Les dernières élections présidentielles française hassaniennes.


Ces élections méritent le qualificatif d’ "hassaniennes", car comme sous le règne d’Hassan II, roi défunt du Maroc, elle exposent que la vie politique n’est vraiment plus qu’un simulacre, que tous les partis politiques en place ne sont que des émanations sous des apparences différentes d’une seule et même force, force qui commande réellement à la société, une force unique.

Sous Hassan II, lequel n’était que la marionnette des intérêts des groupes économico-financiers étrangers, principalement français, c’étaient ces mêmes groupes qui régnaient au Maroc. En France, il s’agit des multinationales françaises et étrangères, dont Sarkozy n’est ni plus ni moins que la marionnette obéissante, l’homme de paille, le simple prête-nom.

Pour la première fois, dans l’histoire de ce régime qui n’a toujours été que le régime des apparences, une démocratie de façade, tous les partis politiques apparaissent pour ce qu’ils sont, soit des objets inertes dont la seule utilité pour le régime des apparences démocratiques, est de meubler la vitrine démocratique de ce régime, de faire illusion.

Ce régime a fait tomber le masque démocratique pour la première fois. Il n’a sans doute plus besoin de ce masque, à cause de l’état implicite de siège qui est le nôtre, et la radicalisation et la précipitation de l'état de catastrophe dû à la très proche fin du pétrole.

Ce régime avait fait le choix, pour la désignation de son factotum, de la marionnette Sarkozy, et il n’a pas pris le moindre risque que ce dernier ne fut pas désigné par sa population de quasi domestiques. Ce régime ne veut plus de la plus infime incertitude, et il a fait la démonstration lors de cette élection, de sa capacité à contrôler intégralement son peuple de domestiques.

Ainsi, toutes les voix ont-elles été canalisées vers Sarkozy.

Les médias qui apparaissent là, même pour les plus aveugles, comme de simples porte-voix du centre du pouvoir, de simples organes de propagande et de manipulation, ont commencé la campagne de persuasion de la population environ une année avant la date des élections. On a ainsi entendu parler que de Sarkozy pendant un an, à la télévision, dans les journaux, à la radio.

Le principal parti d’opposition à Sarkozy, le Parti socialiste, a désigné pour l’affronter, un personnage choisi pour son inéligibilité intrinsèque, évidente, l'ahurissante Ségolène Royal, sans caractère, reconnue comme tarée par ses proches, ridicule, qui n’avait aucune chance de remporter la majorité des votes, et qui avait au contraire toutes les capacités requises pour faire fuir ces votes vers Sarkozy.

On a fabriqué à la dernière minute un Bayrou, apparu magiquement de nulle part, sorte d'ectoplasme chargé d’éponger les voix du PS et de les rabattre sur Sarkozy.

On a fabriqué un de Villiers, chargé lui d’éponger les voix du front National, et de les rabattre sur Sarkozy.

On a fabriqué un programme du Front National, ouvert sur les étrangers, afin de faire déplacer la partie la plus raciste de l’électorat du FN, vers Sarkozy.

On a ramené un Bové, comme touche finale pour rafler si besoin était, quelque pour cent au PS.

Quant aux faux amis du peuple, soit ceux du PC et les trotskistes, pour bien dégoûter leur électorat captif d’aller voter, ils ont appelés à voter "utile", soit socialiste au second tour, et quant particulièrement aux trotskistes et anarcho-trotskistes, ils ont assuré le service « après-vente », ou après élection de Sarkozy, en encadrant pour les neutraliser, les manifestations et émeutes diverses qui ont plus ou moins spontanément suivi son élection.

Pour finir, afin de récompenser la servilité de tous, Sarkozy, considéré comme étant la droite dure, embauche des ministres PS, qui acceptent de travailler avec lui. Bové, quant à lui, l’anti politicien de service, le faux martyr repris de justice, l’ex-taulard de luxe et de façade, est engagé au PS comme chargé de mission, et c’est le CRIF qui choisi les ministres, opposant son veto à la désignation de Védrine au poste des affaires étrangères, pour cause de tiedeur sioniste, et une très très vague sympathie pro-arabe.

Pas un seul mot dans tous les médias, ni à l'extrême gauche, pour désigner que Sarkozy est l'émissaire de l'axe directeur mondial américano-sioniste, dont la tête est à la fois à New-York et à Tel-Aviv, l'AIPAC, le lobby sioniste américain, contrôlant la classe politique totalement en déliquescente américaine. Sarkozy est le seul président "français", a avoir eu droit de son vivant et de plus avant son élection, à l'émission d'un timbre poste à son éffigie, en janvier 2007 en Israël. Qui maintenant commande la France ?

Le chiffre très hassanien de 85 % de "dindons de la farce" qui se sont déplacés mécaniquement pour choisir entre Gnabo, Bogna, Gnoba, Bagno, et consorts, est un record, qui prouve que le niveau mental de la population française est devenu proche du néant, et que les instances de la propagande, du décervelage, grâce à la télévision, Internet, la publicité, la musique, les drogues divers, les médicaments, la consommation et autres, ont réduit les cerveaux à une bouillie, comme sans doute aucun régime n’y est jamais parvenu dans toute l’histoire de ce pays. Nous sommes donc confronté pour la première fois, à une population transformée en légumes, ou plutôt en têtes de bétail, dont les maîtres peuvent disposer totalement à leur guise. La pose planifiée d’implants neuronaux bio-électroniques ne sera même pas nécessaire pour téléguider comme une machine, une telle population.

Toutefois, comme le régime des apparences de la démocratie, qui est devenu le régime des apparence de la vie, n’accepte plus la moindre déviance de son ordre, et que son idéal est un peuple de robots programmés, il a commencé à installer ces fameuses machines électroniques à voter, qui ont fait leur preuve aux USA en assurant l’élection "déficitaire" de Bush, qui annuleront tous les risques de mauvais vote, par la capacité mathématique à frauder ainsi mise en place, et réduiront le déjà minable, honteux et pitoyable acte d’aller « faire entendre » sa voix pour les affaires publiques une fois tous les cinq ans en disposant un rectangle de papier dans une boîte en bois, dans ces "isoloirs" bizarres des soit-disantes « maisons du peuple » que sont les mairies républicaines, à une gestuelle atteignant le summum du comique de dérision.

Michel DAKAR, le 17 mai 2007, site Internet aredam.net