître aux membres de ces sectes comme des fous, ceux qui osent ouvertement exprimer que la norme de cette secte est morbide, norme sur laquelle est bâtie tout ce qui constitue la petite bulle artificielle mentale des sectaires sionistes, leur schéma mental (ainsi, le fameux rabbin Gabriel Farhi, qui a été très étrangement agressé au couteau dans sa synagogue par un musulman au cri d’Allah Akbar ! – Dieu est grand ! – musulman magique ; un djin sans doute, qui s’est transformé en fumée qui s’est échappée par un vasistas de la synagogue, et blessures au couteau quasi invisibles, qualifie les opposants au sionisme de déséquilibrés, alors que les policiers qui enquêtaient sur sa très étrange et très médiatique agression, lui conseillaient, pour mettre un terme aux rumeurs le concernant, de rencontrer des experts en psychiatrie. Après une éclipse durant laquelle officiellement il s’est fait porter pâle (dépression, malaises cardiaques et autres), ce charmant rabbin continue de plus belle à donner des interviews sur les ondes des radios communautaires juives. Il apparaît aussi aux côtés de Roger Cukierman (on n’abandonne pas un si valeureux et doué compagnon), le chef suprême du CRIF, lors de manifestations officielles. On trouve de même une multitude de psy dans la secte sioniste – On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Voir aussi le magazine « Psychologie », de la famille Schreiber).


Le procédé fondamental de légitimation de ces sectes est l’inversion des valeurs. Ce procédé d’inversion permet le rééquilibrage psychique permanent nécessaire à la survie mentale des membre de ces sectes.

L’inversion des valeurs est essentiellement de deux types :


1 - inversion des principes, ceux du positif et négatif, ou du bien et du mal, du juste et de l’injuste, du malade et du sain …


2 - inversion des culpabilités, ou du criminel et de la victime, du coupable et de l’innocent, de l’agresseur et de l’agressé …


Il s’agit autrement nommé du procédé psychologique dit de projection, qui fait rejeter ce qui est ressenti comme déplaisant en soi sur ceux qui vous entoure, et particulièrement sur ceux qui mettent en évidence ces aspects qu’on ressent comme déplaisants.


Pour résumer, le monde de la secte, dont celui des sionistes, est le « monde à l’envers », et ses membres ne jouissent ni de leur raison, ni de leur libre arbitre. Ils n’existent pas en tant que personne (étymologiquement, mot provenant de l’étrusque désignant le « masque de théatre », et signifiant celui ou celle qui s’exprime), ni en tant qu’individualité. Ce sont des choses manipulées par d’autres, manipulateurs qui sont eux-mêmes des choses.


Un phénomène sectaire, dont le sionisme est l’illustration, est un processus mécanique de dépersonnalisation de masse, qui s’auto-entretient et tend à s’auto-amplifier. Il n’y a ni décideurs ni commandés au sein d’une secte, mais un conglomérat de non-êtres indifférenciés, une masse qui ne réagit plus que par réflexe, celui de la peur, dont dérivent la haine et l’agressivité, qui en retour déclenchent la peur, la haine et l’agressivité, enfermant irrémédiablement les sectaires dans un cercle infernal, dans une spirale de violence qui ne peut que s’amplifier.


A la différence de la Secte Sioniste (SS), la Scientologie et AUM ont été très rapidement jugulés, alors qu’on assiste au contraire, avec la secte sioniste, à la jugulation du monde sain.
Le phénomème sioniste est celui d'une secte qui a touché son but.


Il est totalement impossible de discuter avec un « ensecté », comme l’expérience nous le montre à chaque instant. Il est en effet totalement impossible d’échanger, ou de raisonner un sioniste. Il suffit de se promener sur les forums d’internet ou sur les sites sionistes, pour le constater.


Toute tentative pour dialoguer avec un sioniste, dans la mesure où on n’adhère pas au point de vue sioniste, (si on adhère, il n’y a plus dialogue, car pour dialoguer il faut deux points de vue étrangers, sinon c’est un monologue à deux, en écho) se solde par des injures, des agressions et une mauvaise foi de la part du sioniste, mauvaise foi si parfaite, si naturelle, qu’elle apparaît comme non-réfléchie, non-calculée, non-préméditée. Le sioniste est réellement persuadé de son bon droit (il ne possède plus aucun recul vis à vis de lui-même, plus aucune capacité à prendre de la distance, à s'auto-analyser, à réfléchir).


La pierre angulaire de la SS est comme sa dénomination l’indique, le retour à Sion, qui est l’une des collines qui domine Jérusalem, retour symbolique, qui exprime l’idée de regroupement de la population juive dispersée dans le monde, en un seul endroit.


