X, se disant Michel Dakar
selon la formule présente
sur les documents
judiciaires.

Paris, le 12 septembre 2005

 

L.R.A.R. n° 1951 7750 2FR
N° de pourvoi : M 0583 704

 

Objet : fiction

 

M. le Président de la Cour de cassation, Guy Canivet.

 

Monsieur,

Je viens de recevoir un document émanant du Parquet du Procureur général, près la Cour de cassation. Il m'indique que, « Pour satisfaire pleinement aux exigences de la Cour européenne des droits de l'homme … » je peux faire parvenir au greffe criminel, de brèves observations, au sujet de la conclusion négative du Parquet général, quant à l'admission de mon pourvoi.

Voici mes brèves observations, constituées de deux questions auxquelles la Cour devra répondre dans les attendus de son arrêt.

1 – Les gouvernements occidentaux déclarent être mobilisés prioritairement pour lutter contre l'organisation terroriste mondiale Al Qaida. Tout le monde, sauf le personnel étatique et celui de propagande par les médias, exprime qu'il s'agit d'une fiction créée pour légitimer l'abolition des libertés individuelles et les mesures d'exception. Nous sommes de fait en état de siège non reconnu. Les gouvernements occidentaux pratiquent maintenant en dehors du droit. Ils font enlever en secret des personnes présentes sur leurs territoires. Ils les font séquestrer dans un réseau de lieux secrets installés dans des pays du sud, où ils subissent la torture et toutes les autres formes possibles de traitements cruels. Ils peuvent y être retenus indéfiniment, et disparaître à jamais, assassinés.

Quel est le sens de la présente procédure au regard de notre réalité, et quelle est votre fonction dans ce qui n'est plus que le maintien de la fiction d'un état de droit, fiction camouflant cette réalité ?

2 – Votre palais de Justice à Paris, abrite le Juge anti-terroriste Bruguière, ainsi qu'environ sept autres juges anti-terroristes moins connus. Cette équipe est chargée de donner corps à la fiction Al Qaida, ce à quoi ces gens s'emploient visiblement avec zèle.

Comment se fait-il que vous ne dénonciez pas publiquement l'activité de ces gens, et que vous continuiez à faire comme si tout était normal ?

Recevez, je vous prie, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

M. DAKAR

 

Lettre adressée en 3 exemplaires à joindre au dossier, comme indiqué sur la lettre du Parquet général.

Référence Internet de ce document, http:// aredam.net / cassation-fiction-etat-de-droit.html