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Exposé succinct sur le principe juridique novateur de la responsabilité collective dans le crime de génocide ou, pour quelles raisons et dans quel but les sionistes accusent d'antisémitisme les opposants au sionisme.

[ Texte disponible en langue anglaise prochainement ]

 

Le peuple originel de Palestine est appelé à disparaître. La disparition du peuple originel de Palestine est annoncée clairement dans le programme fondateur du sionisme. Ce programme est résumé par la formulation simple connue de tous, de l'idéologue sioniste Zangwill : "Une terre sans peuple pour un peuple sans terre". L'existence du peuple originel et multiséculaire de la Palestine est déniée. Et pour que cette inexistence dévienne une réalité, il faut aux sionistes exterminer le peuple originel de Palestine.

Il est à relever l'évidence de la filiation idéologique entre le judaïsme et le sionisme, puisque le cinquième livre de la Torah, le Deutéronome, le plus explicitement qui soit, établit comme fondement même des juifs, la légitimation de l'élimination de toute vie humaine non juive en Palestine, ce qui d'ailleurs - même pour ceux qui veulent bien croire à ce que beaucoup considèrent comme une fiction, la Bible et la Torah - prouve qu'avant les juifs la Palestine était bien peuplée, et sacralise le crime contre l'humanité nommé génocide, sacralisation réalisée par la parole du dieu des juifs, Jéhovah, ce dieu étant donc par essence celui de la légitimation du racisme et du crime de génocide. Il est à relever que la sacralisation du génocide et du racisme élève le génocide et le racisme comme base morale pour cette culture. Il est à relever que le Deutéronome appartient à la Bible qui est le fondement du christianisme (partie de la Bible nommée "Ancien testament"). Il est à relever enfin, que l'Islam s'inscrit en continuité avec le judaïsme et le christianisme, puisqu'il s'agit de l'ange Gabriel, personnage surnaturel du judaïsme, qui contacte la "Vierge Marie", future "mère" du Christ, pour lui annoncer sa "fécondation" divine, et que c'est ce même personnage surnaturel qui dicte le Coran, le livre sacré des musulmans, Coran qui est la transcription de la parole du même dieu que celui des juifs et des chrétiens, le dieu qui légitime le racisme et le crime de génocide, au prophète Mohammed.

Ce qui se déroule sous les yeux de tous en Palestine, expose au jour ce qui fonde les religions dites du livre, et au-delà, ce qui fonde toutes les religions, ce qui constitue le principe unique et commun à toutes les religions, l'innocentement du criminel, la légitimation du crime, et l' "évacuation" de la victime. La religion est un ensemble de procédés psychologiques dont le but est de faire disparaître "moralement" les cadavres de la conscience. La religion permet au criminel de ne pas avoir de problème de conscience. La Torah énonce que le peuple juif est la "lumière des nations", ce qui s'avère maintenant une vérité. En effet, ce qui se déroule en Palestine éclaire sur la pire des fondations de la culture humaine commune, celle que nous devons à tout prix et prioritairement extirper, si toutefois nous estimons que l'humanité a un avenir.

Une autre modification du psychisme est réalisée par le procédé religieux, cette modification consistant en une rupture de la capacité d'empathie, de la capacité à aimer, de se mettre à la place de l'autre. Cette rupture, sorte d'invalidité provoquée, est nécessaire afin de pouvoir éliminer autrui. Cette incapacité à aimer est rendue maintenant visible grâce à l'Internet, par l'expansion mondiale extraordinaire de la pornographie, laquelle n'est que la manifestation de l'impossibilité à aimer, conséquence du conditionnement religieux des populations. Cette incapacité à aimer devient aussi visible parmi les populations particulièrement soumises à l'emprise religieuse, car alors, non seulement la capacité à aimer est comme extirpée chirurgicalement de l'individu, comme par une lobotomie, mais au-delà, le chirurgien religieux substitue à la capacité à aimer, la capacité à haïr. On retrouve cette capacité à haïr, à exécrer, surdéveloppée, hypertrophiée, monstrueusement amplifiée chez les sionistes.

Cette rupture du lien à autrui a pour conséquence une rupture plus large, celle du lien avec l'univers, le réel. On peut affirmer que la religion enferme la psyché dans la folie.

Pour finir ce bref exposé sur la réalité religieuse, il faut évoquer ce qui distingue toutes les autres religions humaines du judaïsme, et à un degré moindre du christianisme, qui lui est très proche. Toutes les autres religions ont réussi à instaurer un état stable, pérenne, un état d'équilibre entre victimes et bourreaux ou dominés et dominants. Ceci est particulièrement vrai dans les sociétés orientales bouddhistes, hindouistes et islamiques. Les sociétés orientales sont dites traditionnelles, immuables. Chacun y possède et y accepte sa place. La caricature en est la société indienne divisée en une infinité de castes, où chacun trouve toujours un inférieur à mépriser et à exploiter.

