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Autopsie de l'étouffement d'une affaire criminelle d'agression sioniste, opérée à l'encontre d'une militante contre le génocide des Palestiniens, Ginette HESS SKANDRANI.

 

Lettre de Michel DAKAR, opposant au génocide des Palestiniens, adressée à Mme la juge d'instruction RINGOT, de Paris, en charge du dossier de l'agression.

 

De : Michel DAKAR,

A : Palais de justice de Paris – TGI
Mme la juge d’instruction RINGOT

 

Paris, le 11 septembre 2007

LRAR N° 1A 009 028 3545 8

 

Objet : votre instruction de l’affaire de l’agression de Ginette HESS SKANDRANI, militante contre le génocide des Palestiniens, agression opérée par quatre nervis sionistes.

 

 

Madame,

 

La copie de la lettre datée du 6 juillet 2007, adressée par Mme la doyenne des juges d’instruction de Paris en charge de traiter la plainte avec constitution de partie civile de Mme HESS SKANDRANI, à cette dernière, a été légitimement portée à la connaissance du public, tant son contenu est effarant (voir la pièce jointe n° 1, http://www.aredam.net/couverture-nervi-sioniste-parquet-paris.html).

 

Cette lettre fait état de l’action du ministère public visant à ce que Mme HESS SKANDRANI retire sa plainte avec constitution de partie civile, qu’elle a déposée légitimement, à l’encontre de ses agresseurs.

 

J’agis dans cette affaire étant associé à l’activité militante de Mme HESS SAKANDRANI et étant impliqué directement dans la suite même de l’affaire d’agression.

 

Le but de cette présente lettre est :

 

premièrement, de vous informer que moi-même, ainsi que tous les autres militants contre le sionisme, sommes vigilants quant à la réalité de l’instruction que vous menez, relative à l’agression de Mme HESS SKANDRANI, maints évènements ayant déjà révélé que tout était fait pour que les agresseurs de Mme HESS SKANDRANI soient exonérés des conséquences de leurs actes.

 

deuxièmement, de porter à votre connaissance, et à celle du public, car l’intérêt d’un tel courrier est absolument nul s’il n’est pas rendu public au même moment qu’il vous est posté, les nombreux points qui retiennent l’attention, et qui selon nous, mériteraient d’être élucidés.

 

Il faut souligner concernant le second volet, les éléments suivants :

 

a) que les résultats de l’enquête policière sont demeurés quasi inexistants, tant qu’il n’a pas été porté à la connaissance du public et de façon réitérée, par le moyen de l’Internet et d’autres, la persistance des persécutions que continuaient à subir Mme HESS SKANDRANI, après avoir été agressée à son domicile, persécution qui continuaient au domicile même de cette dernière, et qui étaient sans aucun doute le fait des mêmes agresseurs, qu’elle reconnaissait et rencontrait dans la rue, régulièrement, à proximité de son immeuble.

 

b) la suspicion légitime vis-à-vis de la police, tant il aurait été facile de « coffrer » ces persécuteurs, pour la police, de l’état de collusion existant entre la police et ces persécuteurs, collusion dont il serait légitime de rechercher l’étendue, car pouvant aller de la simple protection à la collaboration étroite, dans l’agression même.

 

c) les conséquences négatives à mon égard de ma propre action visant à rendre publiques nos suspicions, puisque j’ai été convoqué à la suite de cette dénonciation publique, par la police, qui voulait tout d’abord ne pas révéler son motif, et qui contrainte a dû s’y résoudre par écrit (voir la pièce jointe n° 2,
http://www.aredam.net/convocation-appat-prefet.html).

 

d) la révélation de ce que recouvrais cette convocation policière à laquelle je ne me suis pas rendu, puisque je reçu après une autre convocation, immédiatement elle explicite, émanant d’un centre psychiatrique (voir pièce jointe n° 3,
http://www.aredam.net/rendez-vous-psychiatre-politique-anonyme.html).

 

e) l’évidence que pour écarter la gène que je représentais, l’autorité policière avait imaginé de m’attirer et de me faire déclarer aliéné par un médecin complaisant.

