Enlèvement et assassinat par les commandos de la mort siono-américains d'un journaliste dérangeant, et état des pertes de l'armée siono-américaine d'invasion de l'Irak.
Article tiré du site http://www.stcom.net :

 

21 marines tués, un journaliste américain enlevé et liquidé en Irak
Quatorze Marines ont péri dans une attaque mercredi en Irak, l'un des bilans les plus lourds pour l'armée américaine, alors qu'un journaliste américain indépendant, Steven Vincent, a été enlevé et tué par des inconnus dans le sud du pays.

 

Les nouvelles pertes de l'armée américaine portent à 21 le nombre de GI's tués à l'ouest de Bagdad depuis lundi et qui appartenaient tous à la 2ème force expéditionnaire des Marines déployée dans la province rebelle sunnite d'Al-Anbar.

"Quatorze Marines et un interprète civil (...) de la deuxième force expéditionnaire des Marines ont été tués au combat tôt ce matin lorsque leur véhicule d'assaut amphibie a été attaqué avec un engin explosif", a précisé un communiqué militaire, sans préciser la nationalité du civil.

D'habitude, les interprètes accompagnant les GI's sont des Irakiens ou parfois d'autres ressortissants Arabes.

"Un Marine a été blessé dans l'attaque" à environ deux km de Haditha, à 250 km à l'ouest de Bagdad, selon le texte.

Lundi, sept Marines ont été tués au combat à l'ouest de Bagdad.

Le groupe Ansar al-Sunna, a revendiqué l'attaque de lundi en parlant de huit Marines tués et d'un neuvième capturé, dans un communiqué mis en ligne et dont l'authenticité ne peut être établie. L'armée américaine n'a pas mentionné la capture d'un soldat.

Dans la ville méridionale de Bassorah, au nord et à l'ouest de Bagdad, le journaliste américain Steven Vincent, 50 ans, a été enlevé par des inconnus qui l'ont tué par balles.

Il s'agirait du premier cas de rapt et d'assassinat d'un journaliste américain en Irak depuis l'invasion.

Quatre hommes armés "circulant à bord d'une camionnette blanche, ont enlevé mardi Vincent et son interprète irakienne rue Al-Istiqlal" dans le centre de Bassorah, a déclaré Karim al-Zaïdi, officier de presse au commissariat général de la police.

Le corps du journaliste a été retrouvé dans la même rue et l'interprète, grièvement atteinte de deux balles, a été hospitalisée, selon l'hôpital général de Bassorah. Les deux victimes ont été amenées dans l'établissement peu après minuit et la dépouille de Vincent se trouve à la morgue.

Selon le lieutenant de police, Jaafar Hussein, Vincent était "depuis deux mois à Bassorah", à 550 km au sud de Bagdad.

L'ambassade des Etats-Unis à Bagdad a confirmé son décès et affirmé que les forces américaines et britanniques à Bassorah déploieraient tous leurs efforts "pour découvrir les responsables de ce crime haineux".

Steven Vincent, qui habitait un hôtel rue Al-Istiqlal, avait l'habitude de porter un t-shirt noir imprimé de la photo de l'imam Hussein, petit-fils de l'imam Ali et figure du chiisme, et de mettre autour du cou un chapelet, autre signe distinctif des chiites, selon des habitants qui le côtoyaient.

Le journaliste a écrit des articles pour le New York Times, Wall Street Journal et Christian Science Monitor. Il est l'auteur d'un livre sur l'Irak intitulé In the Red Zone (Dans la zone rouge).

Les derniers journalistes étrangers à avoir été kidnappés en Irak, le 28 mars à Bagdad, sont trois Roumains qui avaient été libérés près de deux mois plus tard.

La violence a frappé aussi Bagdad, où une personne a été tuée par la chute d'un obus dans le parking derrière le bâtiment du gouvernorat et de la télévision gouvernementale. Un autre obus est tombé sur un bâtiment du ministère de l'Intérieur et une rue Palestine, selon la police.

Enfin, le Comité de rédaction de la Constitution poursuivait ses réunions, dans une course contre la montre, pour achever ses travaux avant le 15 août, en examinant l'article traitant des droits fondamentaux."