Ci-après, un article de l'organe de propagande Le Monde Diplomatique, accréditant l'existence d'Al Qaïda, et donc par ricochet la guerre des civilisations, la diabolisation des arabo-musulmans, et donc légitimant la répression étatique anti-terroriste, et déniant la réalité du terrorisme d'état, signé par Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du Monde Diplomatique.

De même, le Monde Diplomatique légitime l'existence de l'Etat d'Israël, et donc l'anéantissement de la population palestinienne, dont il ne déplore que l'aspect voyant, et l'excès de la violence des forces sionistes.

La mouvance de dénonciation des médias, ACRIMED 17 avenue des Sycomores 93310 Le Pré Saint Gervais, http;//www.acrimed.org, et PLPL ( Pour lire pas lu ), est issue de ce journal, et est composée de journalistes "anonymes" ( voir échanges d'e-mails après l'article ). Ces soi-disant dénonciateurs de la réalité des médias, se gardent bien de dire qu'ils ne sont qu'un des éléments de l'appareil de propagande du régime siono-capitaliste, comme ils se gardent bien de dire que ces médias ont pour ligne prioritaire la défense absolue d'Israël, et qu'ils sont investis par un personnel qui est entièrement dévoué à cette tâche.

Etrange dénonciateurs des médias, qui occultent le principal, et qui donc sont en fait la garde masquée de l'appareil de propagande siono-capitaliste.

Leur rôle véritable est de dénier la réalité des médias comme éléments de l'appareil de propagande, du sionisme et du capitalisme.

Voir le dessin d'illustration

 

Londres, Bagdad

Par Ignacio Ramonet

Article éditorial, page 1, du Monde Diplomatique, n° 617, août 2005.

RIEN ne ,justifie les attentats de juillet qui, à Charm-el-Cheikh, ont tué quatre-vingt-huit personnes et, à Londres, cinquante-six. Parce que tuer des innocents au nom d'une prétendue cause juste n'est jamais défendre une juste cause, mais tout simplement tuer des innocents.

Ces criminelles agressions étaient prévisibles. «Pour nous, ces attentats' n'ont pas été une surprise, a admis M. Christophe Chabots, chef de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste en France, mais la confirmation de quelque chose d'inévitable, compte tenu du contexte international, notamment de la guerre d'Irak (1).»

Depuis des mois, des responsables de la sécurité répétaient que la question n'était pas de savoir si ces attaques auraient lieu, mais quand elles auraient heu. L'ouverture du sommet du G8 (groupe des sept puissances les plus riches, plus la Russie) à Gleneagles, en Ecosse, a fourni l'occasion symbolique. Et les fameux services de renseignements britanniques, connus sous les sigles MI5 et MI6 (Militarv Intelligence), ont été incapables d'éviter le carnage. Confirmant que nul n'a encore trouvé la parade sécuritaire pour demeurer durablement à l'abri du terrorisme.

Il était clair que l'alignement de Londres sur le bellicisme de Washington envahissant et occupant l'Irak, en dépit d'une forte opposition populaire, allait finir par avoir des conséquences tragiques en Grande-Bretagne même.

Les attentats de Madrid, le 1l mars 2004, avaient constitué à cet égard un sinistre avertissement.
D'autant que la situation en Irak reste chaotique. Les autorités américaines – dont il est prouvé désormais qu'elles ont menti pour justifier l'invasion – ont présumé de leur capacité à gérer l'après-guerre. L'Irak est devenu non seulement un bourbier pour les forces d'occupation, mais aussi une véritable poudrière internationale (lire, page 3, l'article de Howard Zinn).

Contrairement à ce qu'avait affirmé le président Bush, le monde n'est pas plus sûr depuis que l'Irak est occupé. Bien au contraire. Le réseau Al-Qaida n'a pas été démantelé. M. Oussama Ben Laden n'a pas été arrêté. Et la nébuleuse djihadiste a pu frapper des endroits jusque-là épargnés : Istanbul, Bali, Casablanca, Madrid, Londres... De l'avis des propres services d'intelligence américains, l'Irak est devenu une « école de la guérilla urbaine », un véritable « laboratoire de la terreur (2) » qui accueille des centaines de volontaires venus de nombreux pays. La violence y atteint des dimensions paroxystiques. Les insurgés ont tué plus de 12 000 personnes au cours des derniers dix-huit mois. Actuellement, le nombre d'Irakiens morts dans des attentats s'élève à 200 par semaine, 800 par mois ! Le Pentagone estime que la rébellion, essentiellement sunnite, compte environ 20 000 combattants, soute-nus par quelque 200 000 occasionnels...

