Les Enfants hyperactifs.

Ces enfants qui ne tiennent pas en place, ont peu d'attention, souffrent d'un vrai handicap social. L'alimentation toxique jour un grand rôle, mais elle n'est pas la seule en cause. Le point de vue du naturophate Claude Pradel.

Un article du magazine Biocontact, décembre 2005, n° 153.

Ndlr : ce que n'ose dire ou penser l'auteur de cet article, qui s'excrime à rester dans la limite du politiquement correct, c'est à dire, à ne rien remettre en cause de fondamental, c'est qu'on assiste là à la fabrique des nouvelles générations, composées de tarés. Le régime est en train de faire dégénérer l'espèce. Cet article est un catalogue qui tend à être complet, de tous les toxiques ingérés par l'humanité actuelle.

 

 

LES ENFANTS HYPER ACTIFS

Ces enfants qui ne tiennent pas en place, ont peu d'attention, souffrent d'un vrai handicap social. L'alimentation toxique loue un grand rôle, mais elle n'est pas la seule en cause. Le point de vue du naturopathe Claude Pradel

L'hyperactivité (hyperkinésie), chez les enfants de tous âges et les adolescents est un phénomène de société qui apparaît comme en constante augmentation, depuis plusieurs années, dans les pays dits « développés ».

Les hygiénistes — naturopathes ne peuvent que s'interroger sur les rapports supposés ou réels entre le mode de vie antibiologique, anti-naturel, anti-hygiénique... que connaît actuellement l'espèce humaine, et l'existence d'un nombre de plus en plus important d'enfants agités, dispersés, excités, hypernerveux, hyperactifs... inadaptés, turbulents, déconcentrés. Qui ne tiennent pas en place et sont incapables de fixer leur attention plus de quelques secondes ou minutes sur un même sujet : jeu, spectacle, lecture...

Cette hyperactivité peut être uniquement cérébrale ou physique, ou les deux. L'hyperactivité physique se manifeste non seulement par des propos, gestes, mimiques et mouvements incessants et désordonnés, mais aussi par des jets et bris d'objets, des déprédations, donc de la colère, de l'agressivité, voire de la violence.

Un tel comportement qui traduit une souffrance chez l'enfant est perturbant et douloureux pour lui-même. Il l'est aussi pour l'entourage familial, scolaire, social.

 

 

Des causes multiples

Quelle est la cause, si elle est unitaire ou quelles sont les causes associées qui génèrent de tels déséquilibres nerveux et psychiques ?

Le début de l'installation de l'état d'hyperactivité peut se faire pendant la grossesse. En effet, la future mère peut vivre cette période très importante pour la structuration physique, intellectuelle et psychique de l'enfant à naître, dans l'anxiété, voire l'angoisse, la peur, les difficultés financières. Elle peut subir, ou être victime de violence, de désintérêt ou d'abandon de la part du futur père.
Elle peut encore s'adonner au tabagisme, à l'alcoolisme, à l'usage de diverses drogues, y compris les « drogues » pharmaceutiques. Qui peuvent être assorties d'effets secondaires indésirables et pernicieux... Elle peut aussi avoir une alimentation inadaptée à son état : insuffisante ou excessive, carencée... et de plus, cultiver la sédentarité.

 

 

L'alimentation

L'alimentation commune, la « malbouffe » - expression créée par le Docteur Yves Vivini — ou « Cuisine aux E », avec toute sa litanie d'additifs alimentaires : conservateurs, gélifiants, antioxydants, épaississants, émulsifiants, pectinisants, exhausteurs de goûts... conjugués aux pesticides, herbicides, fongicides (« homicides » devrions-nous dire !) ne peuvent que créer des mélanges détonants pour certains organismes fragiles. Ces cocktails de produits, anti-naturels pour la plupart, véritables corps étrangers pour notre organisme, constituent des « mini-bombes » intracellulaires qui, parvenues par la voie sanguine, jusqu'aux centres nerveux, engendrent alors énervement, perturbation mentale, désordre, excitation cérébrale, déséquilibre.

