Cas n° 1 :

Livre : " Déclaration d'insoumission à l'usage des musulmans et de ceux qui ne le sont pas ", Edition Flammarion, environ 110 pages, de :

Fethi Benslama, professeur de psychopathologie à l'université Paris-VIl, psychanalyste, qui est aussi notamment l'auteur de La Psychanalyse à l'épreuve de l'islam (Aubier 2002 Flammarion, col/ « Champs », 2004).

« Au nom de l'islam... » : telle est aujourd'hui l'invocation macabre, la folle litanie qui s'adjuge le pouvoir absolu de détruire. Elle n'épargne ni la vie humaine, ni les institutions, ni les textes, ni l'art, ni la parole. Quand la force du nom irradie de tant de dévastations, nous ne pouvons tenir ce qui arrive pour un accident. Qu'au cours de l'Histoire d'autres noms prétendant apporter le salut (christianisme, communisme, empires coloniaux, etc.) aient autorisé des exactions et y aient donné lieu n'est d'aucune consolation. Que cette ardeur violente résulte en même temps d'un contexte historique et géopolitique, dans une situation générale dont les fractures projettent le pire des mondes à venir, c'est ce que nous devons intégrer dans des analyses patientes.
Mais ce que nous devons interroger prioritairement, c'est la brèche qui a libéré dans l'aire d'Islam une telle volonté désespérée de détruire et de s'autodétruire. Ce que nous devons penser et obtenir, c'est une délivrance, sans concession avec les germes qui ont produit cette dévastation. Un devoir d'insoumission nous incombe, à l'intérieur de nous-mêmes et à l'encontre des formes de servitude qui ont conduit à cet accablement. Et de même que l'Europe n'est pas la seule affaire des Européens, l'Islam n'est pas la chose exclusive des musulmans.

F. B.

Voir le cas n° 2 : Abdennour Bidar