Au commencement de l’existence du mouvement sioniste, l’idée de concentrer la population juive éparpillée dans le monde, en Palestine, était si peu évidente, que le premier projet retenu fut celui de l’installer en Afrique, dans l’actuel Ouganda, région qui était occupée militairement au 19ème siècle, par les impérialistes colonialistes anglais.


D’autres régions furent envisagées, telles l’Alaska, Madagascar, Chypre, le Congo belge, l’Angola, l’Argentine, la Sibérie, la Guyane).


Les dirigeants sionistes firent le choix de coloniser la Palestine, une région qui était, à la différence des précédentes, aussi densément peuplée que l’Angleterre de l’époque (60 habitants au km²). Il fallut adapter le dogme sioniste à cette réalité, ou plutôt adapter la réalité à l’imaginaire sioniste. C’est ainsi que fut inventé le slogan de la propagande sioniste : « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre », signifiant par là que la Palestine était une région déserte, vide d’habitants.


Pour que le réel ressemble à ce mensonge, les sionistes ont entrepris de rendre déserte la Palestine, soit d’anéantir ses habitants multi séculaires (en 1948, environ 800 000 palestiniens furent déportés par la terreur, de 1948 et 1950, entre 400 et 500 localités palestiniennes furent effacées de la surface de la Palestine).


Ce fut le début du lent et camouflé génocide du peuple de Palestine.


Il est à relever que ce pseudo retour dans une région mythique, qui serait le berceau de la population juive, population qui est formée de diverses populations mélangées originaires principalement d’Europe et d’Afrique du Nord, dont la plupart des ancêtres véritables n’ont jamais rien eu à voir - ni de près ni de loin avec le Proche-Orient - constitue une forme de régression, une forme de réaction, dûe sans doute à l’émancipation politique des juifs en Europe, émancipation qui se généralisait peu à peu au 19ème siècle.


Cette émancipation menaçait de disparition la culture du ghetto, et menaçait d’affaiblir le pouvoir des tenants de ces ghettos, qui étaient principalement les rabbins.


Le sionisme, qui à l’origine s’affiche laïque, est en réalité une réaction des tenants du pouvoir interne aux communautés juives, face au progrès politique. C’est un rejet de ce progrès, une contre-réforme, une sorte de fondamentalisme.


Que des laïcs se soient mis en avant au début du sionisme, montre simplement que ces laïcs ont alors pris le relais des prêtres, qui n’étaient pas encore aptes à exercer une activité politique hors des communautés juives géographiquement fermées. La suite a bien démontré qu’une fois les rabbins habitués à pénétrer le monde laïc, ces derniers se sont révélés être les plus fanatiques des propagandistes du sionisme (voir le cas du rabbin Alex Moïse, qui a participé à l’agression du public de Dieudonné, à Lyon, où l’une de ses ouailles a jeté de l’acide sulfurique sur une jeune femme d’origine arabe, la brûlant au visage, bouteille d’acide sulfurique que cette ouaille avait sans doute oublié dans sa poche …).


Le retour à Sion est le retour à la vie du ghetto, en réaction à une libération qui fait perdre ses repères, ces repères étant symbolisés par les murs des ghettos.


C’est en Europe de l’Est que pris corps le sionisme, car c’est dans cette région seule, qu’existait encore des ghettos quasiment moyenâgeux. Le sionisme est la manifestation de la peur de la liberté, de la peur de l’ouverture, de peur de la rencontre, de la peur de l’échange avec l’inconnu, de la peur du changement, de la peur de l’évolution, de l’air libre, de la vue qui s’étend jusqu’à l’horizon.


Le sionisme est une reprise en main d’une population dont les individus tendaient à s’affranchir du pouvoir auquel ils étaient auparavant assujettis.


Les juifs des pays arabes n’ont à aucun moment de leur histoire ressenti le besoin d’un retour à un « Sion » imaginaire, car ils ne vivaient pas un enfermement, mais en état d’échange constant avec les non-juifs, chrétiens et musulmans, alors que les juifs de l’Est européen avaient développé une mentalité de rupture d’avec les autres communautés.


Ce sont des policitiens et des publicistes (tels Théodore Herzl), issus de la population juive originaire d’Europe de l’Est, qui ont créé le sionisme, qui en sont devenus les principaux acteurs, les principaux dirigeants, qui ont contraint par la violence (terrorisme et propagande) les juifs des pays arabes à l’exil en Israël, et qui principalement dirigent la secte sioniste. Ils sont particulièrement bien implantés aux USA, où ils dominent la classe politique via leur emprise sur les médias (lire à ce sujet l’article du Réseau Voltaire en fin de ce texte, article écrit par un ex-membre du Congrès des USA, et qui décrit comment l'intégralité de la classe politique des USA se plie aux ordres des sionistes, via la pression des médias et les financements politiques. Il en est de même - très sûrement - en France, mais il nous manque un homme politique intégre et courageux, pour nous en faire ainsi l'exposé).