Si à cette alimentation artificielle, antispécifique des besoins nutritionnels de l'espèce humaine, on ajoute des sodas riches en alcaloïdes excitants du système nerveux (caféine, caféone, théophylline, théobromine...) et bus en quantité par certains enfants ou adolescents, le tableau s'assombrit encore.
Certains de ces sodas dont les fabricants tiennent la formulation secrète, seraient suspectés de recéler, en plus des alcaloïdes, des substances addictives qui rendraient leurs adeptes dépendants... à leur breuvage !

Au sujet de l'abus des viandes dans l'alimentation des bébés, enfants, adolescents, des médecins comme les docteurs André et Gaston Durville, Paul Carton, Jérôme Casabianca, Pierre Oudinot, Edouard Bertholet, Maximilian Bircher-Benner, Jacques-Maurice Kalmar, ainsi que de grands hygiénistes comme Henri-Charles Geffroy, Raymond Dextreit, Pierre-Valentin Marchesseau, André Roux, André Passebecq... ont écrit abondamment sur l'effet excitant de cet aliment sur le système nerveux et par retentissement sur le psychisme (la viande, aliment « nervin »).

Toujours selon les mêmes auteurs, le sucre blanc aurait les mêmes effets délétères... Or cet ingrédient nocif pour la santé est consommé à des doses invraisemblables, provoquant une dépendance insoupçonnée sans rapport réel avec nos véritables besoins nutritionnels. De plus, on en retrouve dans de nombreux produits alimentaires composés : confiture, pâtisseries, confise-ries, charcuteries, jus de fruits, sodas, ketchup...

Le professeur Marchesseau a écrit sur « l'alcoolisme » caché, méconnu des bébés et enfants qui sont surnourris de féculents, farineux, amidons, céréales mal dextrinisées, mal maltosées. Ces farines sont la source, dans le tube digestif, de fermentations génératrices d'alcools divers. Et qui dit alcoolisation dit énervation, troubles nerveux et psychiques, troubles du comportement.

Il y a aussi le problème de la consommation des laitages en rapport avec l'hyperactivité. Ces derniers, lait, beurre, yaourts, fromages, crème, petits suisses, sont issus d'autres espèces animales que l'espèce humaine : vaches, brebis, chèvres, juments, ânesses. Ils sont en principe réservés par la nature aux veaux, agneaux, chevreaux, poulains, ânons...

L'espèce humaine appartient à la catégorie des mammifères qui, par définition, allaitent tous leurs petits. L'espèce humaine est la seule qui « vole » son lait à d'autres espèces pour s'en nourrir. De plus, elle est la seule à décider parfois, pour diverses raisons, de priver un bébé du lait de sa mère, pour lui faire absorber ensuite pendant toute sa vie du lait et des laitages issus d'autres espèces animales ! C'est un comble... Le seul lait que nous devrions boire - si nous étions dégagés de la pression des lobbies économiques, de l'affairisme et du poids culturel et symbolique de la blancheur laiteuse - est celui de notre mère. Et le lait et les laitages venant d'autres espèces animales, sont donc des aliments de tolérance.

Les travaux et recherches effectuées par des médecins comme les docteurs Nicolas Le Berre, Raphaël Nogier... le montrent.

Le regretté docteur Jean Seignalet expliquait qu'à partir des laitages, des peptides, qui sont des amas d'acides aminés non dissociés par les sucs digestifs, peuvent traverser tel quels la muqueuse perméable de l'intestin grêle et se répandre dans tout l'organisme. Ces peptides non digérés, lorsqu'ils parviennent jusqu'aux neurones, transportés par le courant sanguin, sont capables d'altérer leurs membranes cellulaires et de pénétrer ainsi jusque dans l'intimité de la cellule. D'où il s'en suit : perturbation, déséquilibre... nerveux et psychique.

Les céréales glutineuses, c'est-à-dire riches en gluten, qui sont des graines hybrides non - contemporaines de l'apparition de l'homme sur la planète : blé, orge, avoine, seigle, ms, grand épeautre, sont accusées de provoquer les mêmes dégâts physiologiques et biologiques que les laitages sur l'intellect et le psychisme de certains sujets fragiles et prédisposés.
Causes environnementales

De nombreux métaux, présents dans l'environnement, que nous absorbons d'une façon ou d'une autre, contribuent aux perturbations neuro-psychiques de nos enfants.

