De : Michel Dakar

 

A : Monsieur le juge Jacques Debû,

Président de la 1 ère chambre civile, à la Cour d'appel de Paris

 

 

Affaire :

 

CODEIG contre Ministère public

Vos références : 05/19027

 

 

Monsieur,

 

Lors de l'audience du 7 mars 2006, à 13 heures, vous m'avez déclaré que je n'existais pas, car ne faisant pas partie de la procédure, et que la date de débat était décidée à l'insu des parties.

 

C'est mon droit « réel », de me passer des auxiliaires de justice, nommés avoués ou avocat, qui ne sont que des fonctionnaires libéraux vénaux, et qui dépendent de l'institution judiciaire à laquelle je m'oppose.

 

L'affaire CODEIG, association dont je suis le président, et dont le Ministère public veut la dissolution avant même qu'elle agisse, cela au mépris de la décision historique du Conseil constitutionnel en 1971, relative à l'association « Les amis de la cause du peuple », à laquelle participait Simone de Beauvoir, la compagne de Jean-Paul Sartre ; CODEIG, qui signifie : Compréhension et dépassement de l'idée de génocide, dérange, car son objet, est entre autre, l'analyse et la lutte contre la morale génocidaire, par le cas du génocide des populations indigènes de Palestine, mis en œuvre par les juifs sionistes.

Ce génocide est un cas d'école, car officiellement dénié, et officieusement légitimé, et encore plus, ENCOURAGE.

 

Hors, vous, Monsieur le juge Jacques Debû, êtes devenu une partie même de l'objet de l'association CODEIG.

 

En effet, le génocide, qui n'est que le déni de masse, de la réalité de l'existence d'un groupe humain, n'est qu'un aspect particulier d'un phénomène plus général et plus fondamental, qui est l'incapacité d'appréhender le réel, et qui se traduit d'individu à individu, par le déni de l'existence de l'un par l'autre, ce qui se concrétise par la violence et les structures d'inégalité et de possession, par l'exploitation, le viol, l'autorité, la hiérarchie.

 

Dans votre cas, Monsieur le juge Jacques Debû, cela s'est concrétisé par votre affirmation assénée à moi-même qui était présent physiquement devant vous, le 7 mars 2006, vers 13 heures 30, à Paris, dans la salle de la 1 ère chambre de la Cour d'appel de Paris, que je n'existais pas.

 

Je vous fais simplement remarquer que la présente procédure existe, et donc vous même qui en êtes une partie, existez, que par ce que j'existe, car je suis la cause de cette procédure, et que si je n'existe pas, vous même n'existez pas, et n'existant pas, vous ne pouvez me dire que moi je n'existe pas.

 

Ce micro événement n'est que l'illustration que le déni du réel, n'est que la perpétuation d'une immaturité intellectuelle, qu'il nous faut dépasser.

 

Cette présente lettre est à verser au dossier de l'affaire CODEIG en cours.

 

Je vous remercie pour la collaboration à la lutte contre l'esprit régressif, raciste et génocidaire, illustré magistralement par le génocide en cours des arabes par les juifs sionistes en Palestine, et par vous même, le 7 mars 2006.

 

Je vous prie de recevoir, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

 

M. DAKAR