Ce réenfermement, cette « involution », et cette détermination à éliminer la population présente en Palestine, population humainement et socialement normale, psychiquement équilibrée, vivant dans le monde, dans le réel, allaient susciter peu à peu l’hostilité générale, exacerbant les tendances morbides paranoïaque et mégalomaniaque de compensation des sionistes, besoin de compensation résultant de l’intuition persistante, malgrè le conditionnement sectaire, le bourrage de crâne, le dressage, le lavage de cerveau permanent, de sa propre malfaisance, de sa propre déchéance morale.


Le mouvement sioniste possédait en embryon, dès sa création, tous les caractères essentiels pour devenir une secte, la secte modèle, "La" secte, dont les principales sectes modernes se sont inspirées (la Scientologie et AUM vérité suprême ont beaucoup de traits communs avec le sionisme).


L’état mental général de la population israélienne est qualifié par des juifs lucides, classés antisionistes, soit des ennemis de la secte, et parmi ceux que la Secte Sioniste considère comme étant les pires, car traîtres, de schyzophrénique.


Mais cet état de schyzophrénie est partagé par bien des sionistes non installés en Israël. Il suffit de participer à une manifestation antisioniste en France, pour s’en rendre compte (par exemple, tous les derniers samedis de chaque mois, à la Fontaine-des-Innocents, aux Halles, à 15 heures, les « Rencontres pacifiques », pour « Un seul Etat pour tous en Palestine », et « Contre le génocide des Palestiniens » – Rencontres mouvementées garanties, le mot pacifique étant visiblement difficile à prononcer pour les sionistes. Invariablement, on rencontre à ces Rencontres, quelques véritables tordus, pétris de mauvaise conscience, de mauvaise foi, insinueux et perclus d’agressivité et de haine, qui commencent en parlant et qui finissent en éructant, et qui demandent malgrè tout du contact humain (mystère). Un vrai tableau de monstres, tout droit sortis de l’imaginaire de Jérome Bosch. A découvrir. Tous le monde est bienvenu. On soigne gratis).


L’enfermement sectaire sioniste a trouvé son exutoire au Proche-Orient, par la construction d’un unique ghetto, ce ghetto ayant vocation à y maintenir idéalement enclos tous les juifs du monde, l’Etat d’Israël. C'est ce qu'on nomme une utopie (mot latin forgé du grec, "en aucun lieu", "ce qui n'existe pas", ce qui est donc un néant).


Cet tendance à l’enfermement a atteint son paroxysme depuis peu de temps, par la contruction du mur qui soit-disant enserre les Palestiniens, mais dont la fonction est en réalité d’exclure les sionistes de l’extérieur, ou plutôt, d’exclure l’extérieur, le réel, de l’empêcher de pénétrer dans la bulle sioniste.


Ce mur est dénommé « barrière » de sécurité. C’est une contruction avant tout psychologique. Comme la Grande muraille de Chine, ce mur n’a pas d’effet physique. La Grande muraille de Chine n’a jamais empêché les invasions ni les fuites de la population chinoise, préférant l’exil à l’exploitation par l'Empereur, comme la « barrière » de sécurité, ne garantit en rien la sécurité des Israéliens, dont ce qui les menace est avant tout situé à l’intérieur d’eux-mêmes, logé dans leurs propres cerveaux, au plus profond de leur être.


Il ne s’agit plus maintenant d’une simple ghettoïsation, mais d’un enkystement qui coupe définitivement les sionistes du réel, de l’univers et de l’humanité (Israël : le pays de nulle part). Les parois de ce kyste mental deviennent de plus en plus épaisses et rigides, et vont s’épaissir jusqu’à l’étouffement de toute vie à l’intérieur, de toute conscience, de toute pensée. Si le sionisme pouvait durer jusqu’à la fin de ce siècle, nos descendants auraient alors des spécimens très étranges de pseudo humains, à observer (de loin sans doute).


La SS (Secte Sioniste) dépense une énergie considérable à s’auto-persuader du bien fondé de son existence, de sa légitimité, de la justesse de son point de vue, et de la normalité de ses actes. Au fond, elle cherche même plutôt à se persuader qu'elle existe bien. C’est bizarre, mais le monde entier pense exactement l’inverse, sauf dans les médias, qui sont tous sous l’autorité des chefs de la Sectes Sioniste, et sauf chez le personnel politique des soit-disant démocraties occidentales, qui de même est aussi placé sous l'autorité de ces chefs (lire à ce sujet l’article du Réseau Voltaire en fin de ce texte, article écrit par un ex-membre du Congrès des USA, et qui décrit comment l'intégralité de la classe politique des USA se plie aux ordres des sionistes, via la pression des médias et les financements politiques. Il en est de même - très sûrement - en France, mais il nous manque un homme politique intégre et courageux, pour nous en faire ainsi l'exposé) . Cela fait vraiment très peu de monde au total …


Cette auto-persuation doit être à chaque instant réitérés, et scandés et martelés, tant la façade que s’épuise à conserver la secte devient à chaque instant et de façon si spectaculaire, qu’il est impossible de ne plus le percevoir, de plus en plus éloignée du réel (ainsi, Israël est une démocratie, respectueuse du droit et des droits de l’homme, et les Palestiniens sont des terroristes).