Le plomb, métal lourd, que l'on peut trouver dans des peintures anciennes, au goût sucré, qui s'écaillent. Que des petits lèchent ou sur lesquelles ils posent leurs mains qu'ils portant ensuite à leur bouche... Ce métal se trouve aussi en suspension dans l'eau véhiculée par des canalisations anciennes au plomb. Via le robinet, ce poison arrive jusque dans le biberon des bébés et dans le verre d'eau qui désaltère les enfants ! Ils peuvent souffrir de saturnisme.

Un médecin, le docteur Gérard Ughetto, écrit que le plomb est « neurotoxique et qu'il induit des troubles du sommeil et des tremblements... ».

Le mercure, autre métal lourd, se retrouve dans l'atmosphère, les fleuves, les océans, les sols par suite de rejets industriels et domestiques, d'utilisation agricole : traitement des semences, fongicides, herbicides, pesticides... et aussi dans... notre bouche ! Là, il y est sous forme d'amalgames dentaires. Quand on sait que la dentition de notre progéniture se carie de plus en plus tôt et de plus en plus fréquemment...
C'est sous la forme de méthyl-mercure, assimilable par l'organisme, qu'il est le plus dangereux pour la santé. Depuis le corps de la mère, il est facilement transmis au bébé par le lait maternel. Ses effets se traduisent par des troubles du langage, convulsions, perturbation de la coordination motrice, psychose, insomnie...

Le cadmium est rejeté dans l'environnement par l'incinération des ordures et déchets. Il se trouve aussi dans les cigarettes. Son absorption se fait donc par la respiration, la boisson, les aliments. Femmes enceintes et mamans qui fument, attention !

Un autre métal, l'aluminium, provoquerait des altérations du système nerveux et donc du comportement. Il contribuerait à préparer la maladie d'Alzheimer...
On le trouve sous forme de batteries de cuisine, « papier alu » utilisé en cuisine, pour la protection des « barquettes » contenant des aliments réfrigérés ou congelés, comme revêtement intérieur des canettes contenant des bières ou sodas dont raffolent les jeunes. Sous l'effet de la chaleur ou de l'acidité de certains liquides, des particules de sels d'aluminium se détachent et sont ainsi absorbées. Certains vaccins aussi en contiennent, à des doses élevées par rapport au poids des bébés.

Citons encore le cuivre des canalisations de distribution de l'eau, du stérilet des femmes qui, absorbé en excès, qui provoque une carence en zinc. Selon Cari C. Pfeiffer, il est une des causes majeures des dépressions post-partum, après l'accouchement. Qui peuvent aller jusqu'à la psychose. Le nouveau-né qui s'imprègne comme une éponge des états d'âme de sa maman va en pâtir dans son équilibre psycho-nerveux.

Le fluor, qui sert à « enrichir » l'eau du robinet, aggraverait en fait, selon certains dentistes, le mauvais état trop fréquent de la dentition de nos bambins. Qui vont ainsi avoir droit très tôt aux amalgames dentaires mercuriels...

Les pesticides, herbicides, fongicides, la dioxine, inondent la planète, polluent l'air, les nappes phréatiques, nos aliments. En France, dans la région viticole Languedoc-Roussillon, selon des sources médicales, il y aurait quatre fois plus de cas tératogènes : enfants anormaux à la naissance que dans le reste de la France, ceci étant dû à l'utilisation de ces produits.

Le lait maternel transporte aisément ces produits toxiques. Quelques effets qu'ils induisent : changements d'humeur, perte de mémoire...

Les nitrates que l'agriculture utilise intensivement sous forme d'engrais azotés, chargent encore plus le tableau de la pollution environnementale et de nos organismes. Le lait et les laitages de vache, ainsi que l'eau du robinet, en sont riches. Pour les bébés, leur présence peut entraîner une altération de l'hémoglobine qui ne peut que très mal transporter l'oxygène. D'où souffrance du cerveau atteint d'hypoxie et comportement perturbé.

 

 

Tabac, alcools

Les effets énervants, excitants de l'alcool, sur beaucoup de sujets, sont connus depuis longtemps. Quand on sait que beau-coup trop d'adolescents usent et abusent de ce liquide délétère et destructeur de la santé physique et mentale, sous forme de vin, bière, whisky, apéritif anisé...