 

f) la reprise de cette affaire, par un organe para policier connu sur la place de Paris, organe para policier intitulé « Scalp reflex », sis 21ter rue Voltaire à Paris 11ème. Le rôle de cette officine est la diffusion, sous le couvert de lutte contre le nazisme, de textes de propagande sioniste, textes visiblement élaborés à partir d’une documentation ne pouvant qu’émaner des services de la police politique dite « Renseignements généraux » (RG). Le texte du Scalp reflex relatif à notre affaire est daté du 6 août 2007 (voir la pièce jointe n° 4), il s’intitule « La Rance en Action ». Il présente la particularité d’évoquer Mme HESS SKANDRANI et moi-même, relativement à notre activité et surtout, à la convocation policière et psychiatrique, en omettant l’essentiel, soit l’agression de Mme HESS SKANDRANI, et ce qui a provoqué les représailles policières et psychiatriques à mon égard, c’est à dire ma dénonciation de la collusion probable entre la police et les agresseurs.

 

Il faut là relever que tous les textes émanant de cette officine, et qui se caractérisent essentiellement par la diffamation et la manipulation, sont anonymes.

[ l’adresse Internet du texte « La Rance en Action » est :

http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article316 ]

 

Il serait intéressant, de faire rechercher l’identité de l’auteur du texte du Scalp reflex en rapport avec l’agression de Mme HESS SKANDRANI, ce qui est très facile et qui est en votre pouvoir, l’auteur de ce texte pouvant être lui-même en rapport avec les commanditaires de l’agression.

 

La résolution de l’identité de l’auteur des textes anonymes de l’officine Scalp reflex, peut mener à la résolution de l’identité des donneurs d’ordre de l’agression de Mme HESS SKANDRANI.

 

Il est pour nous tous parfaitement clair que la lettre du procureur de la République au doyen des juges d’instruction a pour but d’écarter Mme HESS SKANDRANI de la procédure d’instruction, cela afin de :

 

limiter les recherches aux simples exécutants de l’agression, et non aux donneurs d’ordre,

 

ne pas faire le liens entre l’affaire de menaces de mort qu’a subies Mme HESS SKANDRANI, antérieurement, de la part d’un sioniste fanatisé, M. Raphaël SCHOEMANN, lequel a d’ailleurs été vu en compagnie semble-t-il de deux policiers, à proximité immédiate du domicile de l’une de ses nombreuses autres victimes, avant son envoi à une dizaine de personnes, de ses paquets constitués de balles et menaces de mort écrites.

 

Il faut là aussi relever que le texte anonyme de l’officine Scalp reflex « La Rance en Action », traite pour semer la confusion, de cette affaire SCHOEMANN, en évoquant une affaire similaire montée de toute pièce, de fausses menaces de mort, dont a été victime Smaïn BEDROUNI en tant qu’auteur présumé, menaces pour lesquelles il a été condamné en première instance, sans la moindre preuve. Le Scalp reflex semble être très impliqué dans toutes les manipulations policiaro-judiciaires dont sont victimes les militants antisionistes.

 

Pour toutes ces raisons, nous ne comprendrions pas facilement que vos investigations évitent l’officine Scalp reflex, de même que nous ne comprenons pas pourquoi Mme HESS SKANDRANI n’a toujours pas été confrontée à ses agresseurs, qui pourraient être aussi les persécuteurs qui ont continué à la torturer moralement après l’avoir agressée.

 

Nous ne comprenons de même, absolument pas comment il se fait que la plainte avec constitution de partie civile de Mme HESS SKANDRANI ne soit toujours pas jointe à votre instruction, plainte qui a tout de même été déposée il y a maintenant presque une année (novembre 2006).

 

Nous verrions avec indignation que votre instruction soit close avant que Mme HESS SKANDRANI ait pu intervenir de façon à ce que le but de votre instruction, qui est la découverte de la vérité, soit atteint.