La majeure partie de l’activité sioniste est investie maintenant dans la propagande, secteur qui est en passe de mobiliser la quasi totalité des membres de la secte (visitez pour l’exemple, le blog spontané du journaliste Sylvain Attal). Chaque sioniste devient tenu de propager le crédo sioniste, le mensonge.


Le mensonge est devenu la première industrie de la SS (Secte Sioniste). Les armes sont sa seconde. L’acceuil des fonds « propres » « défiscalisés » sa troisième (Israël est en passe de devenir l’un des premiers paradis fiscaux du monde – voir l’affaire de la monstrueuse fraude du Sentier, compromettant une demi douzaine de rabbins).


La SS (Secte Sioniste) a entrepris la tâche surhumaine et illusoire d’entraîner le monde entier dans son mensonge. C’est comme une fourmi s’évertuant à tirer un bœuf.

 

 

 

Conclusion

 

Le rabbin Lévy-Lelouche, de Montréal, a déclaré : « il est vital pour tous de comprendre au plus vite que le mouvement sioniste est une secte ».

 

Pourquoi ?

 

Parce ce que la catastrophe écologique qui est présente, et dont les effets commencent à se faire sentir, qui n'en n'est qu'au début de sa manifestation, constitue dans l'histoire de l'humanité, le problème vers lequel toutes nos forces doivent converger, afin de le surmonter.

 

Or, l'emprise qui devient de plus en plus totale, par la Secte Sioniste (SS), sur la société humaine, emprise qui dépasse même le camp occidental et influence toute la planète, interdit de s'allier, de s'affranchir de son camp, pour affronter tous ensemble ce problème, comme c'est la seule façon possible de l'affronter.

 

En effet, l'une des tactiques, employée par la SS est la division, la désagrégation des liens de solidarités, des liens sociaux, par l'excitation des haines, raciales, religieuses et ethniques. La destruction de la cohérence des sociétés, renforce la Secte Sioniste. C'est sa stratégie principale (voir à ce sujet la récente déclaration du journaliste de France 2, Bruno Savéan, stigmatisant les africains comme ayant de "grosses bites", et les rendant ainsi responsable de la situation de vie précaire des populations africaines, déniant ainsi les responsabilités du colonialisme passé, et du post-colonialisme présent, occidentaux. Ce personnage pitoyable et grotesque, qui est plus à plaindre qu'à poursuivre, a commencé par déclarer, devant les réactions indignées, qu'il ne rendrait de compte à personne, que son propos était parfaitement justifié. Puis, il a finit par s'en excuser. Cette chose molle dépourvue de colonne vertébrale et de cerveau, est réputée être un proche de Nicolas Sarkozy. Ce dernier est un membre notoire de la secte Sioniste. Son activité principale, en vue des élections présidentielles où il représente les intérêts de la secte Sioniste, est entièrement orientée vers la création de divisions, de fractures au sein de la société française, par l'excitation de la haine entre français).

 

Pour la Secte Sioniste, plus ça va mal pour les humains, plus ça va bien pour elle.

 

Il est absolument vital de juguler et de démenbrer la structure de la Secte Sioniste, comme la Scientologie a été jugulée, et AUM vérité suprême a été décapitée. Il faut désaliéner les adeptes de la Secte Sioniste, rendre ses adeptes à l'humanité, et restituer à ses adeptes leurs libre-arbitre et leur raison, les rendre de nouveau conscient.

 

Il faut savoir, par ordre de gravité, que le problème de l'eau potable et utilisable pour les cultures est en passe d'être général, sur toute la planète, cela à force d'avoir puisé dans les réserves d'eau profondes, qui comme pour celles de pétrole, ne se reproduisent pas, sinon en dizaines ou centaines, voire, en millions d'années.

 

L'empoisonnement général par l'industrie chimique, de l'espèce humaine, et au-delà, de toutes les espèces vivantes, est en train de provoquer un ensemble très varié, et qu'on est encore bien loin de connaître dans sa totalité, de malformations génétiques, de maladies immunitaires, de dégénérescences, allant des cancers à la stérilité.

 

L'ensemble des terres cultivables est en train peu à peu d'être stérilisé. Les terres les plus riches, les plus fertiles, qui sont celles d'Europe et d'Amérique du Nord, qui fournissent la majeure partie des céréales consommées sur la planète, voient inexorablement leur rendement diminuer. La raison en est que l'humus organique n'est depuis plus longtemps renouvelé, et que le sol n'est plus qu'un substrat inerte, minéral, qui sert comme dans les "usines de culture" hors sol, à être imbibé comme une éponge, de produits chimiques, produits tels les engrais, les pesticides, les herbicides et autres poisons.