D'autres dévitalisants, tel le tabac, sont en cause dans la genèse de l'hyperactivité. Le tabac contient plusieurs dizaines de composants, dont du cadmium, un métal lourd, du pyrène, un hydrocarbure, des nitrosamines, des cétones... II contiendrait aussi des éléments cachés qui rendraient l'utilisateur dépendant de cette « drogue ».

Pour certaines personnes anxieuses, stressées, le tabac peut jouer un rôle de « tranquillisant ». Pour d'autres, au contraire, il est un produit excitant. Si en plus, il est associé à l'alcool...

La drogue, qu'elle se présente sous forme de colles, extraits ou dérivés de certaines plantes plus ou moins euphorisantes, stimulantes, hallucinogènes... produits de synthèse, est à mettre sur le même plan que l'alcool et le tabac pour ses effets excitants, voire dévastateurs, sur le système nerveux et le mental.

L'emploi de lotions ou eaux de toilette pour bébés et enfants, par exemple eau de Cologne ou autres liquides alcoolisés, peut aussi contribuer à leur agitation nerveuse et cérébrale.

 

 

 

Vaccins et médicaments

Les toxines vaccinales chez certains bébés et enfants ne sont sans doute pas innocentes dans l'apparition de certaines formes d'hyperactivité intellectuelle et physique (ainsi que de l'autisme). Car il s'agit là, avec les vaccins, « soupes de purulence », selon le docteur Alain Scohy, de substances étrangères virulentes et dangereuses qui sont complètement absentes et inconnues au sein d'un métabolisme cellulaire tel que prévu par la Nature pour l'espèce humaine.

Des remèdes allopathiques comme les antibiotiques et la cortisone, qui auraient dû rester des remèdes de l'urgence, de la gravité, et donc exceptionnels, peuvent contribuer à l'hyperactivité. Quand ils sont prescrits largement à certains bébés ou enfants, plusieurs mois par an, ils peuvent contribuer à l'hyperactivité. Pour les antibiotiques, cela passe par la voie digestive. En effet, en perturbant le microbisme intestinal, ils vont transformer la flore de fermentation de l'intestin grêle en flore de putréfaction. D'où formation de dangereuses toxines qui, migrant à travers la muqueuse perméable de l'intestin grêle, sont transportées par la voie sanguine jusqu'aux cellules des centres nerveux, entre autres. Il s'ensuit une perturbation dans le rôle joué par les neuromédiateurs : mélatonine, sérotonine, acétylcholine... et dans la transmission de l'influx nerveux de neurone à neurone.

 

 

 

L'éducation

L'hyperactivité orale, gestuelle de certains enfants traduit manifestement une carence affective, un manque d'amour. Qui les incite inconsciemment, à faire les « intéressants » pour capter l'attention de l'entourage.

Le laxisme éducatif sur les plans familial, scolaire, social, introduit à partir des évènements des mois de mai-juin 1968, a vraisemblablement joué un rôle au sein de la société française, dans l'accroissement progressif du nombre d'enfants et d'adolescents hyperactifs.

En effet, la devise à l'honneur à cette époque contre les barrières et interdits divers était : « II est interdit d'interdire » !

En application de cette formule, on est passé d'un autoritarisme éducatif rigide, souvent trop rigoureux, disciplinaire... à son opposé : un relâchement parfois coupable, un laxisme irresponsable un « laisser tout faire, tout est permis » inconséquent... Bref, ce fut l'avènement de « l'enfant-roi ». A qui il fut permis d'évoluer dans un cadre éducatif familial et même scolaire, aux limites trop élastiques ou parfois inexistantes. En même temps que furent instaurés des repères de comportement flous, imprécis, que furent oubliés les principes et les règles les plus élémentaires d'une attitude correcte et respectueuse, tolérante et civile. « Jetés aux oubliettes », l'enseignement de la morale et de l'instruction civique... !

Une étude statistique intéressante serait à mener sur le rapport éventuel qui pourrait exister entre l'hyperactivité de certains enfants ou adolescents et l'absence, la privation de l'allaitement maternel ? La « voie lactée » maternelle étant un vecteur de tendresse, de douceur, de plaisir, de volupté, d'amour, dont certains bébés ont été frustrés ; et qui pourtant aide à la structuration de la personnalité nerveuse et psychique.