Or, les origines de la religion humaine sont animales. Voici un extrait du livre de Michael Chinery "les Communautés animales" (Flammarion 1973). Comme l'énonce le diction populaire français, "Qui veut faire l'ange fait la bête", et celui africain : "Plus le singe monte haut dans l'arbre, plus on voit son cul".

" La "hiérarchie des coups de bec".

Les membres d'une communauté animale forment en général une hiérarchie définie, les animaux les plus forts étant au sommet et les plus faibles étant en bas. Les plus forts "briment" ceux qui sont en dessous d'eux dans l'échelle sociale. Une telle hiérarchie a été décrite la première fois par le biologiste norvégien Schjelderup-Ebbe en 1922. Travaillant sur un groupe de poules domestiques il remarqua qu'il y en avait une qui donnait des coups de becs sans vraiment en recevoir en retour. A l'autre bout de l'échelle il y avait une pauvre poule qui recevait des coups de becs de toutes ses congénères et menait une vie bien misérable. Le reste des poules occupait des positions intermédiaires, chacune donnant des coups de bec à celle qui venait en dessous, mais tentant jamais, ou rarement, de donner des coups de bec à celles qui lui étaient supérieures dans la hiérarchie. Ce genre de structure sociale fut appelée "hiérarchie des coups de bec", mais aujourd'hui il est plus usuel de l'appeler un ordre de préséance car on le trouve chez de nombreux animaux et pas seulement chez ceux qui peuvent donner des coups de bec. ".

Il faut noter que le mot hiérarchie est formé des racines grecques "hieros" qui signifie sacré, de l'ordre du divin, et "arche", le pouvoir. Le curé, le rabbin, l'imam et autres représentants de "dieu", sont les analogues de la poule supérieure du poulailler.

Pour finir ce tour du propriétaire de la basse cour, on peut imager le "peuple élu", comme une batterie de poules agressives et haineuses, rageusement accrochées au dernier barreau de l'échelle du poulailler.

Mais il faut revenir à nos moutons de l'Aid, destinés au sacrifice par les descendants de la poule supérieure dénommée Abraham.

Ce qui se déroule en Palestine est un cas de crime de masse répondant à la lettre et à l'esprit, de façon incontestable, à la définition du crime de génocide, figurant dans les textes juridiques des diverses nations, et dans ceux internationaux.

Il s'agit aussi au regard du programme sioniste fondateur exprimé par la formulation "Une terre sans peuple pour un peuple sans terre", de l'implication d'une population dans le crime d'anéantissement d'une autre population, la population juive étant appelée à se substituer au peuple originel de Palestine. Il s'agit de l'incrimination d'une population entière en tant que coupable de crime contre l'humanité, c'est même l'unique cas dans toute l'histoire humaine que cette incrimination collective est envisageable.

Face à ce qui est une déduction logique évidente tirée des textes juridiques relatifs au crime de génocide, et tirée de la définition du sionisme énoncée par les sionistes eux-mêmes, les sionistes réagissent par l'intimidation, cherchant à interdire la prise de conscience du fait d'une responsabilité collective d'une population dans la disparition d'une autre population. Ils sont emprisonnés dans l'inversion des rôles de criminels et de victimes. C'est la raison de l'accusation souhaitée stigmatisante et paralysante d'antisémitisme proférée par les sionistes, vis-à-vis de ceux qui accusent les israéliens de crime contre la population de Palestine, ou encore de ceux qui ne reconnaissent pas la légitimité et la légalité de la création de l'Etat d'Israël.

Il est à noter que les juifs israéliens qui prennent conscience de la véritable nature du sionisme, de la véritable nature de l'état de sioniste, et de la véritable nature de l'Etat sioniste, s'échappent d'Israël, et continuent leur vie au-dehors de Palestine. Pour certains, comme Israël Shahak, le fondateur de la Ligue des droits de l'homme d'Israël, la prise de conscience va jusqu'à son terme, et c'est du judaïsme qu'il se libère.

 

Ecrit par Michel DAKAR, à Paris, le 6 décembre 2009.

 

Pour correspondre avec l'auteur, écrire à :

Michel DAKAR
36, rue Stephenson
75018 PARIS
FRANCE

 

Annexe : lien Internet avec le livre d'Israël Shahak

" Histoire juive - Religion juive Le poids de trois millénaires".

http://www.codeig.net/SHAHrelig.pdf