 

La densité de population atteint partout un degré tel, qu'il devient de plus en plus difficile de nourrir cette population, d'autant que l'approvisionnement en nourriture et en eau est de plus en plus précaire.

 

Le changement climatique, qui devient impossible à dénier, et que la propagande officielle s'est résolu à admettre, ne fera qu'aggraver l'ensemble de ces données, en précipitant dans la sécheresse les zones tempérées du nord, qui fournissaient en nourriture les pays du sud, diminuant encore les rendements agricoles. Il faut voir la situation dans la partie sud de la France, qui est en état de sécheresse chronique depuis plusieurs années, et qui est en train d'épuiser ses dernières réserves d'eau profondes.

 

Les autres nuisances apparaissent comme presque négligeables face à ces premières, mais à terme, ce seront celles qui achèveront les plus féroces qui auront survécu (la Secte Sioniste ???), et qui connaîtrons l'avantage d'une agonie désespérante, longue et pénible.

 

Il s'agit de la disparition de l'ozone stratosphérique, laissant passer le rayonnement ultra violet cosmique, rayonnement qui détruit les structures chromosomiques des cellules (à la pointe de l'Amérique du Sud, non loin du pôle, région qui connaît à l'avance ce que le reste de la planète commence seulement à connaître - parlez-en aux marchands de gants, on nomme cela le cancer du ciel).

 

Il s'agit de la pollution nucléaire, celle dûe aux innombrables déchets jetés en mer et qui à chaque instant et lentement, se propagent dans les océans, passent dans les poissons, pour revenir d'une façon ou d'une autre, sur la terre, celle dûe aux explosions atomiques, aux armes à uranium appauvries maintenant couramment employées partout dans le monde, celle dûe aux enfouissements des déchets des centrales et de l'industrie de guerre dans les sols, pollutions qui seront la cause, à court ou moyen terme, d'une dégradation profonde de l'ensemble des vies sur la terre.

 

Les perturbations atmosphériques, tels les ouragans, les cyclones, les tempêtes, les innondations et autres tsunamis, la disparition générale des glaciers, la submerssion des basses terres, ne sont que l'aspect le plus anecdotique de notre devenir proche, aspect anecdotique, qui lui est mis en évidence par la propagande, afin de détourner l'attention de la masse, du désastre, masse qui doit rester endormie, amorphe, pour continuer à être passivement dévorée.

 

Quant à la fameuse crise du pétrole, qui est bien réelle, et que la propagande ne sait comment traiter (un jour on l'avoue, un jour on la dénie), les réserves de pétrole qui ne sont pas renouvelables, et qui ont mis des millions d'années à se constituer, une fois pour toute dans l'histoire de la planète, et qui depuis au moins une dizaine d'années ont toutes été répertoriées, selon les estimations les plus généreuses ne doivent durer au maximum qu'une dizaine d'années (certains disent au maximum cinq années). Il faut savoir que tout, absolument tout notre mode de vie repose sur la consommation effrénée de pétrole, et particulièrement la production agricole, à la fois pour les engins mécaniques dans les champs, pour le stockage des aliments produits, pour leur transport, et pour la production d'engrais, de pesticides et d'insecticides, et autres produits indispensables à l'obtention des rendements miraculeux qu'on connaît dans le nord, et dans ce qu'on nomme la fameuse "Révolution verte", dans le Tiers Monde.

 

Assemblons les morceaux, et osons voir en face, que ce sont les tous derniers jours de "paix" relative, que nous connaissons. A quoi pouvons-nous pour être le plus efficace pendant ces jours, à quoi les occuper ?

 

Tout se passe comme si l'humanité était devenue un corps malade, qui a perdu sa résistance aux infections, ce qui permet le développement de maladies parasites, profitant de cette faiblesse, maladies qui sont ces sectes, dont la Secte Sioniste n'est guère plus que l'exemple le plus spectaculaire (dans la religion catholique, on note les émergences de sectes telles l'Opus dei, et de sectes originaires d'Amérique latine qui depuis ont supplanté l'Opus, dans la prise de pouvoir interne au Vatican, comme dans la religion protestante, les sectes fondamentalistes des prêcheurs télévisuels ont visiblement la prépondérance, comme en Chine apparaît la secte Falun Gong forte de ses dizaines de millions d'adeptes totalement abrutis capables de braver sur ordre du gourou installé aux USA et protégé par la CIA, la maffia "communiste" au pouvoir, et d'aller en rangs serrés subir le martyr. Peut-être l'état de dégénérescence général actuel que nous connaissons, est ce moment unique où ce genre d'organisation morbide peut enfin connaître son entier épanouissement).