Pour cette catégorie d'enfants énervés, excités, perturbés qui souvent ne respectent rien ou si peu, il faudra aussi songer à restaurer l'autorité familiale. Qui a été bafouée par plusieurs décennies d'éducation trop laxiste à certains égards. C'est-à-dire apprendre à dire NON à un enfant et à se montrer constant, ferme dans la décision. Apprendre à lui marquer des limites à ne pas dépasser, à lui préciser des repères dont il a profondément besoin, à lui assigner un cadre éducatif. Que l'on peut comparer aux cordes souples, élastiques d'un ring de boxe ou de catch qui « prêtent ». Et vont donc ainsi permettre occasionnellement des débordements relatifs et limités.
« L'autorité n'est pas autoritarisme. La discipline n'est pas disciplinaire. Dire NON, c'est respecter ! Dire NON, c'est
aimer ». L'autorité, c'est la fermeté conjuguée à l'explication dans le dialogue constructif et positif.

 

 

Le mode de vie

La télévision et les jeux vidéo qui présentent souvent des spectacles violents sous forme d'agressions, combats, meurtres, viols... sont une source importante de l'agressivité, voire de la bellicosité, de l'hyperactivité manifestées par nombre d'enfants et d'adolescents. Plongés dans un état semi-hypnotique lorsque le spectacle est très prenant pour eux, leur subconscient est imprégné profondément et fortement par la violence et la répétition des images. Il s'agit d'un principe bien connu des publicistes qui savent que : « c'est la répétition qui fait la force de la suggestion ».
Dans leur ouvrage très intéressant et éducatif, pour les parents, « Comment la télévision et les jeux vidéo apprennent aux enfants à tuer », les auteurs écrivent : « scotché au téléviseur, le cerveau hypnotisé, votre enfant est livré pieds et poings liés à la tyrannie télévisuelle. Les heures qu'il passe devant l'écran l'exposent à des effets que des parents aimants ne tolère-raient de personne... La télévision perturbe le sommeil paradoxal. Qui dit troubles nocturnes, dit problèmes diurnes : agitation, manque de concentration, difficultés relationnelles, apprentissages retardés (notamment de la lecture), agressivité... ».

La télé nourrit la passivité. Les tensions accumulées par les heures « d'immobilité devant l'écran devront bien se libérer une fois ou l'autre » !

Les « musiques » tonitruantes (on devrait dire « toni-tuantes »), syncopées, genre « boum-boum », qui sont « distillées » dans les « boîtes de nuit » par des baffles qui vibrent et éructent « à mort » les décibels, en conjugaison avec des spots lumineux qui agressent violemment le système nerveux par l'intermédiaire des yeux, et en association souvent avec l'alcool et la drogue... créent une frange de jeunesse excitée, belliqueuse, écervelée...

Dans l'intérêt de l'équilibre nerveux et psychique de l'enfant et de sa santé, les parents devront régenter l'utilisation de la télévision, le temps passé devant les jeux vidéo ou sur Internet, ainsi que l'usage mesuré du téléphone portable.

 

 

