Article de yahoo.fr du 28 octobre 2005 : "Israël veut mettre au ban des nations l'Iran". Voilà la démonstration qu'Israël domine la planète. Cet Etat, qui n'est rien d'autre que le commissariat de police central planétaire du régime totalitaire mondial capitaliste, ou le centre mondial de répression du pouvoir capitaliste, a donc le pouvoir de décider la mise au ban d'un autre Etat. La preuve en est apportée par le titre de cet article de yahoo.fr. Nous savons maintenant quels sont les flics qui nous bâtonnent, et qui nous baillonnent. Nous connaissons maintenant les noms de nos gardes chiourmes, de nos chiens de garde. Israël, l'Etat génocidaire, réceptacle du sionisme, l'idéologie génocidaire, est le chien de garde planétaire du capitalisme génocidaire mondial.

 

vendredi 28 octobre 2005, 17h19

Israël veut mettre au ban des nations l'Iran

JERUSALEM/TEHERAN (Reuters) - Israël annonce une offensive diplomatique pour tenter de mettre l'Iran au ban des nations à la suite des propos de Mahmoud Ahmadinejad sur la nécessité de "rayer de la carte" l'Etat juif, même si le régime de Téhéran semble vouloir minimiser les propos de son président radical.

Ancien officier des gardiens de la Révolution, le chef de l'Etat iranien élu en juin a tenu ses propos litigieux, que la communauté internationale a rapidement et unanimement dénoncés, devant 3.000 étudiants participant mercredi à Téhéran à une conférence sur le thème "le monde sans le sionisme".

"Le monde musulman ne laissera pas son ennemi historique vivre en son coeur", a-t-il ajouté, selon l'agence de presse iranienne Iran , confirmant ainsi la radicalisation du régime islamique que les diplomates avaient cru percevoir après les huit années de présidence du modéré Mohammad Khatami.

Profitant de la réprobation quasi générale provoquée par les propos d'Ahmadinejad, y compris en Russie , alliée privilégiée de la République islamique, Israël a réclamé vendredi la réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'Onu, dont l'Iran devrait être exclu, selon le Premier ministre Ariel Sharon .

"Nous avons décidé d'engager une grande offensive diplomatique", a déclaré de Paris à Radio-Israël le chef de la diplomatie israélienne, Silvan Shalom. "J'ai invité tous mes homologues dans le monde à ne pas fermer les yeux et à faire cesser une fois pour toutes ces petits jeux iraniens."

"Le plus triste, dans la déclaration du président de l'Iran, c'est qu'il a formulé correctement la politique de son régime, qui apporte un soutien concret aux éléments les plus extrémistes du Moyen-Orient ", a déclaré pour sa part à Reuters Mark Regev, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.

"MES MOTS SONT CEUX DE LA NATION IRANIENNE"

Par le truchement de son ambassade à Moscou, la diplomatie iranienne s'est employée calmer le jeu en assurant que le chef de l'Etat iranien "n'avait pas l'intention de s'exprimer en des termes aussi vifs" et que, dans son esprit, il s'agissait de rappeler la nécessité d'"élections libres dans les territoires occupés".

Mais, à Téhéran, où des milliers de manifestants ont défilé après la grande prière de vendredi aux cris de "Mort à Israël!" et "Mort à l'Amérique!", Ahmadinejad s'en est tenu à ses propos en s'adressant brièvement à la foule: "Mes mots sont ceux de la nation iranienne. Les Occidentaux sont libres de les commenter mais leurs réactions n'ont pas de valeur."

Lors du principal meeting, parrainé par le gouvernement et auxquels les principaux dirigeants iraniens ont participé, les manifestants ont foulé aux pieds des drapeaux israéliens et américains et scandé "Palestine, Palestine, nous te soutenons!"

Des manifestations analogues se sont déroulées dans le reste du pays à l'initiative des islamistes radicaux à l'occasion de la "journée d'Al Qods" (Jérusalem) que la République islamique célèbre traditionnellement le dernier vendredi du mois du ramadan.

A Ankara, la Turquie , pays laïque majoritairement musulman frontalier de l'Iran, s'est jointe au concert des critiques. "La Turquie croit qu'on doit régler les conflits régionaux uniquement par le dialogue et des méthodes pacifistes. La Turquie croit que les relations internationales doivent se développer dans un esprit d'harmonie et de dialogue entre les cultures au moment où notre monde risque un choc des civilisations.

"Naturellement, nous ne pouvons pas approuver semblables propos", a précisé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

A Strasbourg, le président du Conseil de l'Europe, René van der Linden, s'est déclaré "profondément choqué et préoccupé" par les déclarations et l'attitude du président iranien qui défie ouvertement les valeurs de la communauté internationale". "De tels propos sont intolérables et inacceptables", a-t-il ajouté.