 

Mais aussi, c'est comme si, avec le développement de l'emprise de la Secte Sioniste sur l'ensemble de l'humanité, on atteignait peu à peu, le point de non-retour.

 

D'autre part, il faut savoir que l'ensemble de ces problèmes vitaux cumulés, dont en premier celui du pétrole, effacera spontanément celui de la présence du siège de la Secte Sioniste au Proche-Orient (dite Israël), implantation qui n'existe que grâce à l'afflux des richesses soutirées des USA et d'Europe, ces deux régions devant logiquement s'appauvrir jusqu'à ne plus rien pouvoir fournir.

 

Le problème que nous avons à traiter, se résume en une simple question :

 

Désirons-nous continuer à vivre, oui ou non ?

 

Si nous choisissons de continuer à être, alors il nous faut radicalement changer de manière d'être.

 

Texte de Michel DAKAR, le 7 décembre 2006.


 

 

ANNEXE :

 

1 - Définition de la secte (selon les organisations de lutte anti-sectes).

Qu'est-ce qu'une secte pour l'UNADFI ?

· Une secte dans son acceptation contemporaine, est une structure qui sous couvert d'une proposition attractive de croissance personnelle, d'évolution spirituelle, ou de transformation de la société, porte atteinte aux libertés et droits de l'être humain, en faisant usage de manipulations mentales qui asservissent progressivement l'individu, afin de le soumettre au modèle défini par le ou les dirigeants. La secte se définit également par des comportements qui mettent en péril l'équilibre social.

 

Selon la MILS (rapport 1999)

· Une secte est une association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l’homme et à l’équilibre social.
Définitions de spécialistes des sectes

 

· Jean-Pierre Jougla, juriste, membre de l’UNADFI, élabore une réflexion sur la secte en tant que structure anti-démocratique, et tente la définition suivante :

La secte peut être perçue comme une structure dogmatique de soumission fermée sur elle-même (soumission méthodique imposée ou volontaire à un chef présent ou virtuel), dans laquelle l’individu perd sa dimension de personne et de citoyen, et régresse vers une dépendance psychologique, intellectuelle, émotionnelle et parfois physique, à une autorité absolue non contrôlée qui cumule à la fois le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, dans la perspective ouverte ou cachée d’une fragmentation des Etats de droit, en un réseau hégémonique de groupuscules totalitaires de type étatique.

 

· Max BOUDERLIQUE, philosophe et psychologue, in "Les groupes sectaires totalitaires : Les méthodes d’endoctrinement", Chronique Sociale, 1998, p. 37.

La définition des groupes sectaires totalitaires renvoie clairement aux fonctionnements psychiques primaires basés sur la seule recherche de similitude (conformité au modèle défini arbitrairement par le gourou). De tels groupes sont à l’opposé de tout système démocratique. Ils sont la négation de la liberté d’opinion et de pensée, comme la liberté de choisir soi-même ce que l’on veut être. Le refus de tout questionnement est en soi régressif. Ces systèmes sont manichéens et divisent le monde en deux, les étrangers, ennemis déclarés ou potentiels, et les semblables qui ne le sont jamais assez et font partie du groupe. Ces systèmes sont le mépris même des droits de l’homme et de toute possibilité de tolérance

 

· Anne Fournier, historienne, et Michel Monroy, psychiatre, in "la dérive sectaire", Paris : PUF, 1999. -234 p.

Le diagnostic de dérive sectaire ne peut émerger que d’une conjonction significative de facteurs. L’observation permet de retenir majoritairement les caractéristiques suivantes :

o Le groupe développe une idéologie alternative radicale, exclusive et intolérante.

o Sa structure est autoritaire et autocratique, sous la forme d’un gourou vivant ou d’une organisation héritière du message.

o Il revendique une référence exclusive à sa propre interprétation du monde, qu’elle s’applique aux croyances, aux données scientifiques, à l’éthique, aux comportements quotidiens, aux rapports interpersonnels, aux moyens de faire triompher la cause du groupe.

o Il préconise des ruptures de tous ordres : références antérieures, orientations personnelles, relations, convictions, libre critique, choix affectifs, les relations au monde extérieur devenant marquées par le rejet, la suspicion, voire la diabolisation.

o Il met en oeuvre une transformation des personnes selon un type de modelage standardisant excluant l’autonomie.

o Il récupère à son profit les forces vives, l’initiative, la créativité, l’énergie des adeptes, réalisant ainsi une instrumentalisation des individus au seul service du groupe et de ses chefs.

o Il multiplie promesses et assurances de tout genre: développement personnel, salut élitiste, toute puissance sur soi-même, santé, pouvoir collectif, promotion interne.

o Dans le même temps, il masque les coûts réels, les contraintes, les risques, l’emprise progressive, les transformations dans le sens de la dépendance.

o Il exploite les inquiétudes et les peurs, développe la culpabilité, la crainte du rejet, la hantise de la déloyauté, la surveillance réciproque.

o Il rend problématique à divers égards la perspective de quitter le groupe, devenu une prothèse relationnelle entourée d’alternatives menaçantes ou vides.

o Il comporte des dangers variables selon les groupes, pour le libre arbitre, l’autonomie, la santé, l’éducation, et dans certains cas les libertés démocratiques ou la sauvegarde personnelle.