 

De même, nous serons attentifs, à ce que l’entièreté des circonstances aggravantes d’incrimination, soient bien retenue à l’encontre des agresseurs, en substance :

 

1 - agression sur une personne vulnérable (âgée de 65 ans),

 

2 - avec préméditation,

 

3 - à domicile (violation de domicile),

 

4 - par arme par destination (un casque de moto),

 

5 - en réunion (il s’agit de quatre agresseurs),

 

6 - à caractère racial (Mme HESS SKANDRANI qui est d’origine tzigano-juive, lutte en effet contre le sionisme qui est une forme de totalitarisme racial, et c’est donc par l’effet de son opposition à cet endoctrinement raciste qu’elle a été agressée),

 

7 - avec récidive (ils sont revenus frapper à sa porte),

 

8 - et suivie d’intimidations répétées sur le principal témoin, Mme HESS SKANDRANI, qui est aussi la victime initiale.

 

La prise en compte de la totalité des circonstances aggravantes des incriminations, devrait faire entraîner la saisie de la cour d’assise puisque la peine de prison encourue est supérieure à dix années, cour d’assise qui donc sera seule habilitée à juger les criminels sionistes dans cette affaire.

 

Je suis à votre disposition pour vous éclairer sur tout point de ma lettre pouvant vous intéresser, et vous adresse l’expression de mes respectueuses salutations.

M. DAKAR

 

Annexe :

 

Liste des pièces jointes :

 

1 – Copie de la lettre du Doyen des juges d’instruction de Paris, datée du 6 juillet 2007 (un feuillet).

http://www.aredam.net/couverture-nervi-sioniste-parquet-paris.html

 

2 – Copie de la convocation explicite (ayant été précédée d’une convocation sans motif), émanant du commissariat de police du 18ème arrondissement, en date du 6 février 2007 (un feuillet).

http://www.aredam.net/convocation-appat-prefet.html

 

3 – Copie de la « proposition » de rendez-vous, au centre psychiatrique Maison Blanche l’Intermède, sis 28 rue de la Chapelle à Paris 18ème, en date du 28 février 2007 (un feuillet)

http://www.aredam.net/rendez-vous-psychiatre-politique-anonyme.html

 

4 – Texte anonyme « La Rance en Action » de l’officine para policière « Scalp reflex », en date du 6 août 2007 (trois feuillets).

L’adresse Internet du texte « La Rance en Action » est : http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article316

Voir une série de vues du siège de l'officine de diffamation anonyme Scalp reflex, sis 21 ter rue Voltaire à Paris 11ème.

http://www.aredam.net/siege-scalp-reflex-paris.html

 

Nota : la copie de ce courrier est communiquée à :

Mme le Doyen des juges d’instruction de Paris,

au Parquet de Paris,

et à la Préfecture de police de Paris.

 

Ce présent courrier est rendu public sur le site Internet http:// www. aredam.net, à l’adresse suivante :

http:// www. aredam.net / collusion-agression-hess-skandrani.html

 

Annexe :

Texte anonyme "La Rance en Action", du Scalp reflex.

 

La Rance en Action

Posté le 06 août 2007

 

Le week-end dernier, samedi 28 juillet, Libération a consacré sa rubrique « Portrait » à Zara Whites, “actrice porno convertie au végétarisme militant”. Rassurez-vous, nous ne traiterons pas dans cette brève de végétarisme ou antispécisme. Une malheureuse fois a suffit. Ni d’ailleurs des talents artistiques de l’actrice en question, n’étant pas des critiques avertis du genre. C’est tout autre chose qui attira notre attention.

A la fin de l’article, on apprend incidemment qu’Esther (le vrai prénom de l’artiste) “pendant la campagne présidentielle (...) a milité pour La France en Action, un nano mouvement politique qui défend les animaux, les handicapés et la médecine alternative”. Rien que ça !! Sans plus de précision de la part de l’auteur, on associe donc le végétarisme militant à un parti politique dénommé La France en Action, parti qui présenta des listes aux dernières législatives, et non à la présidentielle soit dit en passant. Première surprise : l’auteur ne cite pas la dépêche AFP du 6 juin 2007, reprise entre autres par Le Monde ou 20 Minutes, dans laquelle Georges Fenech, président de la commission d’enquête parlementaire sur les sectes, dénonçait les liens entre ce parti et des mouvements sectaires [1]. Mais bon, un journaliste ne peut pas tout savoir, n’est-ce pas ? Mais si, en ce qui nous concerne, cette dépêche ne nous avait pas échappé, c’est qu’elle évoquait un parti qui nous intéressait pour une toute autre raison.

