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Retour sur l’étrange affaire Strauss-Kahn


Rien n’a été dit sur l’affaire Strauss-Kahn par les organes de l’appareil de propagande du régime. A peine certains ont évoqué qu’il aurait pu s’agir d’une provocation organisée à New-York par Sarkozy pour éliminer un concurrent dangereux à l’élection présidentielle.

Un autre son de cloche a été émis par le courant de propagande étranger au régime, dont le Réseau Voltaire (voltairenet.org) est le poisson pilote.

Selon ce courant, il s’agissait de briser dans l’œuf une tentative d’une faction de l’élite occidentale en vue d’instaurer un partage de la planète entre le camp des américains et les puissances dites émergentes, c'est-à-dire en premier la Chine, puis la Russie, l’Inde, le Brésil, pays dits « BRICS ». Pour ce faire il aurait été question de créer une monnaie d’échange internationale remplaçant le dollar. Cela signifiait la fin de l’hégémonie américaine, et l’instauration d’un monde dit « multipolaire », comme le rabâche le Réseau Voltaire. L’élimination de Strauss-Kahn par le traquenard de l’appât sexuel, visait à briser la cheville ouvrière de ce projet qu’était Strauss-Kahn. Selon le Réseau Voltaire, Kadhafi était partie prenante de ce projet, comme financeur d’un fond géré au début par le FMI. Selon le Réseau Voltaire, ce projet allait à l’encontre des intérêts étroits de la faction américaine tirant profit de la pérennité de la guerre « sans fin » engagée par l’Amérique contre le reste de la planète. Voilà pour la légende propagée par le Réseau Voltaire, légende, car il est hors de doute que cette version de l’affaire Strauss-Kahn pêche aussi par omission.

Ce que n’évoque aucune des versions, est que le choix est actuellement difficile dans tous les camps.

La problématique est toutefois extrêmement simple.

Une planète surpeuplée, les ressources vitales (énergie, alimentation – appauvrissement généralisé des sols arables, eau, minerais et autres) toutes en voies rapide d’épuisement, et une explosion de la demande en toutes ces matières tant en Occidental, lequel est intrinsèquement incapable de modifier d’un iota son mode d’être, que par les BRICS qui copient ce mode d’être et l’étendent à plus de 2 milliards d’individus.

La planète qui était déjà en voie de destruction par le seul fait du bloc occidental et de ses 700 millions de dépendants, voit le nombre de ses ravageurs maintenant quadruplé, alors que le stock de biens vitaux est en chute libre.

Il est possible qu’une faction du bloc occidental, sans doute dominée par les américains, ait jugé que de toute manière il n’était plus possible de partager (outre qu’elle n’a pas la forme d’esprit pour cela), et que la seule solution pour au moins survivre, était de parvenir à une hégémonie totale sur la planète, entraînant de facto la désintégration de toutes les puissances autres que l’Occident, l’arrière pensée étant que tôt ou tard, les américains resteraient seuls, l’Europe, l’Australie et le Japon étant destinés aussi à disparaître (quant à Israël, n’importe quel observateur indépendant et lucide, sait que cette entité fondamentalement a-biotique est non-viable et n’a donc aucun avenir, et que ce n’est qu’une question de temps pour qu’elle se disloque).

Il est possible que l’autre faction du camp américain, celle qui a commandité l’action de Strauss-Kahn, sans doute moins dépendante de l’économie de guerre, ait jugé que cette attitude était suicidaire et aboutirait à brève échéance à l’effondrement américain.

Il est plus probable que le véritable objet de négociation entre toutes les parties, portait sur un accord entre les élites, tant américaines, juives, européennes, chinoise, russe, et autres, un accord de non-agression, portant sur une délimitation des aires d’exercice de leurs pouvoirs respectifs, sur un quota pour chacune sur les ressources en énergie et autres.

Mais ce que personne n’a osé évoquer, et surtout pas le Réseau Voltaire, est que cet accord ne pouvait se faire que sur le dos des populations, tant occidentales qu’autres.

En effet, à moins de diminuer la population humaine de trois quarts, ce qui nécessiterait une guerre qui entraînant l’éradication de toute vie sur la planète, les capacités en énergie, en minerais et vivrières, vont devenir juste suffisantes pour assurer une vie confortable aux seules élites mondiales et à leurs serviteurs et gardes directs.

On peut dire que le projet Strauss-Kahn consistait comme sur une barque de naufragés, à parvenir à un accord entre dominants pour manger les plus faibles pour survivre. Il s'agira sans doute d'un accord de non-intervention réciproque sur les populations appartenant aux différents pouvoirs, et d'un échange des savoirs relatifs aux méthodes et techniques assurant une totale soumission de ces populations.

On notera, pour l’anecdote, que la faction juive était présente dans les deux camps, et qu’ainsi, elle était ainsi sûre de sa présence au sein du camp victorieux.

Michel Dakar, Villequier, le 11mai 2012