Les ondes électromagnétiques

Dans sa grande majorité, la communauté scientifique française nie les effets dangereux pour notre santé, et en particulier celle des enfants, des téléphones portables. Qui fonctionnent dans le domaine des mégahertz ou micro-ondes. Lesquelles sont les plus nocives pour notre équilibre physiologique.
Pourtant une mise en garde officielle vient d'être émise récemment par l'Afsse (Agence française de sécurité sanitaire environnementale) sur ce sujet. Elle vient en effet de rendre public un rapport d'expertise sur les dangers de la téléphonie mobile sur la santé. Elle recommande aux parents de ne pas acheter de télé-phone portable à leurs enfants ou d'en limiter drastiquement l'utilisation. Elle demande par ailleurs aux constructeurs de ne pas fabriquer de téléphones spécifiquement destinés aux enfants.
Des médecins, biologistes, physiologistes, physiciens dotés d'un esprit ouvert et objectif se sont penchés sur ce problème. II ressort de leurs recherches et constatations que les téléphones portables et les antennes-relais sont cause d'insomnie, de maux de tête, de migraines, d'états dépressifs et même de dépression. Ces équipements modifient les aptitudes et capacités cérébrales, le comportement et la faculté d'apprentissage.
Selon ces scientifiques, il est avéré que les ondes entraînent une perméabilisation de la barrière entre le sang et le cerveau. Les micro-ondes accroissent la fabrication de protéines baptisées « de stress » qui mettront un certain temps à disparaître après l'arrêt de l'irradiation.
La téléphonie passive identique au tabagisme passif existe. Jusqu'à deux mètres de distance entre un portable et le cerveau, les effets néfastes se font sentir.
Chez les enfants, le cerveau et le crâne sont en plein développement. Ils sont donc encore plus vulnérables que les adultes. Pour l'enfant, le risque est donc encore plus grand de téléphoner à côté de lui ou de lui faire subir l'irradiation d'une antenne-relais ou de son propre portable. Quand on pense que de telles antennes sont installées au mépris de la concertation et de la prévention près des écoles, crèches et hôpitaux... !
En plus du danger dû aux ondes, il en existe un autre : le risque thermique. Les micro-ondes... chauffent, c'est bien connu, à défaut de cuire ! L'utilisation prolongée du téléphone portable peut entraîner une « surchauffe » d'une zone du cerveau, laquelle porte atteinte selon des chercheurs, à l'intégrité des neurones : membrane cellulaire et intimité de la cellule avec risque chez certains utilisateurs assidus, de « griller » irrémédiablement des zones de l'encéphale...
Il faudrait déconseiller, sauf urgence, l'usage des portables aux moins de 16 ans. Car même si les opérateurs de téléphonie mobile le nient vigoureusement, la pollution électromagnétique a des effets indubitables sur le psychisme en rapport avec les modifications de substances générées par nos neurones et responsables de nos attitudes et comportements.

 

 

Quelques conseils naturopathiques

Que proposent les hygiénistes-naturopathes et les médecines différentes pour prévenir cet état d'hyperactivité chez les bébés, les enfants, les adolescents ou au moins pour l'atténuer ou mieux, le faire disparaître, lorsque pour une ou des raisons diverses, il se manifeste ?

Pour la maman

En premier, pendant la grossesse, la future mère devrait se montrer vigilante et responsable sur le plan alimentaire : produits bio (donc sans OGM), en privilégiant des aliments réputés galactogènes précurseurs d'une bonne lactation : céréales complètes (pauvres en gluten), soja, fenouil... de façon à être à même, le moment venu, de pouvoir allaiter correctement son bébé.
La consommation éventuelle des dévitalisants tels que : tabac, alcool, drogue... est à arrêter.
La future maman doit essayer de s'affranchir, autant que possible, des soucis, tracas, problèmes divers... de façon à vivre cette période primordiale pour la vie future de l'enfant, dans une atmosphère mentale faite de tranquillité, confiance, optimisme, joie, gaîté, sérénité...
Faire écouter au foetus des musiques classiques ou de variétés, douces, joyeuses, apaisantes, relaxantes.
Ce comportement est à adopter autant par le futur père que par sa compagne.
Pratiquer l'eugénisme homéopathique que connaissent certains médecins homéopathes, de façon à drainer, épurer, détoxiner le terrain organique de la future mère, et par retentissement, celui du foetus. Une telle démarche préventive donne naissance à ce que certains auteurs ont appelé : les « bébés homéopathiques ». Qui sont dotés pour la plupart d'une nature douce, calme, tranquille.
Choisir d'accoucher de façon sereine et paisible, et pourquoi pas à la maison, comme le font un tiers des femmes dans certains pays voisins ? Après avoir pris, évidemment toutes les précautions et avis nécessaires.

Pour un accouchement dans la sérénité, se faire accompagner, pendant la gestation, par une sage-femme ou un médecin accoucheur initié à la sophrologie, visualisation, pensée créa-trice..., aux méthodes douces et naturelles d'accouchement sans violence, inspirées par exemple, des travaux des docteurs Frédérik Leboyer et Michel Odent.
Choisir si possible l'allaitement au sein plutôt que le biberon, tout au moins au début. L'association internationale La Leche League peut conseiller utilement dans ce domaine. Comme aurait pu le dire un humoriste : « L'allaitement maternel, ce n'est pas la mère à boire ! ».

