Michel DAKAR

Paris, le 17 janvier 2007

LRAR n° RA 92 760 049 8 FR


Madame MORAT,
Présidente de la 10 ème Chambre,
Cour d’appel de Paris.

Objet : Immunité judiciaire revendiquée par les criminels sionistes.

Affaire Schoemann Raphaël, (envois anonymes de balles et menaces de mort à des militants antisionistes), débattue lors de l’audience du 17 janvier 2007, à 13 heures 30, à la 10ème chambre de la Cour d’appel de Paris.

 

Madame la Présidente,

 

J’ai assisté dans le public à l’audience durant laquelle fut débattue l’affaire Schoemann.

 

Je vous écris, à la fois en tant qu’élément du public ; public garant du bon déroulement de la justice, et en tant qu’engagé dans le combat de dénonciation du génocide en cours de perpétration du peuple de Palestine, génocide organisé par l’internationale sioniste, dont visiblement Monsieur Schoemann est membre, ce qu’il dissimule derrière ses propos « anti-nazis », « anti-nazisme » qui n’est qu’un déguisement grossier endossé pour anoblir ses actes.

 

J’ai relevé l’adresse que vous a donné M. Schoemann lorsque vous la lui avez demandée au tout début de l’audience. Il a marmoné du bout des lèvres et de manière bousculée demeurer au 7 quai du Havre à Paris 19ème. Or, après vérification, il s’avère qu’il n’existe pas à Paris de « quai du Havre », ni dans le 19ème arrondissement, ni dans aucun autre arrondissement de Paris.

 

En discutant de cela après l’audience, on m’a appris que c’était la troisième adresse donnée par M. Schoemann, après celles du Raincy en banlieue parisienne, et de Paris 16ème.

 

Mentir éhontément lors d’un interrogatoire d’identité opéré par le magistrat président lors de l’audience est un acte délictueux, que vous allez sans doute poursuivre, d’autant que cette adresse impossible, ne peut pas figurer dans le dossier pénal que vous aviez sous vos yeux, ouvert à l’endroit même qui portait les informations administratives relatives au domicile de M. Schoemann.

 

Cela révèle surtout que M. Schoemann a préparé avec son avocat son « immunité judiciaire » en cas de condamnation, rendant beaucoup plus difficile et surtout très coûteux pour les parties civiles le recouvrement des dommages et intérêts auxquels il pouvait être condamné.

 

Ceci est d’autant plus significatif que M. Schoemann revendique haut et fort son droit à l’illégalisme, un statut au-dessus des lois, soit de non-droit, puisqu’il a encore légitimé ses menaces de mort, et même plus, puisqu’après la lecture d’un extrait d’un texte écrit par lui, sous le pseudonyme de « tréponème » et adressé à l’une de ses victimes, il apparaissait qu’il revendique aussi son droit à l’assassinat, à la torture, au sadisme et autres atteintes à l’intégrité physique d’autrui (« yeux crevés », « invalidité permanente », « tabassage » etc …). Il a écrit à sa victime que ce genre d’actes perpétrés par les organisations juives était « passés sous silence » et « jamais sanctionnés ».

 

En première instance, le tribunal l’a condamné à une peine dérisoire (quelques mois de prison avec sursis, un euro de dommages et intérêts à verser à chacune de ses victimes, et une fraction mineure des frais d’avocat des victimes), lui reconnaissant implicitement sa revendiquation d’immunité judiciaire.

 

L’objet de cet appel était la réforme des dommages et intérêts, puisqu’il n’était plus possible de revenir sur la condamnation pénale.

 

Le vrai enjeu de ce procès est non pas celui de la condamnation pécuniaire d’un individu inconsistant, psychiquement fragilisé et entièrement manipulé, mais celui général de l’immunité judiciaire qu’une certaine catégorie de criminels s’arroge et tente d’imposer à la société. Il s’agit des criminels « sionistes », qui accomplissent un génocide en Palestine, et qui exigent le droit de châtier à leur convenance tous ceux qui contrent leurs menées génocidaires. L’arrêt de votre cour sera rendu le 14 février 2007.

 

Je vous prie de recevoir, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

 

M. DAKAR


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