Les forces d'occupation ne savent comment en venir à bout. Malgré une répression qui ne recule pas devant le recours aux enlèvements, aux prisons secrètes, à la torture – comme les abus de la prison d'Abou Ghraib l'ont montré –, ou à l'usage disproportionné de la force. Un soldat américain, Jim Talib, qui a participé à l'attaque de Falloujah témoigne :

« Un jour alors que je conduisais un détenu à la prison, le gradé chargé des interrogatoires nous a dit de ne plus les amener "Descendez-les ", ci-t-il dit. J'étais soufflé. Je n'arrivais pas à crofre qu'il ait vraiment dit ça. II ne plaisantait pas. Quelques jours plus tard, un groupe de véhicules Hum ve est passé. Il y avait deux Irakiens morts attachés aux capots, comme du gibier Un des corps avait le crâne ouvert, et de la cervelle avait. commencé à frire sur le capot du véhicule. C'était un spectacle horrible. J'ai été témoin de très peu de respect envers les vivants, de presque aucun envers les morts, et presque personne n 'avait de comptes à rendre (3). »

AU TRIBUNAL MONDIAL sur l'Irak qui s'est tenu du 25 au 27 juin à Istanbul, et que les grands médias ont occulté, l'un des témoignages les plus accablants a été présenté par le journaliste libano-américain Dahr Jamail. Il a raconté comment un fonctionnaire de l'administration de Bagdad, M. Ali Abbas, s'était rendu dans une base américaine pour s'enquérir du sort d'un de ses voisins disparus. Parce qu'il insistait, M. Abbas a été arrêté sur-le-champ, déshabillé, encagoulé et contraint à simuler des actes sexuels avec d'autres prisonniers. La procédure standard. Ensuite on a lâché des chiens sur lui, il a été frappé aux parties génitales, a reçu des décharges électriques à l'anus. Lui enfonçant le canon d'une arme dans la bouche, ses bourreaux ont menacé de l'exécuter s'il criait. Puis, on l'a laissé patauger dans ses excréments (4)...

M. Anthony Blair estime qu'il n'y a aucun rapport entre ces abus commis en Irak et les attentats de Londres. Et s'il y en avait un ?

(1) Le Monde, 12 juillet 2005.
(2) International Herald Tribune, 22 juin 2005.
(3) On peut joindre Jim Talib à l'adresse suivante : jimtalib@yahoo.com.ns
(4) Cf http://dahijamailiraq.com' Lire aussi John Pilger, « Sono arrivate le bombe di Blair », Il Manifesto, Rome, 8 juillet 2005.

Echange d'e-mails entre Aredam et Acrimed.

19/09/2005

Envoi d'acrimed :

"Merci de ne plus envoyer de message qui ne concerne en rien notre activité"

Réponse d'aredam.net :

"Merci de vous identifier (nom, prénom, et fonction à ACRIMED), afin que je puisse cesser de vous envoyer mes messages. Je vous signale que l'administration française respecte à présent ce critère minimum de civilité, à moins que vous n'ayez de "bonnes" raisons de rechercher l'anonymat ... Salutations distinguées" Michel Dakar.

Réponse d'acrimed :

"J'ai de bonnes raisons de rester anonyme : nous sommes une Association. Merci de cesser de nous importuner par des messages sans rapport avec son objet".

Réponse d'aredam.net :

"Ta Ta Ta ! vous restez anonyme car vous avez sans doute un nom ridicule, et cela vous complexe. Dites-moi, puisque vous êtes disposée (j'emploie là le féminin, et ensuite j'emploierai la masculin, par ce que comme vous je suis politiquement correcte), comment se fait-il que vous n'avez pas employé une seule malheureuse fois l'expression "appareil de propagande", pour désigner l'objet qui retient toute votre attention, soit les médias, dans tout ce qu'à produit votre association d'anonymes depuis qu'elle existe. Il n'y a pas là un tout petit problème ? Non ...... Ne seriez-vous pas un tout petit appendice de cet appareil de propagande .... Non .... ?? Un tout petit faux nez, sur le visage de cet appareil de propagande ... pour tromper les gogos, qui en ont un peu marre de la sauce servie par l'appareil de propagande, et qu'il faut bien arriver à continuer à circonvenir (que je suis méchant avec vous Monsieudame). Recevez, Monsieudame, l'expression de mes salutations distinguées, et à la prochaine. Ravi de vous avoir importuné, dans votre allée des Sycomores, aux baraques à 3 millions d'euros pièce. Signé : Michel Dakar (mon nom, Madasieur, signifie en araméen, vieille langue sémite, parlée par les juifs du temps du Christ, l'hébreu n'étant plus parlé que par les éclésiatiques, l'homme, et comme tout homme, moi j'ai un nom ! Na !

Réponse d'aredam.net :

Pas de réponse au 21/09/2005.

Nota : la baraque d'Acrimed est à voir (avec son jardin, trois millions d'euros garantis).