En 2004 le polytechnicien Jules Leveugle
publie aux éditions l'Harmattan : "La Relativité,
Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert "

Ce livre est un condensé d'un livre deux
fois plus gros : "Poincaré et la Relativité.
Question sur la Science" où sont exposés,
traduits et analysés tous les documents
nécessaires, dont certains ont demandé des recherches
qui ont duré quinze ans.

Dans son livre condensé, Jules Leveugle nous
conduit à travers une véritable enquête de
détective, aussi passionnante qu'un roman
policier. Il raconte comment les universitaires
de Göttingen (dont David Hilbert très jaloux de
la gloire d’Henri Poincaré) se sont emparés du
travail "Sur la dynamique de l'électron",
présenté par Poincaré à l’Académie des Sciences
le 5 juin 1905. Ils étudiaient ce sujet depuis
longtemps tout en s'égarant sur les "électrons
supraluminiques", ils l’ont plagié pour procurer
à l'Allemagne la gloire de la découverte de la Relativité.

Pourquoi ont-ils choisi Einstein pour
présenter ce travail ? Sans doute parce qu’il
avait déjà fait un plagiat (de Gibbs) et était
très jeune, il avait donc beaucoup à gagner et
peu à risquer dans cette aventure.

Tout ceci, si étonnant soit-il, est
corroboré par de trop nombreuses coïncidences
pour que l’on puisse en douter. Il faut noter en
particulier le rôle très important de Max Planck,
refusant une recension du travail de Poincaré
(travail qui va rester très longtemps ignoré),
publiant sans délai celui d’Einstein et
organisant aussitôt une « conférence inoubliable
» sur ce sujet. C’est d’autant plus évident que
tous les autres travaux de Physique de Poincaré
ont fait l’objet de recensions dans les «Annalen
der Physik », dont trois pour la seule année 1905...

A la décharge des savants allemands qui ont
monté cette machination, il faut se souvenir du
climat hypernationaliste de cette époque... et
les savants français, peu engagés dans cette
voie, n’ont guère lu et pas soutenu leur compatriote.

Bien entendu un tel « pavé dans la mare » en
pleine année de la Physique, a fait l’effet d’une
douche froide. Certains se sont même permis des
articles parfaitement diffamatoires comme Jean
Eisenstaedt dans « Pour la Science » d’Avril 2004
. Jules Leveugle y est traité de falsificateur et
de paranoïaque aux relents fétides...

Jules Leveugle obtient un droit de réponse,
parfaitement digne, dans le « Pour la Science »
de Juillet 2005, mais les choses n’en restent pas
là, tant et si bien que Jules Leveugle finit par
porter plainte contre Jean Eisenstaedt pour diffamation.

Le procès aura lieu le jeudi 23 novembre
prochain à 13h30, à la 17ème chambre du tribunal
de grande instance de Paris dans l’ile de la Cité.