 

 

 

2 - Article du Réseau Voltaire paru sur le site internet voltairenet.org/fr, le 6 décembre 2006 :

 

À propos de votre étude sur Noam Chomsky
par James Abourezk*

L’ancien sénateur des États-Unis, Jim Abourezk, réagit à la longue étude de Jeffrey Blankfort sur la pensée de Noam Chomsky, que nous avons publiée en épisode cet été. Il confirme par son témoignage l’analyse selon laquelle le soutien du Congrès à Israël ne sert pas les intérêts des États-Unis, mais répond aux pressions du lobby officiel pro-israélien.

Je viens de finir de lire votre critique des positions de Noam Chomsky.

Jusqu’ici, je n’avais pas apporté d’attention particulière aux écrits de Chomsky, car j’avais toujours considéré que c’était quelqu’un d’honnête, et qu’il avait des positions appropriées sur le conflit arabo-israélien.

En revanche, maintenant, venant d’apprendre que son hypothèse de départ serait qu’Israël ne ferait qu’appliquer les ordres des dirigeants impériaux des États-Unis, je suis d’accord avec vous : cette supposition est totalement fausse.

Mon expérience vécue me permet de vous dire que le soutien dont Israël jouit, en tous cas au Congrès, (ailleurs, je ne sais pas…) est entièrement dû à une peur politique – la peur de perdre les élections, qui habite quiconque ne voudrait pas que la volonté d’Israël soit faite. Je peux aussi vous dire que les membres du Congrès – tout au moins durant la période où j’y étais – qui en pincent sincèrement pour Israël ou pour son lobby se comptent sur les doigts d’une seule main… Ce que les parlementaires ressentent, au plus profond d’eux-mêmes, vis-à-vis d’Israël et de son lobby, c’est un insondable mépris. Mais ce mépris est étouffé par leur peur que leurs véritables sentiments ne soient percés au jour. Si vous saviez… j’ai surpris tellement de conversations de vestiaire, dans lesquelles des sénateurs exprimaient sans fard l’amertume que leur cause le fait d’être menés par le bout du nez par ce lobby… En privé, on peut entendre le dégoût que leur inspirent Israël et les manœuvres tacticiennes de son Lobby, mais aucun sénateur ne prendre jamais le risque de se mettre ce lobby à dos en rendant public ce qu’il pense réellement…

Aussi, je ne peux imaginer qu’il y ait, de la part de membres du Congrès, une quelconque volonté de promouvoir un quelconque rêve impérialiste états-unien en se servant d’Israël comme pitbull. Les seules exceptions à cette règle, ce sont les sentiments de membres juifs du Congrès, lesquels, à mon avis, sont sincères, dans les efforts qu’ils déploient afin que l’argent des États-Unis continue à se déverser à flots en Israël. Mais c’est une petite minorité, bien incapable de décider de la politique impériale des États-Unis…

Ensuite, ce lobby est très clair, dans ses efforts visant à éradiquer au sein du Congrès toute opposition à la politique de soutien inconditionnel d’Israël, qui va même souvent jusqu’à porter atteinte à d’autres budgets annuels de l’État. Quand bien même cette opposition se réduirait-elle à une seule voix, elle est attaquée – je le sais : cela m’est arrivé ! Pourquoi ? Eh bien parce que si le Congrès est totalement silencieux sur la question, la presse n’aura aucun sénateur dissident à citer : bonne manière, de surcroît, de museler totalement la presse ! Tous les journalistes ou éditeurs de journaux qui franchiraient la ligne jaune sont très rapidement ramenés dans le droit chemin par une pression économique extrêmement bien organisée à l’encontre du journal surpris en train de pécher.

Il m’est arrivé d’effectuer un voyage d’études au Moyen-Orient. J’avais invité à m’accompagner un ami journaliste, qui travaillait pour des journaux du groupe Knight-Ridder. Il écrivait honnêtement sur ce qu’il voyait, en ce qui concerne les Palestiniens et la situation dans plusieurs pays limitrophes d’Israël. Mais les directeurs du quotidien St. Paul Pioneer reçurent des menaces de plusieurs de leurs principaux annonceurs publicitaires, l’avertissant qu’ils supprimeraient leurs insertions publicitaires au cas où ce journal continuerait à publier les articles de ce journaliste – leçon très vite assimilée par les responsables du quotidien...