 

L'alimentation de bébé

Dès que le bébé abandonne, partielle-ment ou en totalité, le sein de sa mère, choisir si possible un maximum d'aliments bio.
Au sujet des céréales, à consommer modérément, retenir celles qui ne contiennent pas de gluten : riz, sarrasin, millet, quinoa, amarante, ou peu de gluten comme le petit épeautre. En plus des céréales non glutineuses, on peut ajouter le tapioca (manioc) et le soja.
Les laitages seront aussi à utiliser avec modération et plutôt sous forme de « caillé » et de yaourt à base de lait de
chèvre et de brebis. Le caillage pour le fromage et la fermentation pour le yaourt, sont des temps de prédigestion du lait : ses albumines (protéines) sont transformées par ces opérations en acides aminés.
On peut encore se servir avec tempérance de « lait » et de yaourts de soja.
Supprimer le sucre blanc et roux sous toutes ses formes. Le remplacer avec mesure par du miel, du sucre intégral ou de la mélasse.
Si consommation de protéines animales il y a, privilégier en petites quantités, les viandes blanches, les volailles, le poisson. En effet, plus on consomme de viande rouge (très yang), plus on est attiré par le sucre (très yin), en contrepoids du yang.
La boisson de base à choisir est l'eau pure, non sucrée ni aromatisée avec des sirops riches en glucose, sucre industriel de fruits ou de plantes. On peut user raisonnablement de quelques jus de fruits « maison » ou naturels, en bio. Bannir les sodas à la mode sauf exceptionnellement avec... les copains !
Aujourd'hui en France, il est difficile d'échapper en tant que bébé, puis enfant, aux quatre vaccins obligatoires. Plus à tous ceux qui sont « vivement conseillés » par une publicité trompeuse, fallacieuse et affairiste pour soi-disant protéger la santé
de nos chers petits et ainsi leur éviter telle ou telle maladie infectieuse. Comme si les bébés et les enfants ne possédaient pas d'immunités naturelles, d'autodéfenses mises en place par notre Mère Nature prévoyante. A croire que nous arriverions sur cette terre, démunis sur ce plan, dés-armés, désemparés... pour nous retrouver inévitablement à la merci de toute une cohorte de microbes et de virus dangereux qui nous guetteraient et n'auraient d'autre objectif que de se jeter sauvagement sur nous pour nous rendre malades et nous faire souffrir !
L'allaitement au sein, vecteur de facteurs immunitaires, qui est prévu par la Nature chez tous les mammifères dont l'espèce humaine fait partie, met en place rapidement, et dès la naissance, des immunités naturelles solides, par la création de la flore intestinale, protectrice. Laquelle est nécessaire et suffisante pour permettre de résister victorieusement à la plupart des germes infectieux, réputés pathogènes.

 

De nombreuses méthodes de santé existent

Dans le domaine de l'intoxication vaccinale en rapport avec l'hyperactivité, la médecine homéopathique peut aider à atténuer, grâce aux nosodes homéopathiques utilisés avant et après l'acte vaccinal, les effets néfastes des vaccins.
L'argile utilisée d'une certaine façon est aussi d'un grand secours dans ces circonstances...
Plutôt que de vouloir calmer les enfants et adolescents hyperactifs avec des remèdes du genre Ritaline aux effets secondaires non négligeables, il serait plus opportun d'utiliser, entre autres ressources, celles de l'hydrothérapie. Sous forme de longs bains tièdes à base de plantes telles que tilleul, houblon, passiflore, mandarine, oranger, qui apaisent.
Diverses formes de présentation des vertus des plantes : phythothérapie classique, aromathérapie, gemmothéraphie... peuvent encore aider à calmer les enfants excités.
De même, les bienfaits avérés des Fleurs de Bach sous forme unitaire ou composée ne sont pas à négliger dans ce genre de situation.
Les massages pratiqués régulièrement avec amour et respect de la pudeur, dans le cadre familial par la mère et/ou le père, avec des huiles essentielles, telle celle de la lavande, équilibrante, sont à essayer. Même si une telle pratique, répandue sous d'autres cieux, ne correspond pas à notre culture occidentale.

La panoplie des autres moyens naturels capables d'aider efficacement dans le problème de l'hyperactivité est vaste : ostéopathie, étiopathie, kinésiologie ludique : « Brain Gym », digitopuncture, homéopathie, organothérapie homéopathique, oligothérapie, lithothérapie, magnétisme, reiki.

