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Mascarade totalitaire parisienne.

Cette étrange exposition de photographies sur Gaza, au Musée d’art moderne de la ville de Paris.

L’activité politique en France, relative à l’extermination en cours de la population palestinienne par les envahisseurs sionistes, est définitivement engagée par la grâce de nos chers services spéciaux de manipulation politique, dans la voie de l’infinie imposture. On n'en finit pas de s'esbaudir.

L’étrange exposition de photographies sur Gaza, dans l’un des plus hauts lieux culturels de notre régime, à Paris, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, en fait foi.

Comment cela est-il possible ? Une exposition de photographies, montrant des estropiés, des maisons et des édifices publics ruinés, dévoilant sans masque à la population parisienne une partie des horreurs que font subir les israéliens au million et demi de palestiniens emprisonnés dans l’étroite bande de Gaza, le plus grand camp de concentration et d’extermination du monde, et de tous les temps ? Et cela en France et à Paris, l’un des pays parmi les plus engagés dans la collaboration avec le régime sioniste israélien ? Paris, qui peut être surnommé la Tel Aviv bis, l’ensemble de l’industrie et de la finance française investissant massivement en Israël, tant dans le domaine civil que militaire, et dans celui crucial de la recherche ? Comment cette exposition est-elle possible ? Et cela de plus sous la présidence Sarkozy, qui peut être considéré comme le représentant des instances politiques américano-israéliennes en France, avant d’être le représentant des français, dont il se cache à peine de se contrefiche ?

Comment cela est-il possible ?

Et qu’est-ce qu’est cette Fondation CARMIGNAC pour la gestion du photojournalisme » qui organise cette farce ?

Le CRIF s’est répandu en dénonciation publique sur cette exposition demandant son interdiction, deux fois plusieurs dizaines de nervis de la Ligue de défense juive ont envahi les lieux, et Olivia Zémor, la patronne de la CAPJO pro palestinienne, se félicite de cette exposition, et envisage d’y faire une conférence de presse.

Explication.

Depuis longtemps le régime français, pour avoir la paix, fabrique sa propre opposition. CRIF et LDJ, CAPJO et Zémor, exposition de photographie sur Gaza, fondation CARMIGNAC, toutes les associations du CICP de la rue Voltaire à Paris (Union des juifs pour la Paix, AFPS, Génération Palestine, Indigènes de la République et autres), sont de la même main, celle dont les doigts appartiennent à la DCRI, aux RGPP, et à certains services étrangers.

Ce qui est manifeste dans le domaine de la « cause palestinienne », est de même une réalité dans tous les autres domaines politiques français.

Nous sommes dans un régime totalitaire, aussi bien bouclé que l’ex-régime soviétique et actuel régime KGB-truand russe, mais avec une façade démocratique aussi étendue et épaisse que la muraille de Chine. A la différence des régimes totalitaires policiers « rustiques », ici, les gens veulent croire qu'ils sont en démocratie, et la muraille du mensonge est quasi invisible, impalpable, elle parvient à être intangible, l’imposture devient parfaite.

Nous sommes à un tournant de la vie politique. En fait il y a une extinction de la vie politique conventionnelle, les anciennes formes d’activités politiques sont agonisantes (militantismes, défense des droits).

La tâche de ceux qui sont si habités par des désirs de liberté, de justice, de progrès, que leur vie devient consacrée à ces recherches, pourrait être maintenant de se confronter essentiellement à l’imposture, de dévoiler le mensonge, d’une société occidentale où l’immense majorité de la population profite du massacre des populations du reste de la planète, du pillage et du saccage de toutes les ressources, allant jusqu’à subtiliser et se faire greffer les organes prélevés sur les corps des individus des peuples du tiers-monde, une société occidentale qui dans sa quasi intégralité entend bien que cela dure et toujours, une société où l’acceptation du mensonge est devenue l’attitude de tous et la règle, où le mensonge est devenu le pilier primordial de l’ordre social, de l’esprit occidental, pilier que chacun conforte volontairement.

Et de plus, il faut agir au sein d’une société où l’on se perd maintenant dans une forêt de créations d’organismes factices prônant des valeurs de droit et de justice, lesquelles valeurs sont exactement à l’opposées de celles effectives de l’ordre social occidental que ces organismes défendent en réalité, organismes dont la liste est quasi interminable tant il s’en crée de nouveaux chaque années (voir les classiques Ligue des droits de l’homme, Amnesty, MRAP, Reporters sans frontières, Le Canard enchaîné, Le Monde diplomatique, NPA-LCR, LO, NPO-PT, Mouvement de gauche, partis et groupes écologistes, Greenpeace, développement durable, agriculture et alimentation « bio » … par exemple).


Michel DAKAR, Paris, le 2 décembre 2010