LE PARADIS TERRESTRE PEUT-IL ETRE RETABLI ?

 

 

Certainement, et ce serait très simple, il suffirait de redonner à la terre sa toison verte en la reboisant et en y plantant des arbres fruitiers. Cinq à six fois plus d'arbres de vie qu'il n'y en a actuellement et ce serait fini de notre civilisation mercantile.

Ce serait immanquablement la disparition de la faim dans le monde, de la misère, de nos 300 maladies, de nos handicaps physiques et mentaux, et des crises économiques entraînant des guerres qui n'en finissent pas. Le déséquilibre climatique ainsi qu'inondations et séismes qui se produisent à un rythme de plus en plus fréquent, seraient également jugulés.

Mais tout ceci ne paraît n'être que fantaisie pour le commun des mortels, habitué à vivre dans la « vallée des larmes », trouvant tout à fait normal et naturel qu'il en soit ainsi. Rien d'étonnant à cela. Placé et dominé par des forces obscures d'obstruction et d'égarement qui le dépassent et auxquelles il ne peut résister, l'homme n'est plus qu'un jouet de ces forces mystérieuses qui l'exploitent en le faisant vivre à contre courant. Pour lui, la loi de la jungle est incontournable. Quant à la loi d'amour universel qui veut que chaque chose existe pour le bien de l'ensemble de la création, elle lui échappe. Elle lui paraît totalement chimérique.

Evidemment cela ne l'empêchera pas de chercher à améliorer son sort ; il aura recours à la politique, à la technologie scientifique, à la religion. Mais les efforts de tous les chercheurs et de tous les savants s'avèreront toujours vains pour finir. L'homme continuera à s'enfoncer tous les jours un peu plus bas dans le bourbier de la déchéance physique, morale et sociale. On n'aura fait que du replâtrage qui peu de temps après laissera de nouveau réapparaître l'ossature pourrie. On se sera comporté comme Janot le malin qui voulant éponger l'eau de sa baignoire qui déborde, oublie de fermer le robinet. On n'aura fait que chercher midi à quatorze heures !

Seule l'attitude cosmique envers la vie – à ne pas confondre avec le « mondialisme » qui n'est que son ersatz – permettra à l'humanité de sortir de son existence artificielle, caricaturale, carnavalesque et cauchemardesque.

Pour saisir ceci l'homme doit d'abord prendre conscience de la tragédie et avouer qu'il a été l'artisan de son propre malheur.

Ayant fait fi de son erreur de croire qu'il fallait penser à soi avant tout, « La foi … d'accord mais la sécurité d'abord ! », oubliant ainsi la parole du Christ qui a dit « Qui voudra sauver une vie la perdra », l'homme alors va se trouver en pleine lumière, ce qui lui permettra d'abandonner sa grotesque et rocambolesque cuisine meurtrière qui l'aura affaibli, abêti, enlaidi, « idiotifié ». L'asservissement à Jéhovah qui, selon la Bible , a contraint l'homme « à tuer et à manger gros et menu bétail, selon tous ses désirs », et en l'obligeant à manger l'herbe des champs ont été causes de sa dégénérescence. Le travail, qui en latin signifie « torture » a fait de l'homme un esclave lâche et rampant. N'oublions pas que les deux tiers des neurones de son cerveau ne fonctionnent plus. Quoi qu'il en soit le travail est une injure faite à Dieu.

 

L'homme, de nouveau, n'aura plus qu'à tendre la main pour cueillir le fruit de l'arbre de vie, ce qui va régénérer son sang et lui faire retrouver la plénitude de ses facultés et l'intégrité de ses instincts qui jusqu'alors étaient faussés et perturbés. La vie alors prendra une toute autre tournure, une toute autre allure, un tout autre sens dont il est aujourd'hui difficile de concevoir. La pleine santé lui rendra la vie radieuse et joyeuse. Chanter, danser, courir, sauter, aimer. Aimer non plus par devoir mais par amour, tel sera notre destin. Alors disparaîtront béton et usines avec leurs immenses administrations, casernes, hôpitaux, asiles d'aliénés, prisons, abattoirs, sans oublier les austères et glaciales banques, là où l'amour est converti en argent … et en papier pour finir !

Egalement disparaîtra les tissages où se fabriquait les oripeaux vestimentaires destinés à cacher notre nudité.

Mais en attendant, le bipède humain préfère prendre le fusil et partir en guerre contre … l'ennemi.

 

PS  : L ‘homme d'après son anatomie, à l'origine était frugivore. Darwin le matérialiste, Cuvier le zoologiste, Phusis le biologiste avec son fameux ouvrage « Rajeunir », H. Spencer, Heinkel et combien d'autres l'on amplement démontré.

 

Alphonse JACQUEL

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