On pourra aussi faire appel à la relaxation, sophrologie, yoga adapté aux enfants, musicothérapie, chromothérapie, méthode du Docteur André Tomatis, art-thérapie (dessin, peinture), psychothérapie, psychogénéalogie, à l'hypnose présentée à l'enfant sous forme de jeu magique...

Dans son livre : « L'auto suggestion », Emile Coué consacre un chapitre aux enfants et à certains défauts dont ils souffrent et dont l'entourage familial pâtit lui aussi. Après avoir expliqué à l'enfant, avec des mots adaptés à son âge, les bienfaits, dans son intérêt et celui de la famille, de la démarche que l'on souhaite mettre en oeuvre et après avoir obtenu son accord, la méthode consiste, pendant son premier sommeil à lui donner des suggestions à mi-voix, à une certaine distance de son lit. Son subconscient imprégné par celles-ci manifestera à plus ou moins brève échéance, un comportement nouveau, plus posé, plus calme, en conformité avec l'objectif recherché.

Les sports à conseiller dans l'état d'hyperactivité sont ceux qui tendent à canaliser la dispersion anarchique de l'énergie ou à la défouler : karaté, kwendo, judo... ou d'autres arts martiaux, ainsi que la boxe anglaise ou française. La natation, de par le contact sédatif de l'eau qui se conjugue à l'extension apaisante du rachis (stretching aquatique), est conseillée.

 

Claude Pradel.
Hygiéniste-naturopathe, bio-nutritionniste, iridologue, conférencier, auteur-éditeur de 18 livrets sur la santé et l'hygiène naturel-les. Liste des livrets fournie sur demande chez l'auteur.

CONTACT
Claude Prade!,
31, rue du Colonel Toussaint, 31500 Toulouse,
tél.: 05.61.30.23.37, ou 06.65.02.67.36.

 

ADRESSES UTILES

ENFANTS HYPERACTIFS
Association Hyperactif - Autiste, Elke Arad, BP 105,
CH-1247 Amères, Suisse, tél.: 0041 22.751.20.36,
www.hyperactifnet.

RECETTES HYPOTOXIQUES
www.recettessans-gluten.com de Marie Deimos.
www.biogourmand.com de Valérie Cupillard.
www.bien.manger.free.fr.

VACCINATIONS
La ligue pour la liberté des vaccinations (LNPLV),
BP 816, 74016 Annecy cedex, tél.: 04.50.10.12.09,
www.Inplv@ctanet.fr.
Association liberté information santé (Alis),
BP 23, 34190 Ganges, tél/fax : 04.73.63.02.21,
http://alis.fronce.free.fr

ALLAITEMENT
La Leche League France, 8P 18,
78260 L'Etang la Ville, tél. 01.47.37.41.43,
www.Illfrance.org.

 

BIBLIOGRAPHIE GENERALE
- « Des enfants sains », Jeannette Dextreit, Ed. Vivre en Harmonie.
- « Pourquoi votre enfant est-il hyperactif ? », Dr Ben Feingold, Ed. L'Etincelle.
- « La conquête de la santé », Dr Pierre Oudinot, Ed. Dangles.
- « L'alimentation, la 3ème médecine », Dr Jean Seignalet, Ed. François-Xavier de Guibert.
- « L'intoxication vaccinale », Femand Delarue, Ed. Le Seuil.
- « Gynécothérapie et eugénisme homéopathique », Dr Charles Fouque et Jenny Jordan, Ed. Dangles.
- « Pour une naissance sans violence », Dr Frédérik Leboyer, Ed. du Seuil.
- « Bien naître », Dr Michel Odent, Ed. Le Seuil.
- « L'autosuggestion », Emile Coué, Ed. Livre de Poche.
- « Les ondes qui tuent », Gilbert Altenbach et Boune Legrais, Ed. Cosmitel.
- « Votre GSM, votre santé, on vous ment ! », Richard Gautier, Pierre Le Ruz, Roger Santini, Daniel Oberhausen, Ed. Résurgence.
- « Comment la télévision et les jeux vidéo apprennent aux enfants à tuer », Michael Pool, René Blind, Ed. Jouvence.
- « Protégez votre corps, maîtrisez les pollutions », Karen Vago, Ed. Jouvence.