C’est en effet sous ces couleurs que se sont présentées certaines personnes déjà citées dans l’article sur Dieudonné paru sur le site REFLEXes (http://reflexes.samizdat.net/spip.php ?article313), et proche de ce que l’on peut appeler la clique Dieudonné / Skandrani.
En premier lieu, Ahmed Moualek de La Banlieue s’exprime. Il a été candidat dans la 9ème circonscription de Seine-Saint Denis à Bondy [2] ou il réalise le score de 0.70% (soit 202 voix). Présent au côté de Dieudo aux BBR en novembre 2006 (dans la foulée il interview Le Pen pour son site), ou l’accompagnant au Liban l’été dernier (en compagnie de Soral, Meyssan et Chatillon), il a donné une interview dans Minute (13 déc. 2006) dans laquelle il déclarait “Le Pen n’est ni raciste ni idiot”. À ce niveau d’analyse, nous ne nous sentons pas vraiment de débattre sur le fond. En tout cas il fit partie de ceux qui voulurent nous faire croire, dans la lignée d’un Soral, que la « banlieue » (entendez par là les jeunes issus de l’immigration maghrebine) allait voter massivement pour Le Pen. Comme chacun sait, cela ne s’est pas exactement vérifié...

Autres candidats de choix pour ce « nano mouvement écolo », Smaïn Bedrouni et Christian Cotten, respectivement candidats dans la 2ème circonscription de Seine-Saint Denis à Saint-Denis (0.36% pour 85 voix) et dans la 9ème circonscription. des Hauts-de-Seine à Boulogne-Billancourt (0.53%, 199 voix). Tous deux ne sont pas des novices de ce type d’engagement politique puisqu’ils sont les dirigeants, en l’occurrence président (Cotten) et vice-président (Bedrouni), d’un mouvement créé en vue des élections européennes de 1994, Politique de Vie, parti/association traitant d’écologie, spiritualité, médecine.
Mais les deux personnages se sont déjà illustrés pour d’autres activités.

Smaïn Bedrouni est l’animateur du site La Voix des Opprimés (LVO), qui, malgré un nom fort sympathique, prône un Islam radical de la pire espèce et développe des thèses antisémites. Un des derniers articles posté sur le site a pour titre « Exposer le réseau criminel sioniste derrière le 911 et la “guerre au terrorisme” ». Cela se passe de commentaires puisque cela reprend le thème du complot israélien derrière les attentats de septembre 2001. C’est d’ailleurs pour des propos antisémites et menaces de mort à l’encontre de Mouloud Aounit du MRAP que le 26 janvier dernier la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris l’a condamné à 6 mois de prisons avec sursis et 1000 euros d’amendes. En novembre 2003 il avait envoyé au président du MRAP une lettre de menaces avec une balle de 7.65, accompagné d’un petit mot “la prochaine ne sera pas par la poste” et “Les juifs dehors” [3]. Il fût aussi interpellé après le 11/9 suite à certaines de ses déclarations publiées sur son site et qui furent alors considérées comme des appels au terrorime [4].

Christian Cotten quant à lui, est lié par son organisme de formation dénommé Stratégique à l’Eglise de Scientologie. C’est en tout cas ce que l’on peut lire dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur « Les sectes et l’argent » paru en juin 1999. D’ailleurs l’adresse de l’organisme est celle de Christan Cotten, et le site est réalisé et hébergé par Smaïn Bedrouni, décidemment inséparables mais la vie privée des personnes ne nous intéresse pas. Plus récemment, il a fricoté avec Loïc Le Ribault, savant mélange de Professeur Tournesol et de Panoramix, inventeur du « Silicium Organique G5 », grains de sables magiques, fabriqués dans un labo en Irlande et vendus uniquement par correspondance en France (sur le site de Cotten on peut lire : “Le G5 est un produit puissant, à la hauteur de l’énergie qu’il véhicule : le G5 a besoin de paix et d’amour”). La encore, on met le doigt dans une autre dimension et on retrouve tous les ingrédients symptomatiques des mouvements sectaires : l’argent, les médecines parallèles et les délires paranoïaques de persécutions. Pour l’anecdote, Loic Le Ribault, récemment décédé, fût soutenu lors de ses démêlés avec la justice française par le CEPE, Comité d’Entraite aux Prisonniers Européens, une association de la mouvance identitaire dirigée par Richard Roudier et ayant œuvré à la libération de Michel Lajoye. Il en fût même un « membre éminent » pour reprendre l’expression employé par le CEPE dans son communiqué du 11 juin 2007 paru sur le site de la pseudo agence de presse indépendante et alternative mais réellement identitaire Novopress.

