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Deux textes : 1 - Brève définition de ce qu’est en réalité l’Etat d’Israël 2 - Vers le développement d’une spécialité en psychopathologie, celle de l’enfermement mental.
1 - Brève définition de ce qu’est en réalité l’Etat d’Israël
L’appareil de légitimation de la violence d’un régime politique était dans le passé et est toujours dans encore beaucoup de régions, la religion. Dans les régimes totalitaires classiques (nazisme et communisme), cet exercice de légitimation était l’affaire de la police politique, de ses deux départements principaux, celui de la propagande et celui de l’anéantissement des opposants. Les appareils religieux antiques jouaient ces deux rôles, et on peut dire que les appareils religieux étaient les premières polices politiques apparaissant dans l’histoire de l’humanité. Pour comprendre la nature de l’Etat d’Israël, et le mode de vie qui s’y déroule, il faut imaginer une région du monde totalement coupées de l’extérieur, dans laquelle ne pourraient vivre que les membres d’une police politique, comme l’ex-Tcheka soviétique ou KGB, ou l’ex-Gestapo nazie. L’Etat d’Israël est un retour dans le passé, où les appareils religieux jouaient le rôle de police politique, mais avec un aspect moderne, car dans beaucoup de régions du monde, la police politique a maintenant accaparé le pouvoir, comme en Russie, en Chine, et probablement dans la région occidentale, où la population est en train d’être traité prioritairement par les méthodes de la police politique. La Russie voit la fusion d’un banditisme mafieux et de la police politique, Israël lui, est un hybride d’appareil religieux classique et de police politique associé à un banditisme multiforme. Visiblement, toutes les autres polices politiques occidentales sont en passe de lui être inféodées, ce qui est déjà évident en Europe. Michel DAKAR, Paris le 20 décembre 2010.
2 - Vers le développement d’une spécialité en psychopathologie, celle de l’enfermement mental. Les systèmes clos, comme celui qui est en train de se former en Israël, et plus largement comme ceux des polices politiques typiques telles l’ex-Stasi de RDA, ou l’ex-KGB actuel FSB de la Russie, sont des systèmes où ceux qui en font partie, sont irrémédiablement exclus de l’humanité normale. Tant les agents du KGB, que de la Stasi, se considéraient comme l’élite de leur nation, ce qui est le cas des israéliens, ou de juifs, dont la religion les conditionne à se considérer comme les élus de dieu, supérieurs aux humains non-juifs. C’est l’une des caractéristiques des populations enfermées, sachant que dans le cas des juifs, cet enfermement date d’environ deux milliers d’années, se perpétuant par le ghetto volontaire, dans le cas des agents de la police politique russe, on peut faire remonter cet enfermement sous le tsar Ivan le Terrible, qui a créé la première police politique non-religieuse au monde, laquelle s’est perpétuée sous le régime soviétique, et dans celui actuel policiaro-politico-mafieux. L’une des caractéristiques de cet enfermement, est de produire des individus totalement incapables de recul, de distanciation vis-à-vis d’eux-mêmes et de leur rôle, incapable de se voir, de se réfléchir. Ceci est d’autant plus vrai que le système d’enfermement est plus ancien. Complexe de supériorité, incapacité à s’analyser, à se comprendre, à se percevoir, à se connaître, tels sont les premiers traits de la psychologie de ces enfermés qui sautent aux yeux. Le domaine de la psychopathologie de l’enfermement est totalement à développer. Comme entrée en matière de bibliographie, les ouvrages d’Arcady Vaksberg sont à citer, spécialement les biographies de Maxime Gorki et du procureur de Staline Vychinski. Mais l’ensemble de son œuvre est à retenir. Michel DAKAR, Paris le 20 décembre 2010. |