En ce qui concerne les positions de plusieurs agences administratives sur la question d’Israël, il y a deux choses qui est susceptible de les ramener dans le « droit chemin » : la pression de membres du Congrès, qui transmettent la pression émanant des exigences de l’AIPAC [1], d’une part, et, d’autre part, le désir qui est celui du président des États-Unis et de ses conseillers de protéger leurs partis politiques respectifs de succomber à cette pression. Je n’ai pas souvenance d’une seule situation où une quelconque administration ait perçu le besoin que la puissance militaire d’Israël fasse la promotion d’intérêts impériaux états-uniens. En réalité, comme nous l’avons vu lors de la Guerre du Golfe, l’implication d’Israël a été au détriment de ce que Bush père voulait faire, dans cette guerre. Vous vous en souvenez sans doute : ils avaient dû supprimer toute contribution israélienne, aussi modeste eût-elle été, à la coalition, afin que celle-ci n’éclate pas…

Quant à l’argument selon lequel nous aurions besoin d’utiliser Israël comme base pour des opérations états-uniennes, je n’ai connaissance d’aucune base états-unienne de cette nature… Les États-Unis disposent de suffisamment de bases, et de flottes, militaires, dans la région, pour être à même de faire face à n’importe quel type de requête militaire, sans avoir besoin de faire appel à Israël. En fait, je ne vois pas une seule occasion où les États-Unis pourraient bien avoir besoin d’impliquer Israël militairement, de crainte de se mettre à dos leurs alliés actuels, comme, par exemple, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis… L’opinion publique de ces pays ne laisseraient pas leurs monarchies maintenir leur alliance avec les États-Unis, dès lors qu’Israël entrerait dans le jeu…

J’imagine qu’il est loisible d’imaginer que l’encouragement donné par Bush à Israël dans son agression militaire contre le Liban, cet été, aurait résulté de quelque impératif impérial, mais ce n’était, en réalité, qu’une simple extension de la politique traditionnelle états-unienne d’aide à Israël, sous l’effet de la pression incessante de son lobby. De fait, je n’ai entendu strictement aucune voix s’opposant à l’invasion du Liban par Israël, cet été (à l’exception du seul Chuck Hagel). Le Liban a toujours été un « pays à jeter », aux yeux du Congrès. Comprendre que quoi qu’il puisse bien s’y passer, cela n’a strictement aucun effet sur les intérêts états-uniens. A-t-on d’ailleurs jamais entendu parler d’un lobby libanais ? ! ? C’était déjà le cas, en 1982 : le Congrès est resté muet comme une carpe, au sujet de cette cuvée d’invasion israélienne du Liban…

Je pense qu’au fond du fond du cœur tant des membres du Congrès que des responsables des agences gouvernementales, ils préfèreraient ne pas avoir un Israël qui pourrit la vie aux responsables de la politique étrangère états-unienne – politique consistant pour l’essentiel à assurer l’écoulement régulier du pétrole en direction du monde occidental afin d’éviter une récession économique. Mais ce que font nos décideurs politiques, en réalité, consiste à juguler la pression que ce lobby exerce sur eux afin qu’ils soutiennent Israël, tout en dissuadant les pays pétroliers de couper le robinet du pétrole aux pays occidentaux. Jusqu’ici, ils y ont réussi. À l’exception du roi Fayçal et de son embargo pétrolier, il n’y a plus jamais eu de dirigeant saoudien capable de tenir tête à la politique des États-Unis.

Par conséquent, je pense que le désinvestissement, et en particulier la suppression des aides à Israël, aurait pour résultat immédiat la renonciation d’Israël à la Cisjordanie et à la bande de Gaza, au profit des Palestiniens. Une pression de cette nature, cela marcherait, je pense, car l’opinion publique israélienne serait tout à fait à même de comprendre la raison de ses difficultés, et elle exigerait qu’un accord de paix soit immédiatement conclu avec les Palestiniens. Cela marcherait, en raison de la démocratie israélienne ; on n’est pas dans la situation d’une dictature, dans laquelle l’opinion publique ne pourrait pratiquement rien faire pour changer l’attitude de ses dirigeants. Le principal objectif de ce lobby, c’est la continuité du flot d’argent qui se déverse du Trésor des États-Unis vers Israël. Pour cela, il lui faut un Congrès docile et une administration complaisante. Comme l’a dit un jour Willie Sutton : « C’est là qu’est le fric ! »

 

James Abourezk
Ancien sénateur démocrate du Dakota du Sud au Congrès des États-Unis (1973-1979). Fondateur de l’American-Arab Anti-Discrimination Committee

 

Traduction Marcel Charbonnier
Membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (transtlaxcala@yahoo.com).

 

 

 

 

3 - Vue d'un membre de la SS (Secte Sioniste), prise au cour d'une manifestation antisioniste à Paris.