Cela n’empêche pas Cotten d’intervenir sur des sujets plus politiques, par exemple en soutenant sa copine Ginette Skandrani lorsque celle-ci se fait interpeller lors d’une manifestation de soutien à la Palestine qui regroupe toute la clique antisémite (cf article sur Dieudo). Est-ce à cause de cette proximité avec Cotten que Jean-Paul Cruse déclarera sur son site fin 2005 “Ginette [...] doit s’expliquer - cela lui a été demandé - sur ses faiblesses à l’égard de groupes manipulés par des sectes néo-nazies...”, pour justifier le refus d’un texte proposé par Skandrani ? Rien n’est moins sûr tant la dame Ginette se plait à s’entourer de grands malades. Le dernier en date, Michel Dakar, passe son temps à dénoncer le “génocide (sic !) du peuple palestinien” et les “complots menés par les instances sionistes” (en parlant de la justice française) dont il est victime.

Après des mois (voire des années) de harcèlement de toutes les instances judiciaires possibles et imaginables sur ces deux sujets, il a enfin obtenu une réponse de la Préfecture de Police de Paris en ce début d’année : c’est une convocation dans les services psychiatriques des Hôpitaux de Paris “afin de décider si l’état de Michel DAKAR nécessite un suivi psychiatrique et des soins”. Si cela peut aider et économiser les deniers publiques (pour "l'auteur", deniers est du genre féminin, ce qui est sans doute pour lui, parler correctement le "rançais", en bon "rançais" qu'il est), nous avons la réponse. Décidément, après la Tribu Ka, Dieudo, Serge Thion, Mondher Sfar ou Mohamed Latrêche, l’entourage de Ginette Skandrani n’a pas fini de nous surprendre.
Mais pour conclure, revenons à notre (triste) France en Action. Que certaines élections soient un lieu d’expression et un moyen de financement pour des sectes n’est une nouveauté pour personne. Que l’on fasse régulièrement le lien entre ces mouvements sectaires et certaines franges de l’extrême droite non plus. Ce qui nous gêne plus, c’est que l’on puisse les citer dans un quotidien à diffusion nationale sans aucune autre précision que “nano mouvement politique qui défend les animaux, les handicapés et la médecine alternative”. C’est un peu court non ? Mais il est vrai que c’est l’été et qu’au départ le sujet traitait d’une ex-actrice de porno qui aujourd’hui “mange bio et trie ses déchets”.

Alors il ne faut sans doute pas trop attendre de professionnalisme...

 

[1] “Je tiens à informer l’opinion et les électeurs des liens existants entre le parti France en action qui présente des candidats dans la quasi totalité des circonscriptions françaises avec des organisations à caractère sectaire tels que l’OTS, le mouvement raélien, la scientologie, la kinésiologie, Moon et Krishna”

[2] http://reflexes.samizdat.net/IMG/jpg/FranceEnAction.jpg

[3] Hormis l’expression « les juifs dehors » il est amusant de noter la similitude avec l’affaire Raphaël Schoemann, condamné en 2006 lui aussi pour menaces de mort accompagné d’une balle de 7.65, mais cette fois ci à l’encontre de personnalités antisionistes comme le réalisateur israélien Eyal Sivan, Alain Lipietz ou José Bové mais aussi contre d’autres beaucoup plus douteuses dans leurs soutiens à la cause palestinienne (pour ne pas dire plus) comme Isabelle Coutant-Peyre, Gilles Munier, Maria Poumier, Ginette Skandrani ou Mondher Sfar Comme quoi les idiots de tous bords manquent cruellement d’imagination.

[4] Le Figaro 20 septembre 2001